background preloader

Art libre / CC / propriété intellectuelle

Facebook Twitter

Une autre photo de la guerre du web. Passée la dimension policière de l'évènement, l'affaire MegaUpload a ravivé les débats sur la gestion des droits d'auteur sur Internet. Une problématique traversée par de fortes tensions ; qui touchent en particulier les droits des photographes. Avec quelques grands acteurs aux propositions radicales, comme celle consistant à instaurer un "permis de photographier". Comme l’explique la Quadrature du Net, la place qu’avait pris le site MegaUpload dans le paysage numérique peut être considérée comme une conséquence de la guerre au partage conduite par les industries culturelles au nom de la défense du droit d’auteur : MegaUpload est un sous-produit direct de la guerre menée contre le partage pair à pair hors-marché entre individus.

Après avoir promu une législation qui a encouragé le développement des sites centralisés, les lobbies du copyright leur déclarent aujourd’hui la guerre [...] On comprend dès lors que les photographes professionnels soient sur la défensive. Le piratage tue. 20juil Cet article n’est pas sponsorisé par HADOPI ni par le gouvernement, je suis le premier à cracher sur leur politique de répression ridicule, leurs spots à deux balles et leur incapacité à se poser les vraies questions – et donc à proposer les vraies réponses. Je suis énervé, vous n’aurez que des chats tristes pour illustrer cet article Non, c’est en passionné d’innovation et des faussement appelées « nouvelles » technologies que j’écris.

Quand on parle de piratage, personne n’est innocent. Et même, quand on demande au pirate pourquoi il pirate, ses raisons sont souvent bonnes, à mon sens, et de toute façon, un produit piraté ne correspond pas à un produit non-acheté. Non, c’est un raccourci trop facile quand de telles raisons peuvent être données. Les voilà en vrac, celles que j’ai entendues çà et là ou défendues moi-même : La culture est trop chère. D’accord, admettons. Je vous avais prévenu Si chaque application était une success-story à la Angry Birds, cela se saurait. France Brevets fait de l'Etat un marchand de propriété intellectuelle. Copyheart : un amour de licence libre. Magie de la sérendipité, je suis tombé plus ou moins par hasard sur la licence (ou plutôt sur la non-licence) libre la plus charmante qu’il m’ait été donné de rencontrer à ce jour : le ♡Copyheart.

Son inventeur s’appelle Nina Paley, une activiste éminente de la Culture libre, qui s’est distinguée comme artiste en créant le magnifique film d’animation Sita sings the blues (sous licence CC-BY-SA) et qui s’attache à penser la propriété intellectuelle autrement sur son site QuestionCopyright. Nina s’est lancée depuis quelques mois dans un nouveau projet, en créant un blog BD mettant en scène sous forme de strips en 3 cases deux petits personnages, Mimi and Eunice, que vous avez déjà peut-être vus dans cette vidéo en faveur du partage "Copying is not theft".

Les aventures de Mimi and Eunice portent sur des sujets variés, en fonction de l’humeur de Nina, mais certains strips aiguillonnent joliment la propriété intellectuelle et ses dérives, comme celui-ci par exemple : Par Nina Paley. Q. R. Q. L'eG8 suspecté de violation de droits d'auteur. Le respect absolu du droit d'auteur est un exercice plus difficile qu'il n'y paraît, même pour les tenants de la ligne dure.

Dix jours après la tenue du premier forum international consacré à Internet, l'inadéquation du droit d'auteur à l'ère du numérique réapparaît à la faveur d'une probable violation des droits d'auteur de deux artistes diffusant leur musique via la plate-forme française Jamendo. L'affaire a été révélée par Xcyril sur les forums du site web spécialisé dans la musique libre, puis relayée par un autre membre, Chefgeorges, dans un autre sujet. Les deux internautes ont constaté que des passages de certaines pistes réalisées par Ehma (qui n'est plus lié à Jamendo PRO, préférant la licence art libre) et Revolution Void ont été utilisés pour sonoriser une vidéo promotionnelle utilisée dans le cadre du forum eG8.

