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Identité numérique

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Jessi Slaughter, ou la nécessité de soigner son identité numérique. Tout le monde ou presque connait Jessi Leonhardt, dit « Jessi Slaughter », cette jeune américaine de 11 ans qui est devenue la risée du monde en publiant une simple vidéo.

Jessi Slaughter, ou la nécessité de soigner son identité numérique

Pourquoi ? Et bien parce que sa vidéo s’est retrouvée du jour au lendemain sur 4chan, un site assez spécial qui se targue de réunir dans un seul et même endroit le pire du web. Une histoire terrible pour cette adolescente mais riche d’enseignement pour tous ceux qui ne prennent pas garde à leur identité numérique. Car une fois de plus, il est bien question d’identité numérique dans cette histoire. Rappel des faits Reprenons depuis le début. Une vidéo personnelle arrogante (elle déclare être parfaite), mal réalisée, un poil pathétique, très agressive, qui ne pouvait que se retrouver sur 4chan. Et là, Jessi a commis une nouvelle erreur. Inutile de dire que cette vidéo s’est également retrouvée sur 4chan. [dailymotion xe3dj6 nolink] Le mythe de l’anonymat sur le web [dailymotion xe3ey7 nolink] Internet comme catalyseur. #lift12 : Peut-on tuer son identité numérique sur les sites sociaux.

Par Hubert Guillaud le 29/02/12 | 4 commentaires | 3,658 lectures | Impression A l’heure où la technologie façonne notre identité projetée, quelle maîtrise en avons-nous vraiment ?

#lift12 : Peut-on tuer son identité numérique sur les sites sociaux

C’est la question que nous adressait brillamment Gordan Savicic sur la scène de la 7e édition de Lift 2012. “Facebook est une manifestation physique et moderne de l’architecture centralisée du Panopticon“, estime l’artiste numérique Gordan Savicic (@frescogamba). “Facebook est un intermédiaire entre mes amis et moi, entre l’identité virtuelle de mes amis et la mienne. Nos amis n’en sont pas vraiment. Image : Gordan Savicic sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference. Que se passe-t-il pourtant quand on essaye de supprimer cette identité ? En quête d’une identité unique, en ligne et hors ligne. Des chercheurs britanniques mènent une étude sur une « super-identité », qui serait valide dans les univers numériques comme dans le monde réel.

En quête d’une identité unique, en ligne et hors ligne

Des chercheurs de l’université de Southampton, au Royaume-Uni, conduisent un effort international pour étudier l’identité, et en particulier la façon dont l’existence de multiples identités numériques et dans le monde réel affecte la sécurité. Cette étude sur trois ans met l’accent sur la notion d’une « super-identité », autrement dit une identité unique et définitive. Après tout, nous sommes des personnes uniques, et tôt ou tard tous ces alias (en ligne ou dans la vraie vie) reviennent à une entité « centrale » unique. Le problème est que le manque de fiabilité de l’identification, sujette aux falsifications, représente une menace pour tout système de sécurité, depuis un compte de messagerie électronique d’entreprise jusqu’à l’Administration pour la sécurité des transports des États-Unis. À lire aussi.

Identité sur Internet : le fondateur de 4Chan critique à nouveau Facebook et Google. L’identité numérique. Stock.Xchng 1/ Définition Milad Doueihi identifie l’émergence d’une nouvelle identité inscrite au cœur du processus de numérisation de nos sociétés : l’identité numérique.

L’identité numérique

Il la définit en trois points principaux[1] dans La Grande Conversion numérique : - L’identité numérique est transjuridictionnelle : elle traverse l’ensemble des juridictions. « L’identité numérique pose la question épineuse des relations entre les juridictions souveraines et celles basées sur le réseau » (page 85). L’article du Code pénal français qui interdit d’exhiber des emblèmes nazis, a été utilisé par la LICRA[2] pour intenter un procès à Yahoo. Résultat : « Le 16 novembre 2000, La LICRA a obtenu de la justice française qu’elle oblige Yahoo Inc [alors leader en matière de recherche sur le Web] à instaurer un filtrage des internautes français relatif à ces enchères [d’objets nazis] »[3] écrit la LICRA sur son site. En France, c’est l’exemple de la loi Hadopi. 2/ Le monde numérique.