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Du côté des enseignants et des syndicats d'enseignants

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Devoirs écrits, aide personnalisée, Rased

Syndicats. Refondation : "Temps scolaire : refondation ou relooking ?" - B. Suchaut. "Si le principe même de la concertation et de la négociation est d’arriver à des propositions, qui sans viser le consensus, soient tout de même acceptables pour les acteurs, le risque principal est d’oublier celui qui est le premier concerné et pour qui l’école existe : l’élève. Un second risque est au final que la refondation attendue ne se limite qu’à un relooking". Chercheur associé à l'IREDU, URSP (Vaud), Bruno Suchaut analyse le projet de rythmes scolaires de Vincent Peillon et conclue à la panne... Pour les sociologues qui s’intéressent aux processus de décision politique, la concertation pour la refonte de l’école de la République fournit un objet d’étude particulièrement adapté.

Pour les historiens de l’éducation, cette concertation et la loi qui en découlera s’ajouteront au corpus, déjà bien étoffé, des expériences du passé. Bruno Suchaut. En direct de Mediapart: Vincent Peillon et l’école des enseignants. Peillon veut augmenter les profs... mais pas maintenant. Il n'est "pas digne" que les enseignants ne soient pas mieux rémunérés, a déclaré Vincent Peillon à"Mediapart" vendredi 19 octobre, n'excluant pas de revaloriser leurs salaires dans "deux, trois ans", lorsque la situation budgétaire le permettra. Il n'est pas digne" et "pas juste" de payer nos professeurs comme on les paye, mais aujourd'hui, nous ne pouvons pas" revaloriser leur salaire, a dit le ministre de l'Education nationale. Mais "si nous pouvons à un moment donné - dans deux ans, dans trois ans - commencer à profiler - ça ne peut être que progressif quand vous voyez les masses - une revalorisation financière du métier, nous le ferons", a ajouté Vincent Peillon, interrogé pendant deux heures et demie par des enseignants, des sociologues et des chercheurs.

Il y a environ 850.000 enseignants, dont près de 325.500 professeurs des écoles. "Choix politique" Gel du point d'indice salarial. Peillon : les instits seront les dindons de la farce | L’instit’humeurs. Mine de rien, c’est une petite bombe qu’a lâché le Café Pédagogique en révélant le premier la teneur des propositions faites mardi 16 par le ministre Peillon lors de la concertation qui a débuté cette semaine. Une bombe, peu relayée dans les médias, dont la déflagration n’a pas fini de secouer les enseignants de primaire et qui dévalue nettement la réforme des rythmes scolaires, semant au passage le trouble quant à la méthode Peillon.

Abordant la question des rythmes scolaires, Peillon a confirmé que le mercredi matin serait travaillé, que la journée de classe serait bien ramenée à 5 heures de classe au lieu de 6, et a formulé la proposition suivante : l’heure restante (15 h 30 – 16 h 30) sera prise en charge moitié par les collectivités locales, moitié par les instits, qui feront l’aide aux devoirs à leurs élèves dans leur classe entre 15 h 30 et 16 h 00. Dindons On comprend que le ministre ait eu du mal à trouver qui allait prendre en charge la fameuse 6ème heure d’école. Farce. Cape - Collectif des associations partenaires de l'école publique. Entretien avec François Testu, professeur de psychologie à l’université de Tours, spécialiste de la chronopsychologie. François Testu est également membre du comité de pilotage de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires et président de l’association Jeunesse au plein air. Comment la question des rythmes scolaires a-t-elle fait son entrée dans l’institution scolaire ?

Quand j’ai commencé à travailler sur le sujet des rythmes scolaires, il y a une trentaine d’années, le thème était encore neuf en France. Je ne l’ai pas appréhendé du point de vue de la biologie (qui n’était pas ma discipline) mais de celui de la psychologie. Je me suis intéressé d’abord aux variations périodiques de la fatigue, avant de me consacrer aux effets des rythmes sur la performance intellectuelle – c’est-à-dire l’attention, la vigilance.

Assez rapidement, il est apparu que les résultats concordaient avec ceux des pionniers allemands et anglais de la chronobiologie. Le sujet est difficile. Rythmes scolaires : Vers un allongement du temps d'école pour les élèves et du temps de présence des enseignants (CGT Educ'action 76) Le Ministre de l'Education Nationale annonçait jeudi 11 octobre 2012,l'allongement du temps d'école pour les élèves en revenant aux 9 demi-journées d'école tout en promettant qu'aucun enfant ne devra quitter l'école avant 16h30. Si les vacances ne sont pas touchées, c'est qu'il ne veut pas maintenant ouvrir cette question tout en précisant qu'il ne perd pas de vue cet objectif qui pourrait revenir dans son calendrier plus tard. La précédente réforme sur les rythmes scolaires imposée par Darcos visait la casse des RASED par l'instauration de l'Aide Personnalisée.