Chefgeorges indique sur le forum de Jamendo avoir contacté les deux artistes, mais seul Revolution Void a pour le moment répondu au mail. Et maintenant ? Pirater n’est pas voler, en sept mythes. Pirater n’est pas voler. Le vol enlève l’objet original, le piratage le duplique: Pirater, c’est donc plutôt comme photocopier un livre à la bibliothèque ou vite graver une copie d’un CD qu’on nous a prêté. Je suis atterrée de voir à quel point le lavage de cerveau opéré par la grosse machine a faire du fric de l’industrie du film et de la musique a été efficace: nombre de personnes dans mon entourage avalent tout rond l’affirmation selon laquelle le téléchargement d’oeuvres protégées par le droit d’auteur est un crime comparable (si ce n’est pire!) À aller se servir dans le porte-monnaie des artistes. Ce n’est pas gagné d’avance: le lavage de cerveau à fonctionné — à force de répéter les choses, les gens finissent par y croireles raisonnements et les statistiques n’ont que peu de poids face à un adversaire qui manipule l’émotionnella loi reste la loi, et le non-respect du droit d’auteur est illégal.

Mais ne nous décourageons pas. Mythe #1: “pirater, c’est voler” Tim O’Reilly David Weinberger. La communauté Linux veut se protéger des brevets abusifs. Créé avec l’aide de « sponsors » comme la Linux Fondation, l’Open Invention Network et le Software Freedom Law Center, Linux Defenders est un groupe de pression et de réflexion qui veut éliminer ce que ses membres nomment « les brevets de piètre qualité » portant sur le système d’exploitation Linux, mais aussi les logiciels et les innovations technologiques en général.

Constitué de trois sections principales, ce groupe compte réunir des éléments matériels afin de prouver qu’un brevet déposé devant le USPTO (United State Patent and Trademark Office) concernant un logiciel ou une innovation n’est pas toujours justifié. Linux Defenders compte collaborer efficacement avec l'office américain afin qu'il évite d’accorder à tord des brevets, faute de temps et de connaissance pour les réfuter. Toutes les contributions sont les bienvenues pour aider ce programme à remplir ses objectifs, même si ce groupe vise dans l’immédiat à se focaliser sur les brevets déposés aux Etats-Unis. Empocher 30 M$ ou s’acharner sur la vérité?

Hier soir, j’ai écouté le film Flash of genius qui raconte la vie de Robert Kearns. Cet homme a inventé l’essui-glace intermittent. C’était à l’époque, une révolution! Comme il était un grand rêveur et un peu naïf (comme beaucoup de créateurs / inventeurs), il pensait pouvoir produire son invention et la vendre au Big Three, en particulier à Ford. David contre Goliath Long story short, il se fait avoir par Ford qui lui pique son invention. La vérité, tout simplement Kearns ne voulait qu’une chose : que Ford avoue publiquement lui avoir piqué son idée.

Évidemment, se battre contre Ford n’a rien d’une fête d’enfants avec des ballons. Se battre ou non? Alors sachant tout ça, qui aurait accepté une des offres? Perso, je ne sais pas. **T'aimes ce billet? Categorie: Articles - Réflexions, Entrepreneurship 23 comments » Home : le chef d’oeuvre de Yann Arthus Bertrand, la trahison de Luc Besson. Le dernier film de Yann Arthus Bertrand, Home, sorti en simultané dans plus d’une centaine de pays, diffusé le 5 juin en prime time sur plus d’une centaine de chaînes de télévision, et disponible gratuitement sur YouTube, laisse dans le monde digital le sentiment d’une vaste opération de Green Washing de la part de Luc [...] Le dernier film de Yann Arthus Bertrand, Home, sorti en simultané dans plus d’une centaine de pays, diffusé le 5 juin en prime time sur plus d’une centaine de chaînes de télévision, et disponible gratuitement sur YouTube, laisse dans le monde digital le sentiment d’une vaste opération de Green Washing de la part de Luc Besson, son producteur.

Il est capital, essentiel, indispensable, de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Un film indispensable Le film est magnifique du point de vue graphique. Les émissions “La Terre vue du Ciel” nous avaient déjà habitué au style et à la patte de Yann Arthus Bertrand, mais dans ce film, l’artiste écolo s’est surpassé. Le futur du copyright et le futur des droits intellectuels. Francis Gurry, directeur général de l’Organisation Mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI) a fait vendredi dernier une conférence invitée sur The Future of Copyright.

