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Complot pour meurtre dans une école: un plan «réfléchi» | Jean-François Néron | Justice et faits divers. Les trois élèves de l'école secondaire Le Sommet accusés, jeudi, de complot pour meurtre contre les élèves et le personnel de leur établissement avaient élaboré non pas un, mais trois plans pour réussir leur funeste projet. «C'était réfléchi. C'était pensé», confirme, visiblement désolé, le directeur de l'école, Yves Savard. Celui-ci a déjà géré des cas de menaces proférées par des élèves sur Facebook. Mais la conversation électronique dont il a pris connaissance cette semaine dépassait de loin tout ce qu'il avait lu jusqu'à présent. Des étudiants ont avisé mercredi un membre du personnel de l'école quand ils ont vu, la veille, les menaces sur le réseau social.

«C'était un plan assez détaillé. Plus encore, les élèves concernés parlaient d'un plan A, B et C. La police a fait une fouille des casiers des trois élèves appréhendés. Le directeur dit ne pas avoir hésité à demander l'aide de la policière d'école attitrée à son établissement. Cellule de crise «On a évité le pire. L'intimidation pousse une ado au suicide. En Gaspésie, une adolescente, Marjorie Raymond, 15 ans, s'est suicidée lundi après des années d'intimidation à l'école. La jeune fille fréquentait l'école Gabrielle-le-Courtois à Sainte-Anne-des-Monts après avoir fréquenté une école à Granby. Ses parents et Marjorie ont déménagé en Gaspésie, il y a trois ans et son intégration au secondaire a été difficile. Dès ses premiers jours en première secondaire, elle a été victime d'intimidation physique et verbale.

L'intimidation a continué sans cesse, rendant la vie extrêmement difficile pour Marjorie. Marjorie répétait souvent à ses parents qu'elle était à bout, incapable de poursuivre ses cours, craignant toujours le prochain incident. Elle a même échoué sa deuxième année au secondaire. Photo: Facebook La commission scolaire des Chics-chocs n'a pas voulu commenter le suicide, mais confirme qu'une cellule de crise a été mise sur pied et des intervenants seront présents pour aider les jeunes et le personnel. Lettre poignante Photo: Courtoisie. Trois élèves accusés pour des menaces de mort | Québec.

Les réactions du monde scolaire Trois élèves de l'école Le Sommet à Québec accusés de complot pour meutre Trois élèves de l'école secondaire Le Sommet de l'arrondissement Charlesbourg à Québec devront faire face à la justice pour avoir proféré des menaces de mort. Selon le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), les deux garçons de 14 et 15 ans de même qu'une adolescente de 16 ans pourraient faire face à des accusations de complot pour meurtre. Les jeunes auraient publié des menaces de mort à l'endroit d'élèves et de membres du personnel de l'école sur les réseaux sociaux. « Ils avaient un plan très précis pour causer la mort de certaines personnes dans l'école », explique Catherine Viel du SPVQ.

La direction de l'école a rapidement prévenu les policiers après avoir été informée des propos menaçants. Les appareils électroniques des jeunes suspects ont été saisis et ils ont été isolés des autres élèves. Stupéfaction à l'école. Lettre d'adieu de Marjorie Raymond | Carrefour. Suicide de Marjorie Raymond: l'intimidation, seule responsable | Johanne Fournier, collaboration spéciale.

«Ma fille n'était pas en peine d'amour et ne prenait pas de drogue», continue-t-elle, agacée par les doutes que certains peuvent laisser planer afin d'expliquer la mort de l'adolescente survenue lundi. «Elle n'en pouvait plus de supporter l'intimidation dont elle était victime.» Selon Mme Larose, les problèmes de Marjorie sont apparus lorsqu'elle et sa famille sont déménagées à Sainte-Anne-des-Monts, en Haute-Gaspésie, il y a trois ans. «Avant, elle allait à l'école de Saint-Pie, en Montérégie, relate la mère.

Même si elle n'avait pas des grosses notes, elle se tenait dans la moyenne. Elle était une élève modèle.» Toujours selon la mère, certaines filles se sont acharnées sur le cas de Marjorie lorsqu'elle est arrivée à l'école secondaire Gabriel-Le Courtois de Sainte-Anne-des-Monts. «Les problèmes ont pris des proportions telles qu'elle a redoublé sa deuxième secondaire», souligne-t-elle. L'entrée en troisième secondaire de l'adolescente de 15 ans n'a rien arrangé. Invitation au suicide.