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Prisons : les surveillants refusent une meilleure cantine pour les détenus. Une révolution pour le quotidien des 66.445 détenus des prisons françaises : l’administration pénitentiaire a figé depuis dimanche le tarif de 200 produits d’usage fréquent vendus dans les cantines. Les prisons de Rhône-Alpes sont les premières à appliquer la mesure. Cette amélioration pour les détenus réclamée par les associations et évoquée dans des rapports publics, est vivement critiquée par des syndicats de surveillants, pour qui les prisons deviendraient des « Fouquet’s ».

Dans le langage carcéral, la « cantine » n’est pas le lieu de restauration mais le magasin interne, où les détenus peuvent acheter ou commander des produits alimentaires, des journaux, du tabac ou encore des vêtements. Ce qui a tout d’un commerce en milieu carcéral n’est pourtant pas soumis aux lois du marchécomme l’explique François Korber, ex-taulard et président de l’association Robins des Lois, qui milite pour l’amélioration des conditions de détention : » C’était un véritable racket institutionnel. L'absence de contrat de travail en prison n'est pas inconstitutionnelle. La campagne. Prison ferme et récidive : l’angle mort – Marianne – 01/03/2013 | Cabinet d'avocat Marie Dosé - Paris 1er. Vu de l’intérieur : un détenu nous montre son quotidien dans une prison pour sans-papiers. La police a débarqué parce qu’elle cherchait des gens qui faisaient de la contrebande. Nous n’avions rien à voir avec ce trafic, mais la police nous a quand même demandé nos papiers d’identité.

Comme nos cartes de séjour avaient expiré, ils nous ont menotté comme si nous étions des bandits et embarqués dans des fourgons. On nous a emmenés au ministère de l’Immigration, puis transférés dans la prison de Aspropyrgos, dans le nord d’Athènes, sans aucun jugement. On était à 20 dans une cellule de 5m² et on ne pouvait même pas voir le jour.

Je suis diabétique léger, et on ne me donnait pas de médicament. Sebastian, 12 ans, détenu dix-huit jours à Fleury. «C’est très probablement une première en France», estime Marie Derain, la Défenseure des enfants (et adjointe du Défenseur des droits, Dominique Baudis), pour qualifier les dix-huit jours passés à l’été 2012 par un Rom de 12 ans, arrêté pour vol, dans le centre pour jeunes détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Or, en France, l’incarcération des mineurs de moins de 13 ans est interdite. C’est l’histoire d’une incroyable succession d’approximations ayant abouti à la confusion entre deux mineurs. Apparence. Tout commence par l’interpellation, en janvier 2012, d’un jeune déclarant s’appeler «Raoul Stan».

Un premier rapport mentionne sans l’étayer la date de naissance du 1er janvier 1998, sans doute parce que s’il a 14 ans, il pourra être placé en détention. A la suite de la retenue judiciaire, l’enfant affirme avoir 11 ans, mais personne ne semble l’entendre. Il réapparaît le 30 juin après une interpellation, encore pour un vol près d’un distributeur de billets. Le corps incarcéré.

"Vive la surpopulation carcérale" Belgique Parmi les intervenants à un récent colloque consacré à la surpopulation carcérale, Vincent Spronck, le directeur de la prison (maison d’arrêt) de Forest a fait sensation. Auteur d’un discours délibérément provocateur, le courageux fonctionnaire a mis le doigt là où cela fait mal. Selon lui, la surpopulation arrange tout le monde et répond à quatre fonctions "très utiles car elles permettent aux différents acteurs de ce système chaotique dont je fais partie de fonctionner" . "Si nous prenions , écrit-il, l’exacte mesure du drame que peut être pour un détenu de vivre à trois, 23 heures sur 24, dans une cellule insalubre de 9 m² et d’être soumis à un règlement peu compréhensible, nous ne pourrions écrouer comme nous le faisons [ ], les magistrats ne pourraient plus travailler de manière indépendante de certaines contingences, l’écrou ne serait plus cette banale opération administrative routinière [ ].

