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Des développements durables. Quel référentiel pour les politiques de développement durable en Europe ? 1Une grande partie de la difficulté à insérer le développement durable dans un référentiel lisible réside en ce qu’il ne se déploie pas "au milieu nulle part", sur un terrain neuf et sans histoire. Il existe toujours nombre d’initiatives et de politiques préexistantes avec lesquelles il faut compter. Sa mise en œuvre repose sur un ensemble d’opérateurs aux savoir-faire et aux compétences techniques et scientifiques très différentes. De l’incroyable bric-à-brac que forment les différentes politiques de développement durable mises côte à côte, surgissent forme et sens dès lors que chaque politique est clairement positionnée au regard de trois variables que sont le type de gouvernance, le type de durabilité, la définition des ressources et de leur usage (Mancebo, 2006). Mais cela suppose de renoncer au mythe d’un modèle de développement durable unique et universel pour lui substituer « des » développements durables.

Gouvernances des agendas 21, instruments du développement durable. Ekeland_pecherie.pdf (Objet application/pdf) Joseph Stiglitz critique la mondialisation. Son expérience au FMI a rendu le prix Nobel d’économie conscient des dangers de la mondialisation financière. Mais jusqu’à présent, il soutenait mordicus le libre-échange et dénonçait le protectionnisme. Ce livre marque un virage avec une critique des conséquences du libre-échange. Une critique de la mondialisation Pour lui, tout s’est accéléré dans les années 2000 avec « les politiques de déréglementation des marchés financiers de l’administration Clinton et la baisse des impôts sur les revenus du capital (…) qui ont mis de l’huile sur le feu ».

Il dénonce le démantèlement du Glass Steagall Act, qui a libéré la spéculation. Il souligne également que « la libéralisation ne promeut pas la croissance économique ; mais en revanche, elle amène plus d’instabilité et d’inégalités ». Stiglitz constate « la destruction de millions d’emplois dans l’industrie » du fait de l’évolution des avantages compétitifs avec la montée en puissance de la Chine. Quand la mondialisation désarme les Etats. Un concept peut-il changer une politique publique ? L’administration française des routes à l’épreuve du développement durable. 1 Il parle ainsi de « path dependence ». 1Une des ambitions de la science politique et plus précisément de l’analyse des politiques publiques est de comprendre les mécanismes par lesquels l’action publique se transforme.

C’est ainsi qu’un grand nombre de travaux théoriques ont déjà visé à établir des méthodologies permettant de lire voire de prédire le changement, notamment grâce à des approches dites cognitives utilisant le concept de référentiel (Jobert et Muller, 1987). Dans ce cadre, il est possible de comprendre un changement de politique publique comme la conséquence d’un décalage du référentiel sectoriel d’une politique par rapport au référentiel global (Muller, 2005). D’autres travaux se sont au contraire quant à eux focalisés sur la compréhension des mécanismes qui permettent d’expliquer la difficulté à changer et l’absence de changement. 2 Ce texte prend ainsi appui sur les travaux d’une thèse de science politique actuellement en cours à (...)

I.1. I.2. Développement durable et territoires : quelques changements sans rupture. 1Le réseau « Développement durable et territoires fragiles », qui a porté en 2002 sur les fonts baptismaux la revue Développement durable et territoires, a connu ces derniers jours une évolution singulière. En effet, aussi curieux que cela puisse paraître, notre réseau a fonctionné durant toutes ces années de manière relativement informelle puisque aucune structure juridique ne venait encadrer nos activités.

Le rassemblement en « réseau » s’est donc constitué selon le bon vouloir de ses membres et grâce notamment à la personnalité de ses animateurs (Bertrand Zuindeau et Bruno Villalba). Le changement notable qui vient d’intervenir tient à la création d’une association, dénommée « Développement durable et territoires », dont l’un des objectifs est de soutenir l’activité de la revue éponyme. Cette association a choisi d’élire Bertrand Zuindeau comme Président, Iratxe Calvo-Mendieta comme Trésorière et Guillaume Schmitt comme Secrétaire. 6Bonne lecture !

