background preloader

Moyen-Orient & Maghreb

Facebook Twitter

International : La Jordanie déploie des batteries Patriot contre Damas. Le royaume hachémite veut sécuriser sa frontière mais aussi protéger Israël contre d'éventuelles attaques aériennes menées depuis la Syrie.

International : La Jordanie déploie des batteries Patriot contre Damas

La Jordanie s'apprête à déployer au nord du royaume hachémite quatre batteries antimissiles Patriot pour protéger son territoire, mais aussi Israël, contre des attaques aériennes à partir de la Syrie, révèle un expert militaire européen au Moyen-Orient. Les Patriot doivent être livrés par l'Allemagne, aux termes d'une opération encouragée par les États-Unis, qui ont vendu ce système de défense anti-aérien à Berlin, après la guerre du Golfe, en 1990. Pour les revendre au gouvernement jordanien, qui en a fait la demande auprès de l'ambassade d'Allemagne à Amman, Berlin a dû obtenir l'aval de Washington, conformément aux règles en vigueur en matière de revente d'armes par un État.

En coulisses, l'État hébreu a fortement œuvré pour que cet arrangement à quatre puisse être conclu. Menaces en mai 2011 Mission secrète de protection. International : La longue agonie de Homs, sous les bombes d'el-Assad. Dans le quartier rebelle de Bab Amro, à majorité sunnite, les morts s'ajoutent aux morts.

International : La longue agonie de Homs, sous les bombes d'el-Assad

C'est une ville au bord de l'agonie qui attend péniblement la mort sans calmant ni anesthésie. Homs, décrite par ses habitants, ressemble à un mauvais cauchemar qui ne veut pas s'arrêter. «Ce matin, dès six heures, l'armée syrienne a recommencé à nous attaquer à l'artillerie lourde. Parfois, on entend plus de 20 détonations par minute. Ça fait dix-sept jours que je ne suis pas sortie de chez moi. Rima - c'est son pseudonyme - ha­bite à Bab Amro, un quartier sunnite de cette troisième ville du pays, tenu par les soldats de l'Armée syrienne libre et sous le feu incessant des forces de Bachar el-Assad depuis plus de deux ­semaines.

L'appel du CICR à une pause L'activiste Omar Shakir en fait partie. Avant un bref silence, il reprend, désespéré: «La situation se dégrade de jour en jour. » La révolte gagne jour après jour Damas » Syrie: la Ligue arabe réclame une force d'interposition. International : Deux grandes figures du journalisme de guerre disparues en Syrie. Marie Colvin, 55 ans, reporter américaine, et Rémi Ochlik, 28 ans, photo­reporter français, ne vivaient que pour leur métier.

International : Deux grandes figures du journalisme de guerre disparues en Syrie

Ils sont morts en l'exerçant, tués côte à côte à Homs par les obus tirés par l'armée de Bachar el-Assad. Le club des correspondants de guerre se soucie peu de l'ancienneté. Les deux journalistes tués mercredi à Homs en étaient des membres éminents. Marie Colvin, 55 ans, reporter américaine travaillant pour le magazine britannique Sunday ­Times, était depuis des décennies une des figures légendaires de cette profession. Rémi Ochlik, 28 ans, photo­reporter français, y avait fait son entrée plus récemment mais s'était taillé l'an dernier, en quelques mois de révoltes arabes, en Tunisie, en Égypte et en Libye, la réputation d'un grand. Tous les deux ne vivaient que pour ce métier. Un courage à toute épreuve Rémi Ochlik avait commencé sa carrière de photoreporter à 20 ans. Marie Colvin et Rémi Ochlik ne sont pas des victimes. » Deux journalistes tués en Syrie.

International : Pourquoi les Occidentaux n'interviennent pas en Syrie. La France et les États-Unis ne cessent de dénoncer le refus chinois et russe à voter pour une résolution qui permettrait d'intervenir en Syrie.

International : Pourquoi les Occidentaux n'interviennent pas en Syrie

Pas sûr, pourtant, qu'ils soient prêts à accepter les risques d'une telle opération. «Nous avons le choix entre deux maux: une intervention militaire ou une guerre civile» a déclaré mercredi le Conseil national syrien (CNS). Si la résistance au régime de Bachar el-Assad s'est longtemps voulue pacifique, la montée en puissance de la répression pousse désormais la principale instance de l'opposition à l'admettre: une intervention militaire étrangère pourrait être la «seule option» pour mettre un terme au massacre. Mais il ne suffira pas que le CNS réclame de l'aide pour la recevoir. Si les Occidentaux sont intervenus contre Kadhafi en Libye, la situation en Syrie est plus complexe et une intervention plus risquée. . • Les Russes et les Chinois fermes sur leur position • Une opération complexe, qui risque de mal tourner • L'après-Assad trop incertain.