Après l’intervention de la Commissaire européenne Nellie Kroes au Forum d’Avignon, et dans la lignée de l’intervention de Lawrence Lessig à l’OMPI, cette conférence marque un tournant historique. Au plus niveau, les responsables des politiques du copyright prennent conscience qu’il va falloir le réformer en profondeur, le réorienter, ou en faire son deuil. C’est une évolution qu’il faut saluer, aider, accompagner et défendre contre les contournements en cours des organisations multilatérales au profit de négociations bilatérales (les accords commerciaux et de partenariat économique) ou plurilatérales entre amis du fondamentalisme propriétaire (ACTA). Mais il faut également souligner qu’elle ne peut représenter qu’une partie d’une politique moderne des droits intellectuels. Je ne sais pas, bien sûr, si M. Combien de grands écrivains bloqués à la frontière par le droit d'auteur ?

Pourquoi certains livres ne sont-ils pas traduits alors que tout porte à croire qu’ils le méritent ? A contrario pourquoi d’autres livres connaissent de nombreuses traductions malgré le caractère très confidentiel de leur sujet et donc de leur audience potentielle ? Pour les uns comme pour les autres à cause du droit d’auteur. Un droit d’auteur qui selon le cas (et le choix) peut décourager ou encourager, nous dit ici Karl Fogel, qui est bien placé pour en parler car ses deux livres, le premier sous licence GNU General Public License et le second sous licence Creative Commons By, ont connu spontanément de nombreuses traductions[1] Et nous aussi à Framasoft, nous sommes bien placés pour en parler, car lorsque nous décidons d’entamer un long projet de traduction via notre groupe de travail Framalang, la condition sine qua non est que la licence de l’ouvrage original nous y autorise explicitement.

Le conte des deux auteurs : pourquoi l’un est traduit et l’autre pas. Le contrat d’édition, ce fossile vivant… J’ai le très grand honneur aujourd’hui de publier un article sur le site Nonfiction, au sein d’un dossier "Pourquoi les éditeurs français courent à leur perte". Je remercie à la rédaction d’avoir accepté ce texte et tout particulièrement @Remimathis d’en avoir coordonné la réalisation.

J’ai écrit cet article en réaction à une grande partie de la doctrine juridique dominante, qui répète à longueur de journées d’étude et d’articles que le contrat d’édition, tel qu’il existe dans le code, pourra s’adapter aux mutations provoquées par l’environnement numérique sans connaître de refonte de ses principes fondamentaux. J’ai la conviction que c’est faux et que le contrat d’édition est aujourd’hui à réinventer. Certains s’y emploient courageusement, tandis que l’immense majorité des éditeurs s’en tiennent à une conception "fixiste" du contrat d’édition, qui engendre de plus en plus de frictions avec le premier maillon de la chaîne du livre : les auteurs.

Fish Fossil. Dinosaurs. Like this: Albert Jacquard démonte le concept de 'Propriété Intellectuelle' Houellebecq sous licence Creative Commons ! La carte et le territoire est le dernier roman de Michel Houellebecq et l’un des plus attendus de la rentrée littéraire 2010. Or le 2 septembre 2010, avant même sa parution le 3, le journaliste Vincent Glad révélait que l’œuvre était entachée d’un plagiat de Wikipédia (en l’espèce des articles sur Frédéric Nihous, la mouche domestique et Beauvais).

Dès le 6 septembre, Michel Houellebecq répliquait dans une vidéo de Joseph Vebret. Ce qui est fondamentalement important dans cette réplique, c’est que loin de nier les faits, elle les confirme, les justifiant par un argumentaire littéraire se basant en particulier sur d’illustres prédécesseurs comme Perec et Borges. Une qualification juridique : l’œuvre composite La qualification juridique d’œuvre composite est décrite dans l’article L. 113-2 alinéa 2 du Code de la propriété intellectuelle (CPI) : Est dite composite l’oeuvre nouvelle à laquelle est incorporée une oeuvre préexistante sans la collaboration de l’auteur de cette dernière.

