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Plancher Jeannot

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Article_de_presse

Créations_à_partir_plancher_jeannot. Collection de l’Art Brut, Lausanne, Suisse. Le plancher de Jeannot. Bienvenue dans l'Antre du Loup-Blanc ! Décembre 2008, lors d’un stage sur Paris, j’ai remarqué : " Le Plancher de Jeannot " Sur le trottoir de la rue Cabanis dans le 14e arrondissement (en face d’un centre d’hébergement international) Des panneaux sous verre, nous laissent lire des phrases hallucinantes exhibées à tous : Un plancher de 16 m² en bois gravé avec rage, telle une mystérieuse prophétie, cette pièce unique évoque les délires d’un jeune homme au destin incroyable.

Bienvenue dans l'Antre du Loup-Blanc !

En l’exposant pour la première fois au public, l’hôpital espère aussi changer notre regard sur la folie et la souffrance. Le message de Jeannot : « La religion a inventé des machines à commander le cerveau des gens et bêtes et avec une invention à voir notre vue à partir de rétine de l’image de l’œil abuse de nous santé idées de famille matériel biens pendant sommeil nous font toutes crapulerie l’Eglise après avoir fait tuer les juifs à Hitler a voulu inventer un procès type et diable afin prendre le pouvoir du monde et imposer notre procès. » son père se suicide. Plancher de Jeannot : animula vagula. Le plancher de Jeannot n’en finit pas de nous questionner.

Plancher de Jeannot : animula vagula

Les questions c’est comme tout, il en est dont on ne sait que faire et d’autres dont on aperçoit tout de suite la résolution. Si je vous dis : le thon rouge mérite-t-il de disparaître? Tout le monde se lève pour la protection de l’espèce! Car il y a des questions qui ont le don de sécréter leur réponse comme un pin sa résine. C’est à une interrogation de cette sorte que nous confronte Guy Roux dans un article paru en 2009 dans le n°3 des Cahiers de l’Institut (International de Recherches et d’Explorations sur les Fous Littéraires). Le plancher de Jeannot. Le plancher de Jeannot @ Lignes de Fuite. Trois grands panneaux sont dressés au bord du trottoir, non loin de l’entrée de l’Hôpital Sainte-Anne, rue Cabanis à Paris.

Le plancher de Jeannot @ Lignes de Fuite

Pour peu qu’on ait la curiosité de traverser la rue pour y voir de plus près, on se rend compte qu’il ne s’agit pas de banals panneaux Decaux mais que ces trois grandes vitrines protègent des lattes de parquet sur lesquelles un texte est gravé. Des mots se suivent, formant des phrases avec peu de syntaxe et pas de ponctuation, d’où suintent la douleur, le secret, les hallucinations… la folie, envahissant ce qui fut un jour le plancher de la chambre de Jeannot. Jeannot qui ? On ne sait pas. Les fous n’ont apparemment pas droit à une identité, même quand leurs oeuvres sont exposées. Lorsque sa mère meurt à son tour, Paule et lui l’enterrent sous les escaliers de leur maison.

C’est un dur parquet de chêne, et y graver des mots à la main fut sans doute exténuant. Le plancher de Jeannot : animula vagula. En parlant des écrits bruts, faut que je vous donne des nouvelles du plancher de Jeannot, ce paysan béarnais qui grava le sol de sa chambre sous lequel sa sœur et lui avaient enseveli la dépouille de leur défunte mère.

Le plancher de Jeannot : animula vagula

Mais comme j’ai chopé un rhume, que j’ai mal à la tête et la gorge qui gratte, je passe la parole à Violette, une enragée lectrice qui m’écrit : « Surprise aux actualités régionales de FR3 jeudi 20 octobre : le plancher de Jeannot présenté à la Grande Bibliothèque. Cela donne quelques images champêtres du petit village de Jeannot, les mots d’un voisin précisant quel élève brillant il était, peut-être le plus intelligent du coin. Puis le suicide du père alors que Jeannot était au service militaire en Algérie, son retour et, à ce moment là, son étrangeté.

Il était craint, semble-t-il, parce qu’il avait l’habitude de se promener avec une pétoire. Le Plancher de Jeannot. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Plancher de Jeannot

Jeune paysan béarnais, Jeannot effectue son service militaire en Algérie en 1959. À son retour, il apprend le suicide de son père, un homme violent. À la mort de sa mère en 1971, il l'enterre sous l'escalier familial, arrête de s'alimenter et commence à graver le plancher de sa chambre d'un long texte. Il meurt quelques semaines plus tard à 33 ans[1]. Ce plancher gravé est découvert en 1993 et un psychiatre retraité, le Dr Roux, en fait l'acquisition.