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Libye-France

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"La voix de la France a disparu dans le monde" LE MONDE | • Mis à jour le | Par le groupe "Marly", un collectif qui réunit des diplomates français critiques Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy. En choisissant l'anonymat, ils ont imité le groupe Surcouf émanant des milieux militaires, dénonçant lui aussi certains choix du chef de l'Etat. Le pseudonyme collectif qu'ils ont choisi est "Marly" – du nom du café où ils se sont réunis la première fois. Ceci est leur premier texte public. La manœuvre ne trompe plus personne : quand les événements sont contrariants pour les mises en scène présidentielles, les corps d'Etat sont alors désignés comme responsables. Or, en matière diplomatique, que de contrariétés pour les autorités politiques !

Impulsivité ? Amateurisme ? Préoccupations médiatiques ? Manque de cohérence ? Libye : "La France a vendu des armes à un fou" La répression a fait plusieurs centaines de morts en Libye. Face à cette révolution, une fois de plus, la France est restée aveugle. Le soutien sans faille aux dictateurs de la région, la collusion nous rendent maintenant muets. Notre ministre des Affaires étrangères plombée par les affaires ne s’exprime ni sur la Tunisie, ni sur l’Egypte, ni sur la Libye. Les tentatives de réhabilitation de Kadhafi, illustrées par sa visite d’Etat en France en 2007, ont fait long feu. A l’époque, Nicolas Sarkozy n’hésitait pas à se réjouir des importants contrats signés avec la dictature libyenne. Le Président évoquait une dizaine de milliards d’euros de contrats. Un accord nucléaire étudiant la possibilité d’installer un réacteur nucléaire en Libye pour fournir l’énergie à la désalinisation de l’eau de mer était alors sérieusement envisagé par la France.

Dans le lot des contrats promis en décembre 2007, figuraient des contrats d’armements. Des exportations interrompues en urgence. Coupables complaisances à l'Ouest avec Kadhafi. Ollier met en cause les sites d’info, Plenel lui répond | Public Sénat. Patrick Ollier s’est expliqué hier sur Public Sénat sur ses relations avec le régime Libyen. Le ministre des Relations avec le Parlement met en cause les sites Internet qui « vont chercher leurs informations dans les caniveaux ». Selon Edwy Plenel, directeur de Mediapart, « cette haine d’Internet est une haine de la démocratie ». Entretien. Patrick Ollier a mis en cause hier sur Public Sénat les sites Internet. « Il faut lire les .fr. En attaquant plus particulièrement les « .fr », Patrick Ollier cherche-t-il à instaurer une différence entre la presse en ligne, qui serait moins fiable, et la presse plus traditionnelle ? Mediapart explique que le groupe d’électronique Thalès, spécialisé dans l'aérospatial, la défense et les technologies de l'information, avait demandé des investigations sur le rôle de Patrick Ollier dans un marché libyen.

Deuxièmement, Michèle Alliot-Marie avait prétendu qu’elle était en vacances en Tunisie. Patrick Ollier, le coureur de fonds libyens » Article » OWNI, Digital Journalism.