Economie : la Tunisie dans un tunnel noir, selon Chedly Ayari. Présentation du rapport de la Commission de confiscation des biens mal-acquis par le président déchu et ses proches. Quelque 600 sociétés, 514 biens fonciers, 188 voitures, 11 yachts dont 4 volés, 120 millions de dinars et des dizaines de milliers d'objets d'ameublement ont été confisqués, jusqu'au 15 août dernier, selon un rapport de la Commission de confiscation des biens mal-acquis par le président déchu et ses proches.
D'après ce rapport exposé, mercredi, par son président Néjib H'nana devant la commission constitutive de la réforme administrative et de lutte contre la corruption, les biens obtenus avant le 7 novembre 1987 ou acquis par héritage ont été épargnés, conformément à la législation tunisienne et au droit international. La séance a été présidée par l'élu et vice-président de la commission Abderraouf Ayadi en présence de son rapporteur Néjib M'rad. Photo: Archives. Ali Laârayedh dément les propos de Taieb Laâguili. Campagne de boycott du mouton de l’Aïd lancée sur le web. "...les hypocrites qui se la jouent végétariens, se mettent les 5 doigts dans l'oeil, et ils sauront bien de quoi je parle après une blessure musculaire ou des brûlures; sans protéines bonne chance la récup!
" Végétarien, pas végétalien. Nuance... mais je t'explique, tu parles de ce que tu ne connais pas. L'alimentation végétarienne exclut la viande et le poisson, mais autorise les produits laitiers et les oeufs. La dose quotidienne de protéines animales nécessaire est d'environ 60 gr ; pour atteindre cette quantité il faut associer dans un repas deux tiers de produits céréaliers avec un tiers de légumes secs. Le principal danger du régime végétarien est la carence en fer et donc l'anémie.
L'autre danger est le manque de certaines graisses très utiles comme les omega-3 qui sont présentes dans le poisson, or il est prouvé que ces acides gras jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement des cellules nerveuses du cerveau. Liste confidentielle du mouvement dans le corps diplomatique. Le mouvement dans le corps diplomatique semble être prêt.
Une liste est déjà établie qui devrait être rendue officielle incessamment, à moins d’un imprévu de dernière minute. Une première lecture de cette liste laisse entendre qu’elle a été arrêtée sans critères objectifs ni justes puisque plusieurs hauts cadres du ministère des Affaires étrangères se retrouvent écartés malgré leur parcours exemplaire et leur éligibilité à ce mouvement, aussi bien sur le plan administratif que celui diplomatique pur, alors que certains autres « nominés » doivent leur sélection à des considérations partisanes et injustifiées. A titre d’exemple, Abderrazak Kilani, ancien membre du gouvernement de la Troïka et proche du courant islamiste, aurait le privilège de s’approprier le poste de représentant permanent auprès de l’ONU à Genève alors qu’un autre diplomate, qui avait une haute fonction administrative avant d’être nommé ambassadeur sous l’ancien régime, serait affecté à Berne (Suisse).
Noureddine HLAOU. Algérie : Quand Bouteflika joue les entremetteurs. Le premier ministre algérien, Abdelmalek Sallel, visitera la Tunisie dans les semaines à venir.
Une visite chargée de sens à l’heure où les entrevues se multiplient entre Alger et Tunis. Face à la tournure prise par les affaires politiques, mais aussi sécuritaires, internes de la Tunisie, les rencontres Bouteflika-Ghannouchi et Bouteflika-Caïd Essebsi demeurent porteuses d'un message. Discret depuis le 14 janvier 2011, le voisin algérien n’a pu rester de marbre et devait jouer son important rôle géopolitique.
Alors que l’Algérie dément une éventuelle « médiation », le pays a tout intérêt à ce que la crise en Tunisie soit dépassée, afin de conserver son statut dans la région et protéger ses frontières d’une menace terroriste imminente. Le premier responsable politique accueilli par Abdelaziz Bouteflika, après trois mois d’absence lors desquels il était hospitalisé à Paris, était Rached Ghannouchi, leader d’Ennahdha, un parti fort et second du pays d'après les sondages. Synda TAJINE. L'ambassadeur de l'Algérie à Tunis continue l'initiative de Bouteflika.