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Rapport à la "viande"

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Manger moins ou pas de viande / Eating less or no more meat. Dis-moi ce que tu manges. Abolir la viande. Le paradoxe de la viande. La plupart des gens consomment la chair, le lait et les œufs des animaux.

Le paradoxe de la viande

La majorité d’entre eux ne sont ni franchement hostiles ni totalement indifférents aux bêtes. Ils ont, par moments du moins, conscience que cette consommation implique la souffrance et la mort des animaux. Comment l’alimentation carnée peut-elle perdurer dans ces conditions ? Cet article fait état des hypothèses avancées par quelques auteurs pour expliquer cette situation et de quelques observations susceptibles de les conforter. Télécharger cet article Sommaire Introduction 1. Soutien des institutionsInvisibilitéCécité acquiseUne histoire de ragoût de chienRouages psychiques à double tranchant 2. Diversité des pratiquesVégétarisme et éthique animaleManger de la cruauté ?

3. Revigorer la fibre carnisteEntretenir le mythe de la nécessitéRassurer sur le bien-être animalEvacuer toute référence à l’animalDévoilements à répétition 4. Conclusion Références Soutien des institutions Invisibilité Cécité acquise En résumé Références. Abolir la viande. Résumé La thèse défendue dans cet article est qu'il faut dès maintenant œuvrer explicitement à l'interdiction légale de la production et de la consommation de chair animale.

Abolir la viande

C'est à la fois une mesure nécessaire et une mesure qu'il est possible d'obtenir sans attendre une révolution des mentalités ou de l'organisation de nos sociétés. « On ne doit pas maltraiter ou tuer des animaux sans nécessité » : partout dans le monde, ce précepte fait partie de la morale commune. Partout dans le monde, la consommation alimentaire de produits animaux est la cause principale pour laquelle des humains maltraitent et tuent des animaux, sans nécessité.

Le précepte précité n'est pas dénué d'impact : des personnes refusent de consommer des produits d'origine animale, d'autres réduisent leur consommation de viande, d'autres encore choisissent des produits issus d'élevages offrant quelques garanties sur le traitement des animaux ; des pays adoptent quelques lois protégeant les animaux d'élevage.

Consommation et épuisement de l'eau. La planète bleue regorge d'eau mais seule 1%, l'eau douce hors des glaciers, est disponible pour l'humanité. L'homme a besoin de beaucoup d'eau pour ses activités, mais l'équilibre écologique se maintient aussi grâce à un apport important en eau. On considère qu'il se dégrade à partir d'une utilisation humaine supérieure à 25% de l'eau disponible. Un tiers de la population manque d'eau, principalement en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie : Source : Unep Mais alors l'eau n'est-elle qu'un problème local ailleurs dans le monde, c'est-à-dire "pas mon problème" ? Source : the Guardian Quelques chiffres : l'humanité consomme , c'est-à-dire prélève dans l'eau courante et dans les réserves, environ 4000 km3 d'eau par an. Source : FAO Si en moyenne l'agriculture consomme 70% de l'eau, elle ne représente que 30% dans les pays développés.

Report12.pdf - Report12.pdf. Fausse solution de l'aquaculture, par Jean-Sébastien Mora. «Il faut une volonté politique claire de développer une aquaculture durable et compétitive, afin de faire face à la concurrence des pays tiers. » Cette remarque répétée d’Alain Cadec, vice-président de la commission de la pêche, révèle le vrai visage de la production en captivité, celui de la conquête des marchés.

Fausse solution de l'aquaculture, par Jean-Sébastien Mora

Dans le secteur de l’agroalimentaire, c’est l’aquaculture qui dynamise le plus les échanges internationaux, avec des taux de croissance annuelle en matière d’exportations dépassant 50 % pour certaines espèces. En dépit d’une série d’annonces, le souhait d’une production d’élevage compatible avec la préservation de l’environnement ne se manifeste plus vraiment dans les propositions de la commission pour une réforme de la Politique commune de la pêche (PCP), ni dans l’organisation commune des marchés (OCM) des produits de la pêche et de l’aquaculture.

Car l’idée de « remplacer » le poisson sauvage par du poisson d’élevage ne résiste pas à la plus petite analyse écologique.