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Quantified Self sur InternetActu

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Nos données nous rendent-elles sexy ? Vers une urbanité “datasexuelle” Finalement, documentez-moi ! On a tous envie d’en savoir plus sur nous-mêmes.

Finalement, documentez-moi !

De comprendre ce qui nous arrive, les changements qui nous transforment, et pas seulement de s’arrêter à la perception que nous avons de ces changements. De dépasser la subjectivité avec laquelle on se décrit ou on nous décrit et qui fait de nous aujourd’hui “le premier terrain documentaire” qu’évoque le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. Mais comment dépasser notre subjectivité et celle de ces “little sisters” qui nous observent et tracent en ligne ce qui apparaît de nous ? Comment comptabiliser nos vies pour les regarder sous un autre angle, et nous permettre de mieux les observer, les analyser, les comprendre – et y réagir ? “Nous avons tous tendance à voir nos comportements dans une sorte de halo”, explique Jayne Gackenback, professeur de psychologie au Grant MacEwan College. Quand mes données disent qui je suis Avoir des outils qui scannent des “critères objectifs” est pourtant désormais à portée de main.

Où va la “quantification de soi” Ce week-end se tenait à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self (QS) (que l’on pourrait traduire littéralement par « la quantification de soi » pour parler « de la capture, de l’analyse et du partage de ses données personnelles », comme l’explique Emmanuel Gadenne).

Où va la “quantification de soi”

Nous avons parcouru les différents comptes rendus de cette conférence, organisée par Gary Wolf et Kevin Kelly qui avaient lancé ce mouvement (voir Nos vies gérées par les données et Finalement, documentez-moi !) Pour tenter de vous en rendre compte. Quantification ou amélioration ? En observant certains ateliers, on pouvait se demander quel est l’objectif de « cette mesure de soi ».Matthew Trentacoste, est étudiant à l’université de la Colombie-Britannique et dirigeait une séance de discussion sur le « suivi de l’attention » aux rencontres du Quantified Self, rapporte Ethan Zuckerman. L’internet n’est pas une pièce calme, explique Matthew Trentacoste. What is Asthmapolis ? Et les données ? Nos vies gérées par les données. Nous prenons des décisions avec des informations partielles.

Nos vies gérées par les données

Souvent, nous ne savons pas répondre aux questions les plus simples : où étais-je la semaine dernière ? Depuis combien de temps ai-je cette douleur au genou ? Combien d’argent dépensé-je habituellement chaque jour ? … Pour répondre à cela, certains documentent leurs existences pour obtenir des informations précises et concrètes sur leur quotidien, comme c’est le cas de Robin Barooah, un concepteur de logiciel de 38 ans, qui vit à Oakland, Californie.

Image : les journées de Ben Lipkowitz. Je me mesure, donc je suis “Ces gens semblent avoir un comportement anormal. Pourtant, les nombres s’infiltrent dans le domaine de la vie personnelle. Image : cliché d’une réunion du Quantified Self. La montée des capteurs de soi Cette autodocumentation est un rêve d’ingénieur. Pour cela, il faut prendre en compte quatre changements importants. Image : Le Zeo et un exemple de mesure de sommeil obtenu depuis cet appareil. Hubert Guillaud.