Un cache-sexe M. Quatrième fonction, scande M. Le constat est terrible. A méditer. Le blog de Christiane Taubira: A propos de la surpopulation carcérale. Déviance en société libertaire. Prisons: record de détenus, l’Etat condamné pour les Baumettes | Contre tous les lieux d'enfermement. La ministre de la Justice veut lutter contre la surpopulation carcérale et améliorer le sort des détenus, mais le nombre de prisonniers dépasse tous les records et l’Etat s’est encore fait taper sur les doigts vendredi pour le délabrement de la prison marseillaise des Baumettes. Au 1er décembre, selon les statistiques mensuelles de l’administration pénitentiaire publiées vendredi, il y avait 67.674 détenus, nouveau record historique (le précédent avait été atteint au 1er juillet, avec 67.373 prisonniers).

Le nombre de places étant de 56.953, le taux d’occupation moyen des quelque 240 établissements ou quartiers pénitentiaires est de 118,8% et augmente lui aussi (118% au 1er novembre). Dans 10 établissements, ce taux dépasse les 200%, un détenu sur deux dort sur un matelas posé sur le sol. Rats, cafards, araignées et cloportes, douches crasseuses, pas de lumière dans certaines cellules faute d’ampoules… le constat était accablant. Traitement dégradant. La liberté en détention, comme si de rien n'était. - a-mox.overblog.com. Bienvenue à tous et à toutes, C’est le premier article de ce tout jeune blog, alors j’ai longuement hésité : Valait-il mieux commencer par une critique amère du traitement médiatique de ce qu’il est convenu d’appeler « le cas des Baumettes » ou par une longue et fastidieuse présentation des raisons pour lesquelles j’ai décidé de me mettre à écrire (en public) ?

Après avoir tergiversé et avoir consulté les plus hautes autorités je décidais de commencer par le récit d’une récente expérience, c’est à la fois personnel et (je l’espère) un peu universel. Donc comme ma courte bio vous l’explique, je fais partie du Genépi. Pour ceux qui ignorent le sens de cet acronyme (qui est aussi le nom d’une belle fleur sauvage) le Génépi est le Groupement Etudiant National pour l’Enseignement aux Personnes Incarcérées. Si je vais, de manière aussi concise que possible, vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’adhérer à cette association c’est donc pour vous raconter ma première entrée en détention. Suicide: les pires prisons d'Europe sont françaises.  MegaCombi.

Baumettes : le tribunal "a oublié le plus dangereux" Nicolas Ferran, responsable juridique à l'OIP (Observatoire international des prisons) fait part de sa déception par rapport à la décision du tribunal administratif, la jugeant minimaliste à l'égard de l'administration pénitentiaire de la prison des Baumettes. Marsactu : Vous ne semblez pas satisfait du jugement rendu par le tribunal administratif.

L'urgence a pourtant été reconnue, contredisant la garde des sceaux Christiane Taubira... Nicolas Ferran : Nous sommes très mitigés. Le juge a certes considéré qu'il y avait une atteinte à la dignité des détenus et des conditions de détention inhumaines et dégradantes, mais il n'a fait que reprendre les constats réalisés par le contrôleur général des lieux de privation des libertés Jean-Marie Delarue. Il n'a donné aucune injonction en termes de date pour faire cesser les troubles. De nombreux points ont été écartés. C'est au final une vraie désillusion. Quelle décision allez-vous prendre ?

La Réinsertion m'a tuer. L'état effroyable des Baumettes examiné par le juge des référés de Marseille. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Franck Johannès L'affaire ne pouvait pas en rester là : après le constat du contrôleur général des lieux de privation de liberté sur l'état effroyable de la prison des Baumettes, à Marseille (Le Monde du 7 décembre), l'Observatoire international des prisons (OIP) a déposé deux référés devant le tribunal administratif de Marseille, dont le premier devait être examiné jeudi 13 décembre, pour que soient prises des mesures énergiques. Le contrôleur général, Jean-Marie Delarue, a rendu public le 6 décembre un rapport accablantsur les conditions de vie des 1 700 détenus des Baumettes : des rats et des cafards à tous les étages, des cellules en ruine, des fils électriques qui pendent alors qu'il pleut à l'intérieur, un détenu réduit à boire l'eau des toilettes faute de robinet… "Il faut saluer l'existence du contrôleur général et la façon exemplaire dont Jean-Marie Delarue l'a rempli, indique Nicolas Ferran, juriste à l'OIP.

