background preloader

Photo Journalism

Facebook Twitter

Pourquoi le photojournalisme va mal (et quelques raisons d’espérer) Maryvonne Lepage : "Ce n'est pas parce que Camille a disparu que le journalisme doit s'arrêter" Un livre en hommage à Camille Lepage est paru à l’occasion de Visa pour l’image.

Maryvonne Lepage : "Ce n'est pas parce que Camille a disparu que le journalisme doit s'arrêter"

©Amandine Lefèvre Camille Lepage a perdu la vie il y a un peu moins de quatre mois alors qu’elle couvrait le conflit en Centrafrique. Un hommage et un livre la mettent à l’honneur à Visa pour l’image. De passage au festival, sa mère, Maryvonne Lepage, estime sa visite indispensable pour soutenir les jeunes photographes et poursuivre l’œuvre de Camille. Un recueil de photos de Camille (Lepage) sort à l’occasion du festival dans le but de financer un prix à son nom. Beaucoup d’émotion. C’était important pour vous d’être présente à Perpignan ? C’est normal que je sois là en la mémoire de Camille. Quel genre de photographe était Camille ? Elle avait du tempérament. Comment avez-vous réagi à l’annonce de son départ pour le Sud Soudan ? On en a discuté. Si c’était à refaire, la soutiendriez-vous de la même manière ? Bien sûr. Evidemment. Quel souvenir gardez-vous de votre fille ? Malik KEBOUR et Amandine LEFÈVRE. Visa pour l'Image : le monde de la finance pourrait sonner le glas du photo-journalisme.

« Les financiers sont en train d’enterrer ce métier. » C’est le cri d’alarme que lance en préambule Jean-Paul Griolet, Président de l’Association Visa pour l’Image qui présente, du 30 août au 14 septembre 2014, le 26ème festival international du photo journalisme à Perpignan.

Visa pour l'Image : le monde de la finance pourrait sonner le glas du photo-journalisme

Tout est dit : la finance tente de maîtriser – voire maîtrise d’ores et déjà – le monde des médias et tout particulièrement le secteur de la photo. Le danger pouvant être – si nous n’y prenons garde – d’aboutir à une information absente de tout pluralisme … voire à une dictature de l’information ? Car petit à petit, la pieuvre financière a mis son dévolu sur un média qui permet de façonner une image du monde qui sert ses intérêts … Le froid glace d’autant plus le sang si l’on rappelle qu’en septembre 2009, se passait un événement information passement totalement inaperçue ou presque … et pourtant, d’une importance majeure. Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 05 septembre 2014 A lire également : Maxim Dondyuk : « Il y a trop de photographes sur les conflits » La Croix : les photographies d’actualité prisespar des amateurs menacent-ellesle photojournalisme ?

Maxim Dondyuk : « Il y a trop de photographes sur les conflits »

Maxim Dondyuk : Je ne pense pas du tout. Le photojournalisme est une profession qui change chaque jour beaucoup et il faut comprendre qu’il ne sera plus jamais le même qu’avant. La différence entre un professionnel et un amateur, c’est que ce dernier n’a pas à se préoccuper de l’argent. Je pense d’ailleurs qu’il y a globalement trop de photographes sur les conflits. Quand je travaillais sur la tuberculose et sur les apprentis cosaques, j’étais seul. Quelles sont les limitesde votre déontologie ? M. Je ne suis pas un photojournaliste et je suis contre le fait de seulement regarder une situation.

Les gens doivent ressentir toutes les émotions que le photographe a senties au moment de la prise de vue. Visa pour l'Image Perpignan 2013. Grands Reporters.