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HISTOIRES

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XIX – Ce qu’amitié veut dire. C’était en octobre ou novembre 2006, il faisait gris et, mon ami Gérald et moi, revenions de l’enterrement de la maman d’un de nos amis communs, ancienne professeur, ainsi que son mari décédé quelques années plus tôt, de l’école où nous avions tous les deux accompli une partie de nos études, à quelques années d’intervalle… C’était assez étrange d’ailleurs, car lors de la visite à la maison familiale, nous nous étions retrouvés tous les deux, respectivement vingt-cinq et dix-sept ans plus tard face à notre directeur et à la plupart de nos professeurs de l’époque… Et quand l’ancien directeur de l’école commença un petit discours d’hommage à leur collègue disparue, nous avions eu tous les deux l’impression de revivre notre première rentrée des classes, une génération plus tôt… Gérald vit avec Virginie et Virginie vit avec Gérald.

De l’extérieur, mais je pense de l’intérieur aussi, ils semblent avoir trouvé une telle sérénité dans leur relation que cela semble presque impossible. - Tchau… Rien… XVI – Un Amour majuscule. C’est en début février 2008 que s’est déroulé un des moments les plus déterminants de toute mon existence : la rencontre avec celle que je crois être la femme de ma vie… Cette rencontre s’est déroulée de façon tellement rocambolesque, tellement “différente”, qu’il me semble qu’elle mérite sa place ici… Après dix ans de vie commune avec ma précédente épouse, nous avions vécu quatre années faites d’aller-retour, de tentatives de réconciliations avortées, de séparations définitives tous les six mois, bref, quatre années durant lesquelles, elle au Brésil et moi en Belgique, avons vécu des aventures, avons cherché à nous séparer définitivement, puis nous sommes retrouvés ici ou là-bas, en un triste pas de deux, dans lequel les danseurs se croisent, s’enlacent, se détachent, se repoussent, se retrouvent et se séparent.

Nous ne vivions plus ensemble. Après avoir passé deux semaines chez un ami belge, je vivais dans un petit hôtel, pas loin de chez elle, pas loin de chez notre fils… - Ah oui ? XV – Les risques du métier. Début février 1985, cela fait deux semaines que j’ai 21 ans, je suis en pleine forme; après avoir interrompu mes études au Conservatoire de Bruxelles, en Art Dramatique, chez la merveilleuse Liliane Vincent, comédienne immensément talentueuse et une grande dame, disparue infiniment trop tôt et en Déclamation, chez Charles Kleinberg, pour partir 6 mois au Pérou, je suis rentré depuis quelques mois et je commence à donner des conférences dans des écoles et dans des salles, à propos de mon expérience dans ce fascinant pays et ça marche magnifiquement bien.

A peu près à la même époque, en fin 84, je pense, je viens d’écrire pour et avec mon ami Olivier Grenson, merveilleux dessinateur de B.D. belge, auteur depuis de séries consacrées internationalement, telles que “Carland Cross”, “Niklos Koda” ou, tout récemment, les deux tomes de la magnifique “Femme Accident”, le scénario d’un épisode de sa toute première série professionnelle : ‘Aldose et Glucose”, dans le Journal Tintin. Facile… Roland Michaux. Liliane Vincent.

Olivier Grenson - Le site officiel. XVII – Le Père Noël passe en octobre. En fin 1991, après trois ans et demi passés au Brésil, dont les dix-sept derniers mois dans le petit village de pêcheurs de Camamu, nous avions décidé, la maman de mes deux premiers enfants et moi, de rentrer en Belgique… Pour trois raisons principales : premièrement, nous n’avions plus d’argent et, étant en situation illégale au Brésil et donc sans permis de travail, il m’était difficile de subvenir aux besoins de ma famille. Mais existait-il encore une famille, puisque la relation entre la maman de mes enfants et moi s’était embourbée dans un gouffre de fange spongieuse ? Ensuite, après 17 mois dans mon petit village de pêcheurs, aussi enrichissante et passionnante qu’ait été l’expérience, il était temps de passer à autre chose. Et enfin, Tamara grandissait et il était donc grand temps de penser à sa scolarité. Et quand vous viviez, comme c’était notre cas, dans un petit village de pêcheurs du Nordeste brésilien, que l’école soit privée ou publique revenait au même.

Et puis, plus rien… Une histoire de prime Genèse. La plus grande chance de ma vie, je crois, c’est d’avoir passé les 18 premières années de cette existence dans une librairie, celle de mes parents… Je me suis toujours demandé ce que je serais devenu, quel être humain, quel Axel, aurait grandi sur cette terre, si mes parents, au lieu d’être libraires, avaient été ouvriers, banquiers, pâtissiers (comme mes grands-parents et arrière-grands-parents paternels), ou encore professeurs, policiers, peintres sur toile ou sur bâtiment, menuisiers, que sais-je… Mais, rien de tout cela : je suis né et j’ai grandi au milieu des livres, que mes parents aimaient passionnément et dont ils s’efforçaient de partager avec nous leur amour inconditionnel… Je pense qu’ils y sont magnifiquement parvenus Quand vous naissez à Couvin en 1964, les options culturelles ne sont pas fort nombreuses (doux euphémisme).

