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Martin Heidegger. La question du rythme dans l’œuvre d’Henri Maldiney : approche et discussion. Ce texte a été présenté lors du colloque « Henri Maldiney – une existence philosophique », organisé par Pierre Mathey, président de l’Association Internationale Henri Maldiney, Jean-Philippe Pierron, doyen de la faculté de philosophie de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et Jocelyn Benoist, directeur des Archives Husserl, à Paris, ENS Ulm, le 14 octobre 2012.

La question du rythme dans l’œuvre d’Henri Maldiney : approche et discussion

Nous remercions Pierre Sauvanet et Pïerre Mathey de nous avoir autorisé à le reproduire ici. Juste un souvenir, si vous voulez bien, pour commencer… Non pas de ma première rencontre avec Henri Maldiney, car je dois bien dire que je n’ai jamais eu cette chance ; mais du moins de la première fois où j’ai entendu parler de son œuvre et de sa pensée. C’était l’été 1989, au Centre Culturel de Cerisy-la-Salle, où j’assistais alors comme étudiant au colloque sur les Rythmes, organisé par Jean-Jacques Wunenburger.

La présente réflexion se propose de s’articuler en deux temps. 1. 1.1. 1.1.1. 1.1.2. Ressentir un rythme, c’est le faire sien. Habiter la terre, la maison, l’appartement. Une lecture de Heidegger et Bachelard - Reduplikation. Aujourd’hui, dans le cadre du projet de logement social et durable de mes étudiants de DSAA Architecture intérieure, en partenariat avec l’école Boulle, l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles (ENSAV) et EDF R&D, j’ai donné une conférence à Versailles intitulée « Habiter la terre, la maison, l’appartement ».

Habiter la terre, la maison, l’appartement. Une lecture de Heidegger et Bachelard - Reduplikation

Plus qu’un apport théorique personnel et original, il s’agit d’une lecture de Heidegger sur le sens de « habiter » et « bâtir », enrichie de réflexions psychologiques sur les usages et l’imaginaire de la maison à partir de Bachelard. Il est assez rare de trouver chez les philosophes des considérations sur « l’habitat » ou « l’habiter », tant ce sujet de préoccupation pratique est peu conforme à leur pulsion spéculative.

Le 5 août 1951, pourtant, dans le cadre d’un colloque sur « L’Homme et l’Espace », Martin Heidegger prononce une conférence intitulée « Bâtir, habiter, penser » . « Qu’est-ce que l’habitation ? » (p. 170). Habiter et loger Habiter et être. À l'origine de la phénoménologie : Edmund Husserl. Pour Florin Dumitrescu, l'intrépide ami La raison philosophique prend aujourd’hui ses distances à l’égard de l’ontologie classique d’Aristote, de la scolastique de Duns Scot ou Thomas d’Aquin au Moyen-âge, et à l’égard des philosophies du sujet, notamment de l’idéalisme kantien selon lequel nous ne connaissons rien du monde que l'idée qu'en forme (qui lui donne d'être ce qu'il est) notre conscience.

À l'origine de la phénoménologie : Edmund Husserl

Elle tente une approche de l'être à travers sa fonction langagière, et développe la fonction herméneutique. Edmund Husserl fut le pionnier d’une nouvelle méthode de réflexion qui apparaît comme le principal mouvement de pensée de notre temps. Pour Husserl, toute connaissance n'est que l'auto-exploration de la conscience réflexive. On peut donc envoyer le monde au diable.

Au vu de l’importance qu’elle a prise au XXe siècle, la phénoménologie est à mettre au rang du cartésianisme du XVIIe, ou de l’empirisme du XVIIIe siècle. L’intuition est la seconde découverte de la phénoménologie d’Husserl.

Husserl

Maldiney. Marc richir. Merleau ponty. Michel Henry. Heidegger.