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Sonatrach

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Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. logo de Sonatrach en 1990 Sonatrach (« Société Nationale pour la Recherche, la Production, le Transport, la Transformation, et la Commercialisation des Hydrocarbures s.p.a ») est une entreprise publique algérienne créée le , un acteur majeur de l'industrie pétrolière surnommé la major africaine.

Sonatrach est classée la première entreprise d'Afrique[2]. Histoire[modifier | modifier le code] SONATRACH. 2013 Farid Bedjaoui, l'homme par qui le scandale arrive. Soupçonné par les justices italienne, canadienne et algérienne d'être au coeur de plusieurs affaires de corruption financière, Farid Bedjaoui, ce proche de l'ancien ministre Chakib Khelil, est dans la nasse.

2013 Farid Bedjaoui, l'homme par qui le scandale arrive

(Mis à jour le 12 avril à 17h02) La scène se déroule en 2009 dans un restaurant huppé de Dubaï, aux Émirats arabes unis. Les frères Bedjaoui, Farid et Ryad, déjeunent avec des amis. Entre la poire et le fromage, la discussion dérive sur l’Algérie. Comment se porte le business des Bedjaoui là-bas ? Farid Bedjaoui refugié aux Emirats arabes unis. Un tribunal de Milan a ordonné la saisie préventive de biens d'une valeur totale de 250 millions d'euros contre trois accusés dans l’affaire de corruption présumée impliquant la société d'ingénierie et d'exploitation Saipem en Algérie, rapporte la presse italienne.

Farid Bedjaoui refugié aux Emirats arabes unis

La saisie concerne des propriétés et des comptes appartenant à Pietro Varone, ex-directeur financier de Saipem, l’entrepreneur algérien Farid Bedjaoui Noureddine – proche de l’ancien ministre algérien de l’Énergie Chakib Khelil – et Samir Ouraied, son homme de confiance. Saipem, filiale d’ingénierie et d’exploitation du géant pétrolier italien ENI, est soupçonnée d’avoir versé environ 198 millions d’euros de pots-de-vin pour remporter près de 8 milliards d’euros de contrats auprès de la compagnie nationale algérienne des hydrocarbures Sonatrach.

Société écran Procès Objet de deux mandats d’arrêt internationaux en Italie et en Algérie, Farid Bedjaoui Nourredine aurait trouvé refuge aux Emirats arabes unis. 20/01/2016 Sonatrach 1 lourdes peines requises. De lourdes peines ont été requises le 20 janvier à Alger dans un vaste procès pour corruption dans lequel sont impliqués le groupe pétrolier public Sonatrach et des sociétés italienne et allemande.

20/01/2016 Sonatrach 1 lourdes peines requises

Douze personnes et quatre sociétés, dont l’Italienne Saipem et l’Allemande Funkwerk, sont jugées depuis le 27 décembre pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, blanchiment et corruption dans le cadre de marchés conclus « de gré à gré » avec des compagnies étrangères. Le procureur a demandé 15 ans de prison et une amende de trois millions de dinars (25 500 euros) à l’encontre d’un ancien PDG de la Sonatrach, Mohamed Meziane. Il a requis des peines similaires pour le patron la société algéro-allemande Contel Funkwerk, Mohamed Reda Djaafar al-Ismaïl, et l’un des fils du PDG de Sonatrach, Mohamed Reda Meziane.

Des peines d’une à huit années de prison ont été réclamées contre les neuf autres accusés. Soupçons. Come-back de l’enfant de la Banque mondiale. Accueilli comme un dignitaire par le wali et représentant de l’Etat lui-même.

come-back de l’enfant de la Banque mondiale

L’Algérie est bien le pays des miracles ou plutôt des leurres : rien n’est vraiment ce qui paraît être ou ce qui est. Ce retour tonitruant et «blanchissant» de l’ancien ministre, dont le nom a été associé au scandale Sonatrach, confirme une fois de plus la dépendance de la justice en Algérie qui ne cherche plus à établir la vérité et garantir la force du droit. On ne se soucie plus des formes, on sacrifie le droit sur l’autel des intérêts de clans. L’absolution est même offerte en permis d’enfreindre la loi. Les affaires dites Sonatrach 1 et 2 — en sus de la gravité des faits criminels cités — portent pourtant le sceau de l’atteinte à la souveraineté nationale.

On ne peut s’empêcher de se demander comment une telle chose est possible. Il y a dans cette affaire de retour comme une odeur de forcing qui semble conjuguer bien des poids en interne mais aussi en externe. Le retour en grande pompe de Chakib Khelil suscite 1 tollé. En exil suite aux accusations de corruption dans l’affaire Sonatrach, Chakib Khelil est rentré ce jeudi 17 mars en Algérie.

Le retour en grande pompe de Chakib Khelil suscite 1 tollé

Un retour perçu par beaucoup comme une provocation. Chakib Khelil, ancien ministre de l’Énergie et des Mines, est de retour en Algérie après avoir quitté précipitamment le pays il y a près de trois ans, accusé de corruption et de malversations dans l’affaire Sonatrach. Jeudi 17 mars, il a été accueilli dans la salle d’honneur de l’aéroport d’Oran. Des garanties de retour ? Avec ce retour, c’est aussi la justice algérienne qui se retrouve en porte-à-faux. Selon Ennahar TV, Chakib Khelil est revenu « après s’être assuré que les poursuites engagées contre lui ont été abandonnées ». Mohamed Douibi, secrétaire général du mouvement Ennahda, a quant à lui déclaré au site TSA que « les indices de l’absence de la justice étaient évidents », et de déplorer « une preuve que l’État de droit n’est pas consacré en Algérie » ainsi qu’une « provocation contre les citoyens ».