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Numérique et médiation du/au spectacle vivant

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Nod-A. Formart - production/administration/conseil > spectacle vivant. UpdatePixels ( "Pascal Chirol" ); Projet 2.0. Festivals : se faire re-"marquer" ! Article mis à jour le mardi 18 octobre 2011 Article créé le mardi 4 octobre 2011 Version imprimable Interviews Vincent Carry, coordinateur général des Nuits sonores, Lyon - Quelle est l’évolution de la fréquentation des Nuits sonores ?

Festivals : se faire re-"marquer" !

En 2003 pour la première édition, nous avons eu 15 900 spectateurs. . - Cette augmentation a dû entraîner une diversification du public. Le festival s’est ouvert sur 3 plans. . - Quel est l’impact de ces évolutions sur le budget du festival ? Passer de 16 000 à 80 000 spectateurs en 9 ans a entraîné un accroissement de la part de l’autofinancement. . - Que recouvre la partie autofinancement ? Dans la partie autofinancement, il y a : la billetterie (50%), 10% de recettes annexes, les partenaires privés (sponsoring marketing, vente de pubs et opérations entreprises) représentent 20%, 18% de financements publics et 2% de divers. Pour les partenariats privés, c’est plus fragmenté. . - Avez-vous connu des difficultés ces dernières années pour le montage du budget ?

Démocratisation de la culture : suite et fin ? 12 janvier 2010 - Depuis sa création, une des principales missions du ministère français de la culture est de promouvoir un meilleur accès à la culture.

Démocratisation de la culture : suite et fin ?

Selon Olivier Donnat, sociologue et auteur du rapport sur les pratiques culturelles des Français, cet objectif de démocratisation a été peu à peu oublié sans que celui-ci soit atteint. Article extrait de Culture et société : un lien à reconstruire, sous la direction de Jean-Pierre Saez, Editions de l’Attribut, 2008. Le ministère français des affaires culturelles, quand il fut créé en 1959, s’est vu confier comme principale mission de « rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l’humanité et d’abord de la France », ce qui plaçait d’emblée la question du public au cœur de la politique culturelle. Je pense au contraire que la « question du public » reste pleinement d’actualité. Oublier ou refonder l’exigence démocratique ? Dès lors, l’alternative est claire. En finir « vraiment » avec la démocratisation. Refonder l'alliance entre Culture et Numérique. La Culture et le Numérique ne se sont pas rencontrées.

Refonder l'alliance entre Culture et Numérique

Je ne parle certes pas des leaders mondiaux des industries de la création, que nous avons la chance d'avoir en France. Nos industries de cinéma, d'animation, du jeu vidéo, de la création publicitaire défendent une authentique création culturelle avec une réelle envergure mondiale, c'est acquis. Je n'oublie pas non plus que nous nous sommes frottés les uns aux autres à travers à travers quelques passes d'armes, Hadopi par exemple. Ni que l'on trouve, dans nos deux mondes, des crapauds fous qui s'en vont frayer par des chemins improbables : artistes numériques, ingénieurs esthètes. Mais, dans leur réalité sociologique, Numérique et Culture demeurent deux mondes bien distincts, ayant leurs élites, leurs codes, leurs références, se fréquentant globalement assez peu, ne partageant pas vraiment les mêmes rêves ni les mêmes valeurs. Du Tactile pour collaborer. Tactile, tangible, multitouch, les interfaces homme machine sont en train de se modifier profondément pour devenir plus intuitives (sans parler de la reconnaissance vocale qui existe maintenant sur Android).

Du Tactile pour collaborer

La table ou le tableau graphique basés sur un grand écran multitouch en sont devenus les figures emblématiques. On le voit bien par exemple dans cette vidéo résumant le forum sur l’interaction tactile et gestuelle (FITG) de Lille en 2010. Ça marche, c’est joli, impressionnant … mais cela nécessite des équipements dédiés, des salles dédiées. Du coup cela reste dans les showrooms (comme celui des Bell Labs à Murray Hills à partir de 3’00 sur la vidéo), ou dans certains musées.

Si on veut pouvoir mettre en place des plate formes de collaboration tactiles, il faut à mon avis s’appuyer sur des équipements existants, ou avec peu d’ajouts. Autre élément très intéressant de l’expérience Kaleidoscope, c’est la bibliothèque sur laquelle est basée ce projet. Like this: J'aime chargement…