L'enseignante Christine Mytko ou l'exception qui devrait être la règle. Pirates De l'Internet, Unissez-Vous ! « Mais qu’est-ce que tu fous encore devant ton ordi ! N’oublie pas que tu m’avais promis d’aller avec moi au MAXXI ! Remue-toi, on est déjà en retard… » Fichtre alors, je ne m’en souvenais effectivement pas ! De plus ou moins bonne grâce me voici donc en train d’accompagner N. au MAXXI. Mais qu’est-ce donc que ce MAXXI ? Situé à Rome, il s’agit du nom donné au tout nouveau « musée national des arts du XXIe siècle » - contracté, ça donne donc MAXXI - dédié à toutes les formes de création de l’art contemporain[1] Ceci étant dit, j’étais quand même curieux de voir ce que donnait ce musée. Je confirme. Mais force est de constater que cela ne fait pas le mien. Finalement, l’intérêt principal reste encore de partager cela avec quelqu’un en lui demandant à chaque fois ce qu’il en pense.

Tiens, voilà justement N. qui me demande mon impression générale au sortir de la dernière salle. Et c’est à ce moment-là que je remarque une bien étrange affiche qui recouvre tout le mur de la cafétéria du musée. La symphonie de l’open source » Article » OWNI, Digital Journalism. Alors que les grandes oeuvres symphoniques sont tombées dans le domaine public, leurs arrangements et enregistrements disponibles dans le commerce sont toujours régentés par le copyright. Musopen ouvre une brèche pour libérer ces trésors culturels. Que les amoureux de la musique prennent note : la bibliothèque de musique classique libre de droits Musopen a besoin de vous pour libérer bon nombre de symphonies emprisonnées par le copyright. Musopen cherche à résoudre un problème bien difficile : alors que les symphonies écrites par Beethoven, Brahms, Sibelius ou encore Tchaïkovsky sont tombées dans le domaine public, de nombreux enregistrements et arrangements des ces oeuvres restent sous le coup du copyright.

Crowdfunding symphonique Pour en finir avec cette injustice, Musopen demande donc à sa communauté de se rassembler pour pouvoir embaucher un orchestre de niveau international afin d’enregistrer de superbes interprétations de ces symphonies. Que le partage se fasse ! [ITW] Didier Lockwood: “Internet, c’est une vraie bouée de sauvetage” » Article » OWNImusic, Réflexion, initiative, pratiques.

Entretien avec le jazzman français Didier Lockwood, au cours duquel sont abordés les thèmes de la création artistique, de l'éducation musicale, de la valeur de l'art, mais aussi sa mission auprès du ministre de la Culture. Didier Lockwood est l’un des jazzmen français ayant contribué à faire reconnaître l’école de violon jazz française dans le monde. Issu de la génération de Stéphane Grappelli et Jean-Luc Ponty, il est actuellement vice-président du Haut Conseil de l’Education Artistique et Culturelle.

Nous l’avons rencontré pour évoquer son expérience avec le CMDL, l’école de violon et de musiques actuelles qu’il a créée il y a maintenant onze ans en parallèle de sa carrière très dynamique. Avant l’interview, Didier Lockwood confie qu’il travaille actuellement sur un projet intéressant. “Le ministre m’a mandaté pour cette mission qui consiste à travailler sur les conservatoires et j’ai demandé d’élargir cette mission à l’Education Nationale. 10-15 ans. Cela va de soi. Libération du film d'animation Sita Sings the Blues. Petites précisions sur les licences Creative Commons par Nina Paley.

Philippe Aigrain » Le partage est légitime. Piratage ou usage commun ? « ®om's blog - Iceweasel. Propriété intellectuelle et croissance : la remise en question ? - Numerama - Iceweasel. Le piratage détruit les emplois- Ecrans - Iceweasel. Il faut repenser la propriété intellectuelle. Dis papa, c'est quoi une « œuvre culturelle libre » ? - Framablo. Creative Commons : les bandes dessinées - Free Culture - Framaso.

.bodycard xxxx