Du concept à la mise en œuvre du développement durable : théorie et pratique autour de guide SD 21000. 1Les questions de la Responsabilité Sociale ou Sociétale des Entreprises et du développement durable préoccupent de plus en plus nombre de décideurs économiques ou d’institutions publiques. Pour la Commission européenne, l’identité entre ces deux questions va de soi : « Intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et à leurs relations avec les parties intéressées. Il s’agit non seulement de satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi d’aller au-delà et d’investir d’avantage dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties intéressées ». (CCE, 2001) 2Le concept de la responsabilité sociétale fait la promotion d’une adhésion de l’entreprise aux valeurs globales de la société, à ses normes formelles ou informelles, et aux attentes d’un large groupe de parties intéressées, ou parties prenantes. 11Ce groupe a fait des recommandations le 30 avril 2004 (SAG ISO, 2004).

Le Développement durable, Assen Slim, 2004, Paris, Le Cavalier Bleu, collection « Idées reçues », 125 pages. 1 Par exemple, selon l’institut Louis Harris, 58,5 % des Français avaient entendu parler du développ (...) 1Année après année, les enquêtes d’opinion attestent que la notion de développement durable se diffuse de plus en plus largement au sein de la population1. Mais une telle popularisation ne signifie pas, tant s’en faut, que la notion soit bien maîtrisée. La définition qui en est donnée est bien souvent approximative. Des confusions se maintiennent, parfois sans arrière pensée particulière, mais prenant, dans certains cas, la forme de véritables procès d’intention. Au début de la décennie 1990, le développement durable était ainsi fréquemment assimilé à la « croissance zéro » et par là même rejeté. 2Le grand intérêt et l’originalité de l’ouvrage d’Assen Slim, docteur en économie et maître de conférences à Langues’O, est de passer en revue, conformément à l’esprit de cette collection du Cavalier Bleu, l’ensemble des « idées reçues » afférentes au développement durable.

La recherche-intervention pour une transition vers le développement durable. Les auteurs remercient Didier Stilmant, directeur de la Section Système Agraire, du Centre Wallon de Recherche agronomique. Sa perplexité a grandement contribué aux résultats présentés dans cet article. Ils remercient également, le Lentic (ULg) et le programme ADD (ANR) qui ont permis d’exposer leurs arguments lors de leur colloque « Intervenir dans le monde du travail : la Responsabilité Sociale d’un centre de recherche en sciences humaines », Liège, 30 novembre 2006 et « La prise en compte des Acteurs et de leurs représentations dans le Developpement Durable », Montpellier, 26-27 juin 2007. 1La question pratique traitée dans cet article est celle de la viabilité d’une filière de production de viande bovine bio. Organisée par un distributeur, elle associe une vingtaine d’éleveurs – la plupart étant de nouveaux entrants dans ce secteur –, une coopérative de collecte, dirigée par quatre d’entre eux, un transformateur et le distributeur. 7Le dispositif de recherche n’est pas donné. 1. 2.

Le territoire, un levier complémentaire pour l’atteinte du facteur 4. 1Le changement climatique et les actions qu’il appelle pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2050 à l’échelle mondiale, sont des enjeux assez largement partagés. En France, la cible basée sur ce seuil, qui implique pour les pays industrialisés une division par 4 ou 5 des émissions de GES, a été formalisée à travers son inscription dans la loi de Programme fixant les Orientations de la Politique Énergétique (loi POPE n° 2005-781 du 13 juillet 2005). Le terme Facteur 4 est retenu comme terme générique pour synthétiser cet engagement. 2La prospective énergétique a trouvé un nouveau terrain d’exercice depuis quelques années. En effet, il ne s’agit plus seulement d’anticiper les besoins énergétiques, les investissements nécessaires de production, d’infrastructures de transports mais de réaliser ces exercices « sous contrainte carbone ».