Message de la mère d’un détenu de Fleury-Mérogis | Contre tous les lieux d'enfermement. Je voudrais alerter les médias sur la situation de mon fils Ilan (20 ans) qui est détenu depuis Janvier 2012 à la Prison de FLEURY MEROGIS. Mon fil Ilan est en détention provisoire. C’est la première fois qu’il est incarcéré. Son avocat ne fait absolument rien… Comme les choses n’avancent pas, je compte m’enchaîner devant le Ministère de la Justice, prochainement. Le Juge d’instruction, fait traîner les choses en longueur et mon fils aurait dû sortir de sa détention provisoire au bout de 8 mois. Apparemment l’enquête dure encore et la Greffière de su Juge d’instruction que j’ai eu au récemment au téléphone m’a dit que c’est le juge qui décidait de clore le dossier et que pour mon fils cela pouvait jusqu’à 3 années et même au-delà. Je ne comprends pas l’attitude du Juge car pendant ce temps mon fils perd espoir et moi aussi. En Juin dernier, Ilan est déféré devant le Juge des Liberté à Paris et à son retour à la prison s’est fait copieusement tabassé par 4 gardiens gratuitement.

Un retenu du CRA de Vincennes en prison pour avoir été tabassé par les flics | Sans Papiers Ni Frontières. Un retenu du CRA de Vincennes en prison pour avoir été tabassé par les flics Walid, un retenu du CRA 3 de Vincennes, a été tabassé par les flics le vendredi 21 septembre. Il avait tenté de se suicider une semaine auparavant car les flics et le médecin refusaient de l’emmener à l’hôpital, alors qu’il se plaignait de violentes douleurs au ventre après avoir avalé des couverts en plastique cassés. Quand il a finalement été emmené à l’hosto après s’être pendu, les médecins l’ont directement renvoyé au centre sans autres soins que les éternels calmants, bien qu’ils aient constaté par scanner la présence du plastique dans son ventre. Apparemment, une embrouille avec l’infirmière quelques jours plus tard a entraîné l’altercation avec les keufs. Le 15 septembre « Avant-hier y’avait un mec qui s’est pendu, heureusement on était là on a fait le possible pour le sauver, mais il était presque fini, après les policiers sont venus.

Le 22 septembre « Ca a mal tourné avec les policiers. Presidio Modelo in Cuba and the panopticon idea. The Panopticon is a type of prison building designed by English philosopher and social theorist Jeremy Bentham in 1785. The concept of the design is to allow an observer to observe (-opticon) all (pan-) prisoners without the prisoners being able to tell whether they are being watched, thereby conveying what one architect has called the “sentiment of an invisible omniscience“. There has been so many books and essays that are focused on the panopticon, not only as an architectural form and type, but deeper, in the way that it acts to obtain power “of mind over mind“, as Bentham quotes.

Taken from a serie of letters written in 1787 by Jeremy Bentham: The general ideas of it are: The building is circular, the apartments of the prisoners occupy the circumference. Taking a look at the wiki entry for Panopticon, we found references to Presidio Modelo in Cuba and get curious about the site. Presidio Modelo is located in the Isla de la Juventud in Cuba, the second-largest Cuban island. Like this: Comment un enfant de 12 ans s'est retrouvé à Fleury-Mérogis. Seul en cellule, "isolé des autres détenus", un garçon de 12 ans a expérimenté, entre autres, "l'invasion des punaises de lits" qui accompagnent le quotidien des détenus de Fleury-Mérogis.

