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Sans-papiers

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Un bébé de 13 mois en centre de rétention. C'est le plus jeune des détenus du centre de rétention administrative (CRA) de Lyon. Un bébé de 13 mois, accompagné de ses parents, attend son expulsion vers le Kosovo, d'où ses parents sont originaires. Sans-papiers depuis son arrivée en France en novembre 2008, le couple était sous le coup d'une obligation à quitter le territoire, même si le bébé est né en France. La famille a été placée en rétention après l'arrestation du père à la suite d'un contrôle routier. La mère et l'enfant ont été arrêtés au foyer de l'Ain, où tous trois résidaient.

"Le bébé se porte aussi bien qu'un enfant de son âge enfermé dans une prison", a déclaré Michel Cabausset du RESF (Réseau éducation sans frontières) de l'Ain. Agé de 29 et 23 ans, le couple est "terrorisé de rentrer au Kosovo car le il est menacé par la famille de la mère qui n'a pas accepté le mariage. Leur demande d'asile a été refusée en raison "notamment de déclarations peu spontanées, confuses et peu crédibles", a expliqué la préfecture. Avec. Le Guen réclame la suppression des 30 euros d'accès à l'AME - Politique. Soins des sans-papiers : l'Igas et l'IGF épinglent les restrictions d'accès - BUDGET. Gmain. Sans-papiers : l'accès aux soins remis en. Le gouvernement racle les fonds de tiroirs, ou plutôt les poches des plus pauvres : les sans-papiers.

Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a déclaré lundi 28 juin, qu'elle compte proposer une taxe de 15 euros par adulte pour les sans-papiers qui demandent à bénéficier de la Sécurité sociale. Les personnes en situation irrégulière, et les « Européens sans ressources », qui ne peuvent travailler ni recevoir d'allocations chômage ou le RSA (c'est par exemple la situation des Roms roumains), ont le droit de demander l'Aide médicale d'État, qui est une sorte d'assurance maladie.

Les difficultés pour l'obtenir - il faut réunir les documents nécessaires, et trouver un organisme qui aide à faire les démarches - et la crainte de faire des démarches administratives quand on n'a aucun droit au séjour, expliquent que nombre de sans-papiers, même quand ils connaissent l'existence de cette couverture maladie, n'en bénéficient pas. Le gouvernement voudrait donc rajouter un obstacle supplémentaire.