Les exercices de modélisation prospective intègrent ainsi à la fois le critère énergie et la contrainte carbone. Développement durable, humain. La cohérence discursive des contradictions. Un développement [économique] durable, humain Les locuteurs qui choisissent de requalifier le développement affichent la volonté d’en contrôler la dérive strictement économique et ses dégâts collatéraux. Cependant, dès le rapport Brundtland qui introduit la formule, la nécessité d’une « soutenabilité » du développement concerne la durabilité des écosystèmes pour autant qu’elle constitue une des conditions de la durabilité du développement lui-même : (29) Dans son esprit même, le développement durable est un processus de changement par lequel l’exploitation des ressources, l’orientation des investissements, les changements techniques et institutionnels se trouvent en harmonie et renforcent le potentiel actuel et futur des besoins des hommes.

(Brundtland, 1987) Ces analyses valent pour la production du sens de la formule « développement humain » . (30) Il n’y a pas de corrélation automatique entre le revenu par habitant d’un pays et son niveau de développement humain. L’approche territoriale du " développement durable ", condition d’une prise en compte de sa dimension sociale. Théorie de la régulation et développement durable. 1 De l’anglais « sustainable ». 1On relie généralement l’apparition de la notion de développement durable – DD – (ou soutenable1) à la parution, en 1987, du rapport élaboré par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, Our common future, plus connu sous le nom de sa présidente, Gro Harlem Brundtland (CMED, 1987). Il est clair, cependant, que la notion dispose d’antécédents intellectuels, parfois anciens, s’inscrivant dans la pensée écologique et dans l’économie politique (Vivien, Zuindeau, 2001).

La définition la plus célèbre du DD résulte également du rapport Brundtland. Elle voit ce mode de développement comme « répond[ant] aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » (CMED, 1987, p. 51). 3Sur un plan heuristique, divers corpus théoriques tels que l’institutionnalisme (e. g. Opschoor, van der Straaten, 1993) ou le courant néo-classique (e. g. Tableau 1 : DD et TR : manques respectifs et complémentarités 1.2.

Pour une approche systémique du développement durable. 1L’objectif d’un développement urbain maîtrisé dans le respect du développement durable est clairement affiché dans tous les textes de lois en vigueur en France comme dans le reste de l’Europe. Mais le concept de développement urbain durable ne repose pas pour autant sur un cadre théorique. Le concept même fait encore débat, certains s’interrogeant sur la pertinence de la notion de durabilité appliquée à la ville (Brunet, 1997).

Il n’y a pas davantage de consensus sur la définition de la durabilité urbaine. Aussi, en l’absence de modèle ou de norme, différents points de vue coexistent-ils, chacun d’eux tendant à privilégier un seul aspect de la question : les risques ou la pollution, les déchets ou les transports, et à se focaliser sur un espace particulier, l’aire urbaine ou la commune, par exemple.

Le flou se retrouve également sur le plan opérationnel. 3Au cours de la décennie 90, la notion de développement urbain durable a fait son chemin. La médiation paysagère, levier d’un développement territorial durable ? 1La notion de paysage est en évolution, pour ne pas dire en plein renouveau. Un triple mouvement semble activer ce phénomène. D’une part, les chercheurs impulsent, sous l’élan des sciences humaines et sociales notamment, la construction de nouveaux cadres conceptuels et méthodologiques, facilitant une plus grande articulation entre la dimension matérielle et celle des représentations sociales (Dubois, 2009). D’autre part, une demande sociale multiforme des sociétés locales pousse les acteurs du développement territorial à : intégrer le paysage comme un élément de réflexion et de projet (Donadieu, 2007), gérer les espaces et leurs fonctions assignées, dans le cadre d’un nouveau paradigme, une nouvelle manière de poser les enjeux des territoires, de tous les territoires (Bertrand et Lelli, 2009). 1 L’ingénierie de la participation est considérée ici comme une composante de l’ingénierie territori (...)

