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Conséquences ?

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Les collectivités territoriales un peu plus fragilisées par la perte du AAA - Etat et collectivités. © Phovoir.com Avec la perte du triple A, les collectivités locales craignent l'effet domino La dégradation de la note de la France par Standard & Poor’s devrait rendre plus difficile l’accès des collectivités aux emprunts bancaires. La ligne de crédit de 4 milliards d’euros débloquée en décembre par le gouvernement pour palier la faillite de Dexia risque d’être insuffisante pour assurer le financement de nombreux projets locaux. Effet domino, scénario boule de neige, syndrome du château de carte. Quelle que soit la métaphore employée, tous les observateurs sont d’accord sur un point : les collectivités territoriales seront au premier rang des victimes collatérales de la dégradation de l’Etat français par Standard & Poor’s.

Même si, officiellement, la sanction n’est pas mécanique, la trentaine de communes, intercommunalités, départements et régions cotées devraient logiquement pâtir de la perte du AAA hexagonal lorsqu’elles solliciteront de nouveaux emprunts. SLOVAR les Nouvelles - Expressions libres. Si l’on en croît les dernières déclarations successives de l’UMP et de certains ministres, les salariés seront les dindons de la crise et vont la payer très largement, alors qu'ils n'ont aucune responsabilité dans celle-ci.

Petite revue de détail. Les salariés devraient être les premiers et les plus durement touchés par l’avalanche de propositions/solutions de l’UMP pour sortir la France de la crise. Si nombre d’entre eux ne se sont pas inquiétés outre mesure des implications de la dégradation de la note AAA du pays, il va leur falloir être particulièrement attentifs aux prochaines mesures et « réformes » prônées par le gouvernement et l’UMP. Au-delà d’une mesure qui fait consensus comme le chômage partiel, rappelons que les objectifs prioritaires du gouvernement et de l’UMP sont de : supprimer la durée légale du travail ainsi qu’adapter les salaires aux évolutions de l’activité des entreprises.

Donc travailler plus pour … travailler plus ! Mais, direz-vous, où vont-ils chercher tout ça ? POLITIS.fr, « La perte du triple A entraîne la France dans une machine infernale », lundi 16 janvier 2012. « La perte du triple A entraîne la France dans une machine infernale » Politis.fr : La perte du triple A est-elle une catastrophe ? Paul Jorion : À l’intérieur du système tel qu’il est, oui. Mais la catastrophe est liée au pacte de stabilité européen.

Parce que cette règle est écrite de telle manière que les taux exigés pour emprunter ne doivent pas être supérieurs au taux de croissance. Le déficit maximum est en effet calculé en fonction du PIB et non pas des recettes de l’Etat. L’Italie, par exemple, est désormais à des taux de 5 ou 6 %, avec un exigence de croissance impossible à satisfaire. La suite ici. « La perte du triple A entraîne la France dans une machine infernale » Je partage le constat de Paul Jorion même si je le trouve limité sur le problème de la zone euro, il ne va pas assez au fond du problème et donc n’envisage pas la sortie de la France de l’Union Européenne et de l’euro. C’est non seulement la perte du triple A qui est une machine infernale, c’est la politique malthusienne de recours de manière permanente et indéfinie par les gouvernements à l’endettement. Cela dure depuis plus de trente années que ce soit la droite ou la guche même si depuis l’instauration de l’euro comme monnaie unique les choses se sont encore plus compliquées.

De plus, les cinq dernières années de la mandature du Président Sarkozy, de part de politiques fiscales et économiques inadaptées bien souvent soutenues par des lois aberrantes (loi tepa, bouclier fiscal,...). Je ne crois pas aux appréciations morales et moralisatrices à fortes teneurs idéologiques qui séparent la dette en dette légitime, illégitime, odieuse et autres foutaises ! Deux questions sur la dégradation.

Citoyens, gAAArdez votre cAAAlme. Citoyen, citoyenne, Contrairement à ce que vous pouvez penser, l’heure n’est pas grAAAve. Dans les prochains jours, les prochaines heures, les agences de notation vont retirer son triple A à la France. Et alors ? C’est une peccadille, un je-ne-sais-quoi, un petit rien, un moustique qui heurte votre pare-brise – et encore ! Guère plus. A peine davantage. Tenez, c’est comme si tout d’un coup on décidait de me retirer mon A et de m’appeler Romin. Alors effectivement, il y a eu des propos qui peuvent, rétrospectivement, vous inquiéter, maintenant que la rétrogradation de la France en deuxième division mondiale se profile.

Ceux de Franck Louvrier, conseiller à l’Elysée, par exemple. « Avec les socialistes, on aurait perdu notre note AAA ». Valérie Pécresse, certes. « Le triple A nous faisons tout pour le conserver […] Le triple A c’est ce qui fait que nous pouvons nous endetter à très faible taux d’intérêt » Oui, oui, oui. Pardon, vous avez quelque chose à ajouter ? Romain Pigenel A lire aussi :

«Une dégradation totalement injustifiée» Comment jugez-vous cette dégradation de la note française? Elle me semble totalement injustifiée. Que note-t-on au juste ? S'il s'agit de la capacité de la France à honorer sa dette — fonction normale de la note — le pays est irréprochable sur ce plan. S'il s'agit des fondamentaux économiques, de la capacité à résorber les déficits publics, la situation est toute autre.