Presque, car chaque mois, à la salle de l’Harmonie Royale, se déroule la principale et plus régulière manifestation culturelle de la ville… Elle dit : CASSANDRE STURBOIS / PHOTOGRAPHER. Mes Dents de la Mer à moi tout seul. Je vis depuis février 2008 entre deux villes distantes de 300 km. La première, São Carlos, ville de 200.000 habitants de l’État de São Paulo, possède la particularité d’être une des plus importantes villes universitaires du continent (la plus grande densité de doctorants de toute l’Amérique du Sud !) Et également le siège de plusieurs entreprises de haute technologie. C’est une ville riche, dont les infrastructures, l’activité culturelle et le niveau de vie n’ont absolument rien à envier à n’importe quelle ville de même dimension en Europe. J’y ai travaillé en tant que professeur à l’Alliance Française en 2008 et 2009, puis, en tant que professeur particulier pour des doctorants en sociologie, pédagogie, ethnologie, etc. à qui j’enseignais principalement à traduire et comprendre la très nombreuse littérature française en ces domaines des sciences humaines… Je vis dans cette ville parce que ma compagne, Heliana y est professeur dans une des meilleures universités du pays, l’UFTM.

Like this: Une nuit en enfer. Un après-midi de juillet 2007, mon ami François, grand peintre et enthousiaste dégustateur de vie me téléphone : - Axel, Laurence (une autre artiste magnifique, œuvrant sous le nom de Space Pafpaf) organise un vernissage ce soir à Bastogne (une ville de quinze mille habitants à l’extrême sud de la Belgique) et elle a un peu peur de ne connaître personne. Donc, on descend à quelques uns pour la supporter et on passera la nuit chez ses parents, qui sont partis en vacances. Grosse fête en vue… Tu viens ? Exactement le genre d’invitation improvisée que je ne refuserais pour presque rien au monde. Et nous voilà donc parti à cinq, François et Sandrine, magnifique comédienne bruxelloise et un couple adorable, Patrick et Dominique, patrons du Bier Circus, un établissement bien connu à Bruxelles, voué avec compétence et passion au culte de la bière… C’est alors que Laurence, avec un air mystérieux, nous dit : - Je vais vous emmener dans un endroit que vous n’oublierez pas de sitôt !

Je lui dis : Spacepafpaf et ses démons intérieurs. Francois Coorens.BE ::: Un monde minuscule. En 1996, nous avons géré, avec mon ex-épouse, Silvia, brésilienne de Salvador de Bahia et maman de mon troisième enfant, Tazio, un restaurant de gastronomie brésilienne à Bruxelles, le Terra Brasil. Nous l’avons juste gardé pendant une dizaine de mois, car suite à des malversations de notre associé, nous avons failli plonger dans un gouffre financier d’une inquiétante profondeur et nous avons du précipitamment quitter cet établissement, auquel nous avions consacré tellement de temps et d’énergie, pour éviter, d’extrême justesse, le marasme qui semblait nous être promis … Je restais le plus souvent en salle avec Anna, notre affable serveuse et Silvia, en général, travaillait avec la cuisinière, une charmante et compétente dame de Recife… Après quelques mois d’exploitation, nous avions acquis un rythme de croisière plutôt encourageant… Il me dit : - Axel, je suis de passage à Bruxelles ce soir avec mon fils et ma belle-fille et nous aimerions beaucoup venir manger chez toi.

Like this: Axel, un nom venu d’ailleurs. XVIII – Faim de vie un jour de fin. Elle avait vingt-six ans, elle était jeune, elle était jolie, elle était fraîche comme un champ de coquelicot offert à la rosée du matin et elle s’était perdue dans les méandres d’impasses de vie dont elle n’arrivait pas à s’extraire… Je l’avais rencontrée dans le courant de l’année 2005, par et sur le site de rencontres sur lequel je m’étais inscrit… C’est une exception parmi mes nombreuses rencontres, mais une exception marquante… En effet, je n’ai rencontré que deux personnes de moins de trente ans sur ce site et elle est l’une des deux… Les filles de vingt ans, de vingt cinq ans ne m’attirent pas.

Je peux les trouver admirables, elles peuvent être lumineuses comme un soleil, belles comme un arc- en-ciel ou envoûtantes comme une aurore boréale, mais je les ressens comme je regarde un de ces miracles de la nature : je l’admire, mais ne désire jamais le posséder… Elle m’avait raconté sa vie. Elle souffrait, elle se raconta, elle pleura… Et puis, j’arrivais à la faire sourire, parfois…

Petites Histoires de Vie. Comment un Président et un écrivain célèbre ont bouleversé ma vie. En 2005, je participais chaque semaine à des réunions organisées à l’Ambassade du Brésil à Bruxelles. Ces rencontres étaient une création de celui qui était alors l’Ambassadeur de ce grand pays en Belgique, Jeronimo Moscardo, aujourd’hui président de la Fondation Alexandre de Gusmão à Brasilia, après avoir été, dans les années 90, Ministre de la Culture du gouvernement Itamar Franco.