Incarcéré le 1er juillet et remis en liberté mercredi 18 juillet, ce jeune Roumain aura passé 17 jours en prison, alors qu'il n'aurait jamais dû y mettre les pieds. François Bès, coordinateur régional Ile-de-France pour l'Observatoire international des prisons (OIP), s'en afflige : "La France a illégalement incarcéré un enfant de moins de 13 ans". Deux mois ferme pour "vol avec violence sur personne vulnérable" Selon la loi française, en effet, un enfant de moins de 13 ans ne peut être incarcéré. Mais voilà. Ses parents ont fourni à la justice des documents attestant que leur fils est âgé, selon les documents, de 12 ou 13 ans.

En prison, "plusieurs personnes ont dit qu'il avait moins de 13 ans" Qui est responsable ? S'il y a eu erreur, qui est responsable ? "La justice fait avec ce qu'elle a" Le portable en prison : mobile d'évasion. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Stéphanie Marteau. Illustrations Anna Parini Le film est toujours visible sur Internet. Il montre une poignée de détenus chauffés à blanc qui affrontent des surveillants en tenue d'intervention.

Les coups de matraque pleuvent. Théoriquement, les prisonniers sont censés n'utiliser que les cabines mises à leur disposition dans les cours de promenade. Une vaste opération de fouille a été menée, le 6 août dernier, à la maison d'arrêt de Seysse. A 44 ans, Patrick en a passé treize derrière les barreaux. Normalement, une procédure pénale devrait être engagée mais, dans les faits, les parquets, engorgés, ne poursuivent pas toujours. Mais en prison, le portable n'a pas qu'une vocation sociale.

Et les centrales, soumises à un régime de sécurité renforcé puisqu'elles accueillent pour de longues peines les détenus les plus difficiles, ne font pas exception. "En prison, il y a des gens qui ont de l'argent. Stéphanie Marteau. Exemple de violences ordinaires de matons à la prison de Champ-Dollon. L’agent de détention a du en découdre avec un détenu en 2010, lui cassant le nez. Il a été condamné à 90 jours-amende avec sursis. Pour avoir cassé ne nez d’un détenu apparemment récalcitrant, un gardien de la prison de Champ-Dollon a écopé d’une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis, révèlent «Le Matin» et la «Tribune de Genève». La justice reproche à ce maton, qui possède 23 ans de service et n’a aucun antécédent judiciaire, d’avoir fondu sur le prisonnier «qui ne bougeait pas et ne se dirigeait pas vers lui, selon l’ordonnance pénale de condamnation.

C’est visiblement le prévenu qui a marché vers le détenu et lui a porté immédiatement deux coups au visage, le faisant reculer». Pour le ministère public, les images de vidéosurveillance du 23 octobre 2010 ne laissent pas de place au doute et accablent le gardien. «Il manque le début de l’altercation provoquée par le détenu, assure l’homme de loi, qui va jusqu’à s’interroger sur une possible «cabale» contre son client. Like this: Sortir de prison avec 30 euros en poche : vous avez dit réinsertion ? Olivier – le prénom a été modifié – a été détenu au centre pénitentiaire d’Annœullin (Nord) pendant treize mois. Il est sorti de prison le 30 avril dernier, un bracelet électronique à la cheville et 30 euros en poche.

Pourtant, son compte en prison contenait 1 300 euros, fruit de son travail en détention. Et son aménagement de peine sous bracelet électronique lui avait été octroyé « en vue de favoriser sa réinsertion ». Un pouvoir discrétionnaire A l’inverse des sortants de prison en fin de peine, les détenus qui sortent en aménagement de peine (semi-liberté, placement extérieur, placement sous surveillance électronique...) ne se voient pas nécessairement remettre l’intégralité des sommes présentes sur leur « compte nominatif » (compte interne à la prison) à leur sortie. Un pouvoir discrétionnaire utilisé diversement selon les directions d’établissements, comme Olivier a pu en faire l’amère expérience. Détenu, il pouvait acheter via la « cantine »... Une erreur dans son « billet de sortie » Guide du prisonnier. Vue sur la prison. CARCEROPOLIS.

A l'ombre de la République. Violences pénitentiaires au Centre de Détention de Roanne. Grève des matons ? Feu aux prisons ! Mutinerie à la prison de Seysses - Toulouse. Les centres éducatifs fermés à leur juste place (481. La prison, mémoire de la Syrie d’Assad.