Il y a là une confusion entretenue par Standard & Poor's. Comment comprenez-vous le délai d'un mois entre surveillance négative et dégradation ? Si l'agence n'a pas appuyé immédiatement sur la gachette, c'est pour laisser au gouvernement le temps de préparer l'opinion à cette annonce, et aux marché de l'assimiler. Quelles seront les conséquences de cette décision de S&P ? Il est très probable que les conditions de financement de la France se dégraderont, avec une augmentation des taux d'intérêts. Cette décision appelle-t-elle de nouvelles mesures d'austérité ?

Recueilli par Dominique Albertini. Et si c'était un choc salutaire? Ce vendredi, Standard & Poor's a dégradé la note de la Belgique, de AA+ à AA, avec perspective négative. L'agence invoquait notamment pour justifier cette décision les blocages politiques de la Belgique, l'absence de gouvernement, et les négociations bloquées pour l'élaboration du budget 2012. Conséquence: dès le lendemain, un accord était trouvé pour le budget, levant l'un des derniers obstacles à la constitution d'un gouvernement. En Belgique, certains commentateurs se sont demandé, avec humour, si Standard & Poor's était le nom du nouveau Premier ministre. Les déclarations des négociateurs belges étaient sans équivoque: il est apparemment plus facile d'expliquer à ses électeurs qu'on a cédé à S&P's qu'aux autres partis politiques.

Après la démission de Berlusconi, la Belgique a rejoint la liste des pays européens dont les politiques ont été déterminées par la pression des marchés financiers. Et en France ? Pendant ce temps, on discute nucléaire... Or de deux choses l'une. France: perdre le triple A "c'est passer d'un 20/20 à un 18/20", tempère une économiste - Social. PARIS (AP) — Que se passera-t-il si la France perd son triple A, la note maximale de confiance dans la capacité d'un pays à rembourser sa dette? Les taux d'intérêts auxquels elle emprunte sur les marchés financiers devraient augmenter, mais les titres français restent parmi les plus sûrs au monde, estime l'économiste Céline Antonin.

"On en a fait un petit peu un mythe, de ce triple A, mais finalement, c'est passer d'un 20 sur 20 à un 18 ou un 17 sur 20: on ne déclare pas que la France est en faillite mais ça envoie un signal un peu négatif aux marchés", résume cette analyste de l'Observatoire français des conjectures économiques (OFCE, indépendant). "On accorde beaucoup d'importance aux agences de notation parce qu'elles ont une capacité à mettre une note, donc à synthétiser toute l'information dans quelque chose qui est très simple et compréhensible par tout le monde", explique Mme Antonin lors d'un entretien téléphonique mercredi à l'Associated Press. sc/st/cov/ljg. Pour Juppé: « pas un cataclysme»

La perte éventuelle par la France de la note AAA, attribuée par les agences de notation, «ne serait pas un cataclysme», a estimé mercredi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, deux jours après que Nicolas Sarkozy a jugé que cela ne serait «pas insurmontable». «Ce ne serait pas une bonne nouvelle bien sûr, mais ce ne serait pas non plus un cataclysme.

Les Etats-Unis qui ont perdu leur triple A continuent d'emprunter sur les marchés à de bonnes conditions», a-t-il dit au quotidien économique Les Echos. Sans vouloir la disparition des agences de notation, il les appelle à «davantage de transparence dans les critères qu'elles utilisent». «Elles sont parfois dans l'appréciation subjective et politique», regrette-t-il. Depuis la fin du sommet européen de Bruxelles, en fin de semaine dernière, la France vit sous la menace de l'agence américaine Standard and Poor's (SP) de la priver de sa note «AAA», la meilleure possible, qui lui permet de financer sa dette à des taux bas. Des conséquences en cascade pour les émetteurs français. Conséquences en cascade de la fin du AAA français. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Michel La perte, désormais probable, du triple A français est déjà une réalité sur les marchés financiers.

Les conditions de financement de la France, dont l'écart de taux d'intérêt avec l'Allemagne excède 1 point de pourcentage, pour les emprunts à dix ans (à 3,2 %), en attestent. De plus, si l'on fait "tourner", à la façon des économistes, le modèle de notation de l'agence américaine Standard & Poor's, assis sur un faisceau de données économiques (déficit public, croissance potentielle, commerce extérieur, etc.), le résultat est imparable : la France obtient aujourd'hui… un double A. Mais, au-delà du constat, sur lequel tous les économistes s'accordent, a-t-on pris la mesure des effets directs et indirects qu'aurait une telle dégradation de la note de crédit de la France sur l'économie ? Au plan international, d'autres effets sont à prévoir, pour les organismes dont la France constitue l'un des grands soutiens. Luc Chatel nous le dit : Jusqu’à l’os.

Luc Chatel ministre UMP en principe chargé d’un travail, se perd en insultes et annonces qui font froid dans le dos : la gauche “a fait payer à crédit les 5es semaines de congés payés” . Je vous l’avait déjà fait remarquer les prochaines attaques sont prévisibles. “A chaque fois que les socialistes ont été aux responsabilités, on a eu une fuite en avant budgétaire et on a fait reposer sur la génération future les avantages sociaux de la génération précédente.

On a fait payer à crédit les 5es semaines de congés payés, la retraite à 60 ans…” (…) “M. Hollande, il était où quand les gouvernements socialistes ont fait la retraite à 60 ans à crédit, la 5e semaine de congés payés à crédit, ont mis en place les 35H à crédit?” Dans le wording UMP , le crédit c’est sale, c’est la dette. Le sommet social de Sarkozy aura lieu dans 3 jours, voici ce qui peut se produire. . * Sortie sur 35 heures à crédit , selon Luc Chatel. On le voit depuis 2002, c’est en bleu: c’est l’UMP et ses alliés centristes. Sur les marchés, la France ne vaut plus que triple B.