L'actuel Ministre n'a pas dit un mot sur les RASED et par conséquent sur la restitution des postes RASED supprimés sous l'ère Sarkozy. Pour les enseignants, cette modification aura un impact sur leurs conditions de travail et leurs conditions de vie. Communiqué de presse de la CGT Educ'action de la Seine-Maritime. Temps scolaire : Peillon à l’épreuve des détails. Passer d’une semaine de quatre jours à une de quatre jours et demi, en théorie, ça paraît simple. D’autant que l’on reviendrait ainsi à la situation existant avant 2008. Mais le diable est dans les détails. Et les discussions peuvent vite devenir infernales. Le ministre de l’Education, Vincent Peillon, qui veut réformer les rythmes scolaires dès la rentrée 2013, est en train d’en faire la pénible expérience. Après les beaux discours de la concertation, célébrant la nécessaire refondation de l’école et les bienfaits du dialogue renoué, on est passé depuis lundi aux choses sérieuses.

Densité. Le ministre veut aujourd’hui alléger ces journées qui font l’unanimité contre elles. Pour cette heure flottante, Peillon a rendu un jugement à la Salomon, en la coupant en deux. Incertitude. Moins sévère, le SE-Unsa estime qu’il faudra des compensations financières : revenir le mercredi va entraîner pour certains professeurs des frais de transport et de garde d’enfants. Véronique SOULÉ. Revue de presse du vendredi 12 octobre 2012. Tout de suite… Deux jours après le discours de François Hollande sur l’école, le ministre de l’Education présentait ses arbitrages au Conseil supérieur de l’éducation (CSE), ainsi que le calendrier serré de la loi d’orientation et de programmation. Des consultations vont s’ouvrir lundi avec les partenaires sociaux et la loi sera présentée à la mi-décembre en Conseil des ministres pour être débattue à l’Assemblée dès janvier.

Après cette intervention au CSE, il a donné une conférence de presse et une interview exclusive au "Monde" sur sa méthode et ses priorités pour mettre en œuvre la refondation de l’école. Il rappelle d’ailleurs que “le temps de l’éducation est un temps long. […] La refondation, ce sont des réformes immédiates, une ambition de moyen terme et un profond changement dans les mentalités, qui prendra nécessairement du temps. ”. Plus tard (ou jamais) “Quand on change les choses, il faut le faire avec le plus de circonspection possible.”. Trinité (laïque) Les rythmes scolaires, peut-on dépasser les lieux communs ? Dans le cadre de la refondation de l’école, la question des rythmes scolaires est mise en avant.

Le nouveau ministre Vincent Peillon en a même fait un de ses chantiers prioritaires. « Je ne crois pas qu’il soit bon pour nos élèves d’avoir beaucoup moins de jours de classe que les autres, et (...) des journées très chargées. (...) Je veux qu’il y ait une réforme profonde du temps scolaire.[1] » Le retour à la semaine de 4 jours et demi devrait être effectif à la rentrée 2013. Le ministre ne se dit pas non plus "hostile" à l’allongement de l’année scolaire sur les vacances d’été. De fait, les « chiffres » sont imparables : 144, c’est le nombre de jours de classe par an d’un écolier français. Elle représente l’année la plus courte en Europe ! 6h… c’est le nombre d’heures de classe par jour à l’école primaire. De multiples commissions nationales se sont penchées sur cette question. De plus, s’interroge-t-on vraiment sur ce qu’on met toujours en avant : « l’heure de cours ». Refondons l'École de la République.

Eloge de l’éducation lente – plaidoyer pour le socle commun ? Joan Domenech Francesch, professeur d’école, militant pédagogique, formateur, membre du Conseil scolaire de Catalogne, est également directeur d’une école à Barcelone, où il s’efforce de mettre en acte, au quotidien, sa pensée éducative. Pour l’auteur, réfléchir sur la notion de temps en éducation est fondamental. « Ralentir implique d’établir des priorités et donc de dégager les questions de base auxquelles consacrer davantage de temps. » Ainsi faut-il penser le temps de manière nouvelle. Nous ressentons tous le manque de temps, pour se réunir, pour traiter les programmes, les élèves manquent de temps pour apprendre, les emplois du temps sont surchargés… L’auteur rattache cette problématique au fonctionnement de notre société. Or il est indispensable de ralentir pour retrouver la qualité, plutôt que la quantité pour tous. Ce temps éducatif doit répondre aux besoins des élèves, favoriser l’émancipation, le bonheur et la culture des citoyens.

Like this: J'aime chargement… Rythmes scolaires : et les programmes ??? | L’instit’humeurs. (c) Martin Vidberg Douze heures à peine après sa nomination, Vincent Peillon a fait sa première annonce en tant que ministre de l’Education Nationale, à la matinale de France Inter hier jeudi 17 mai : à la rentrée 2013, les 6,6 millions d’élèves de primaire vont travailler à nouveau 5 jours par semaine. La semaine de 4 jours, instaurée par Darcos en 2008, n’aura duré que l’espace d’un quinquennat.

Evidemment cette annonce est éminemment symbolique. Peillon, numéro 3 du gouvernement, veut montrer qu’il se met au travail immédiatement, suivant la feuille de route fixée par le nouveau Président, sur un sujet qui figurait dans le programme de campagne de Hollande et qui concerne l’école primaire, dont ce dernier avait dit qu’elle serait sa priorité. Un sujet, aussi, ce n’est pas anodin, qui concerne toute la communauté éducative (enfant, parent, prof) et bien au-delà (collectivités locales, associations, lobbys divers…).

Une manière de mettre l’école au cœur du débat sociétal, comme prévu.