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Paul Virilio

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# Architecture Principe N°7 Claude Parent / Paul Virilio. Vestiges banals, ces ouvrages ont pris la simple consistance de talus que seule la difficulté de démolition protège encore.

# Architecture Principe N°7 Claude Parent / Paul Virilio

Etonnants exemples de cécité d'une époque sur elle même, ces travaux primitifs annonçant une nouvelle architecture fondée non plus sur les proportions physiques de l'homme, mais sur ses facultés psychiques, un urbanisme où l'analyse élémentaire de la réalité sociale enfin dépassé, l'habitat pourrait se combiner intimement aux possibilités secrètes des individus. I don't really have time to translate the entire text (if somebody would like to do it...I'll take it !) So I'll just translate one interesting paragraph: This geometry is not anymore that affirmative [compared to mastabas], it is eroded, shabby. Angle is not anymore right, but depressed, to escape from any capture, mass is not anymore founded in the ground, but centred to itself, independent, able to movement and articulation. Progrès à grand spectacle, par Paul Virilio.

« Leur Progrès, comme ils disent, ça marche, déclarait M.

Progrès à grand spectacle, par Paul Virilio

Tom Smallways, héros d’un roman de H. G. Wells, ça marche, et l’on se demande comment ça peut toujours marcher. » Cent ans après cette déclaration, on continue de se demander comment cela peut bien continuer à aller de l’avant. Le paradoxe du développement scientifique, à l’exemple de l’illusionnisme, auquel il doit beaucoup, n’a-t-il pas été d’amener une dangereuse bande de nains affligés de gigantisme à prendre pour vrai ce qui n’était que manipulations des apparences, supercheries et, dans certains cas, tissu d’absurdités ? Durant le long statu quo nucléaire du XXe siècle, le progrès technoscientifique a revêtu un aspect très particulier puisque, en entrant dans le domaine de la pure stratégie militaire, il est devenu un art du faux au service de l’art du mensonge.

Le 4 octobre 1957, le Spoutnik I était placé sur orbite circumterrestre et défiait les Occidentaux en émettant son bip-bip publicitaire. Vous êtes abonné(e) ? Paul Virilio, les revers du progrès. Philosophe et urbaniste autodidacte, disciple de Deleuze et proche de Merleau-Ponty, Paul Virilio décortique depuis quarante ans la question de la vitesse et de ses effets en tous domaines. « La planète est devenue trop petite pour le progrès.»

Paul Virilio, les revers du progrès

Malgré ce constat alarmiste, Paul Virilio a le regard brillant des grands curieux. Stéphane Paoli est journaliste, il a réalisé Penser la vitesse. Étudiant, il découpait et redistribuait des dépêches au sein d’une rédaction. Mais la révolution numérique a bouleversé la vitesse de traitement de l’information et imposé une nouvelle grille de lecture du monde. La puissance des moyens de communication et de transmission offre une réalité qui se lit désormais par l’image.

. « Si le temps c’est de l’argent, la vitesse c’est le pouvoir. » Apathie citoyenne, peur de la mort et tentation de surhumanité, Paul Virilio voit le monde s’appauvrir en perdant de sa diversité. Cette promesse apocalyptique, Paul Virilio l’appelle « l’accident universel ». Paul Virilio: "La Terre est devenue trop petite pour le progrès."

Paul Virilio est un urbaniste d'origine devenu peu à peu sociologue et philosophe à force de penser inlassablement la vitesse.

Paul Virilio: "La Terre est devenue trop petite pour le progrès."

Depuis 1977, date à laquelle il a publié Vitesse et politique, essai sur la dromologie, il réfléchit à l'accélération du monde et à ses conséquences sur l'homme, l'économie, l'environnement, la géopolitique. L'urbaniste a travaillé sur la ville et son territoire. Très vite, il lie le territoire aux technologies qui permettent de le parcourir et de le contrôler. TGV, pigeon voyageur ou internet, avion ou minitel, qu'il s'agisse des techniques de communication ou des techniques de déplacement, le territoire est défini, selon lui, comme un espace-temps qui, finalement, rapetisse. Dans L'administration de la peur, vous soutenez que la peur est un moyen de gouverner utilisé sans cesse. Dans nos sociétés, depuis l'origine monarchique jusqu'à nos sociétés démocratiques, la peur fait partie des moyens de gouverner.

Comment l'écologie peut-elle s'accommoder de la vitesse?