Figure 1 : localisation des terrains d’étude 2.1. Figure 2. 2.2. 2.3. 3.1. Contexte. Collectivités locales et responsabilité sociale des organisations : quelle impulsion ? 1Si la définition du développement durable proposée en 1987 par le rapport Brundtland (« un développement qui permet de satisfaire les besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire leurs propres besoins ») est très largement admise aujourd'hui, ses interprétations divergent. L'exemple que nous présentons ici, même s'il est limité puisqu'il ne concerne que 5 associations et un territoire, s'appuie sur la volonté de privilégier un développement durable fondé sur une économie plurielle et une « solidarité démocratique », c'est-à-dire décidée et organisée par le pouvoir politique et la société civile (Laville, 2005). 1 Voir Catherine Bodet et Dominique Picard, « Le Bilan Sociétal© : de la prise en compte des intérêts (...) 3L'exemple de Rennes est intéressant car il illustre l'idée que la notion de croissance ne règne plus aujourd'hui sans partage et laisse place à d'autres considérations telles que le bien commun et l'utilité sociale. 1.2. 2.1. 2.2.

Revenir vers les habitants, revenir sur les territoires. 1 Ce que l’on nomme la crise des « subprimes » est une crise qui a touché le secteur des prêts hypot (...) 1La situation de crise mondiale dont on parle depuis quelques années, et de manière plus aigüe depuis la crise financière américaine des « subprimes »1, amène à s’interroger sur le devenir global de notre planète. Les enjeux, qui sont maintenant multiples, concernent des questions politiques, économiques, environnementales, sociales, culturelles… Beaucoup d’interrogations portent sur le modèle de développement actuel, sur sa pertinence et sur ses limites, et différentes pistes sont proposées pour faire face aux difficultés et pour tenter d’enrayer cette crise. Si le développement durable est aujourd’hui un concept majeur, et si de nombreux États et collectivités tentent de mettre en œuvre des politiques et des mesures reposant sur ses principes, la persistance voire l’aggravation de nombreux problèmes économiques et écologiques conduit à une certaine remise en cause de ce concept.

L’évaluation des dimensions territoriale et institutionnelle du developpement durable : le cas des politiques de Gestion Intégrée des Zones Côtières. Développement durable : pourquoi l’homme ne peut pas être seul au centre du concept de "sustainability". Le point de vue d’écologues marins. « Nous n’avons qu’une Terre » | alerte environnement. Nouvel ouvrage dans notre bibliothèque verte virtuelle. Une idée de lecture pour passer un week-end aussi reposant qu’instructif sur l’origine de la pensée verte… Nous n’avons qu’une Terre, Barbare Ward, René Dubos, 1972.

C’est en tant que secrétaire général de la Conférence des nations unies sur l’environnement que Maurice Strong chargea le biologiste et agronome René Dubos et l’économiste britannique Barbara Ward de rédiger un rapport devant servir de cadre intellectuel pour la conférence de Stockholm en 1972. Publié en quinze langues, il a bénéficié de l’apport d’environ 70 experts internationaux. L’ensemble du livre se veut un constat objectif de la situation, éloigné de toutes considérations idéologiques.

Tout au long de l’ouvrage, les auteurs décrivent les différents types de pollution et analyse « le prix de la pollution », les « bons et mauvais usages du sol », « l’équilibre des ressources », les « schémas de développement », etc. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Maurice Strong. Barbara Ward. René Dubos. Développement humain, développement durable et « pays en développement » : comment articuler et mesurer les différentes dimensions ? Quelques réflexions sur le développement durable.

Le développement durable : thématique nouvelle, rhétorique conventionnelle. Le développement durable entre intériorisation de la mondialisation et renouveau territorial, l’exemple lorientais. Tem.revues. Jean-Marc Zaninetti : Les États-Unis face au défi du développement durable : peuplement et territoire. Tem.revues. 4 | 2006 Vers une mise en résonance de questions en suspens autour du développement durable. Le « développement durable » appelle-t-il davantage de démocratie ? Quand le « développement durable » rencontre la « gouvernance »…