Il avait développé un concept fort intéressant, appelé “diplomatie participative”. En résumé, sa théorie (et il avait d’ailleurs écrit un livre à ce propos) était la suivante : même s’il existe un Ambassadeur officiel du Brésil dans un pays, chaque ressortissant brésilien vivant dans ce territoire ou même chaque sympathisant du Brésil n’en possédant pas la nationalité (moi, par exemple) est quelque part aussi un “ambassadeur” du Brésil dans ce pays.

Quand José Sarney raconta son voyage, je me levai et dit (sous le regard blême de l’Ambassadeur et interloqué de l’assemblée) : Like this: J'aime chargement… Un vrai coup de coeur. C’était le 21 février 2006… Je m’en souviens parfaitement : un jour gris, maussade. Je m’étais levé de très mauvaise humeur, mon associé et ami également et nous avions pris un petit déjeuner taiseux constitué de cafés renfrognés et de cigarettes grincheuses. Stressés, engueulades, café, clopes, ronchonnements, pluie, gris, froid… Les gouttelettes de pluie tapissaient les velux de l’appartement-bureau d’une épaisse pellicule de lassitude trempée dans une marinade de grisaille aux tristes relents d’amertume… Ce matin-là, je ne me souviens même plus pourquoi, chaque mot amenait un orage, chaque regard était chargé de morosité.

Vers dix heures, je sortis pour accomplir une tâche que j’avais reportée la veille à minuit : changer la roue avant droite de la Volvo de la société, garée avec son pneu crevé devant la maison, dans une rue dont la pente abrupte menait droit vers les vitrines, aux néons misérablement colorés, des prostituées de la Gare du Nord. Rien de plus… Je lui dis, presque en riant : XIV – Ma pause carrière. Camamu - Les Mangroves - 1993 En 1988 et 1989, j’ai travaillé pour un groupe industriel franco-belge à São Paulo ; deux années au terme desquelles cette entreprise avait eu l’égoïste idée de faire faillite… Je me retrouvai donc avec un peu d’argent devant moi, un couple en processus de naufrage avancé, deux enfants de 3 ans et demi et deux ans, donc sans urgence scolaire, n’ayant aucune envie de rester dans cette ville tentaculaire de taille inhumaine (que j’ai appris à apprécier depuis), mais peu désireux également de rentrer en Belgique, sans avoir auparavant découvert un autre aspect de l’immense et passionnant pays qui m’accueillait… La maman de mes enfants et moi décidâmes donc de nous rendre pour un temps indéterminé, dans le petit village de pêcheurs de l’Etat de Bahia dont elle était native.

J’y retourne encore de temps à autre, car j’y ai gardé des amis, mais le charme de l’isolement a disparu. L’éternel dilemme entre les avantages et les inconvénients d’être “découverts”… NET - La plage de Taipus de Fora - Péninsule de Maraú - Bahia - Brésil. La Cité et la Baie de Camamu - Bahia - Brésil. Chronique d’une lâcheté ordinaire. En 2005, après un an et demi de célibat, période durant laquelle, à une platonique mais fort marquante exception près, le volet affectif de ma vie était resté clos pour cause de travaux de rénovation, je me suis inscrit, par pure curiosité et sans aucun objectif précis, si ce n’est rencontrer d’autres gens, sur le principal site de rencontres belge, Rendez-Vous.be.

J’y suis resté pendant deux périodes de plus ou moins huit mois, entrecoupées d’une pause de ressourcement de six mois. J’avais été particulièrement attentif à la confection de mon profil, de façon à n’attiser la curiosité que de gens qui pouvaient me correspondre. Ce fut une expérience humaine extraordinaire. J’y ai rencontré des personnes exceptionnelles d’intelligence, de beauté, d’humour et de culture… J’y ai vécu, comme vous le lirez, j’espère, des moments merveilleux d’amour, de plaisir, de tendresse, des moments tristes aussi, de frustrations, de non-correspondances, de lâchetés passagères.

Et je pris peur… Like this: Le 1er site de rencontres en Belgique. Quand Laurence rencontre Emily. En février 2006, une amie infirmière est sur l’autoroute Namur Bruxelles à 6H30 du matin et elle se rend au boulot dans un hôpital bruxellois… Il pleut beaucoup… Elle roule à 130… Like this: J'aime chargement… Emily Loizeau. Post-carnaval vénitien « Petites Histoires de Vie. Daïrechtritch. Croisement de vie « Petites Histoires de Vie.