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Manif pour tous

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Lettre ouverte au Président de la République après la rafle des Champs-Élysées du 25 mai 2013. Monsieur le Président de la République, Jeune officier dans la Réserve Opérationnelle de l’Armée de Terre, arrêté arbitrairement lors de la Rafle des Champs-Élysées le 25 mai 2013 et détenu pendant 24 heures, je vous prie de vouloir bien me retirer mes décorations militaires. Le déshonneur que vous m’avez fait subir ne me permet plus de porter dignement le symbole de respect qui m’était consenti par la Nation. Juriste dans le civil, diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr et d’un master 2 de relations internationales Sécurité Défense, je pensais être digne de la République en ayant su intégrer les valeurs et les vertus enseignées tout au long de mon éducation. N’étant pas habitant de notre Capitale mais simple provincial, je me dirigeais vers la tombe du Soldat Inconnu afin de me recueillir auprès de nos aïeux tombés pour notre Liberté.

Je remontais l’Avenue des Champs-Élysées lorsque des mouvements de foule m’ont interpellé. Oui, nous pouvons parler d’une RAFLE. Luca Volonté aux Français de la Manif pour tous : « Vous êtes la plus belle surprise de l’Europe ! » Luca Volonté qui a saisi le 25 avril dernier le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe à propos des violences policières dont ont été victimes les manifestants de Manif pour tous, vient de leur adresser cette lettre qu’il a confiée pour une large diffusion à Aleteia. La voici : Chers amis de la « Manif pour Tous », Vous êtes la plus belle surprise de l'Europe cette année !

Dans ces derniers mois, du Royaume-Uni à l'Irlande, de la Belgique à la Hollande, nombreux croyants et non-croyants, chrétiens, musulmans et laïcs descendent dans les rues avec courage et protestent contre les lois et les mesures des gouvernements qui veulent changer la société et la nature humaine. Vous avez fait face, avec courage et audace, persévérance et détermination, à cette barbarie moderne qui voudrait appeler progrès ce qui est simplement un retour aux jours les plus sombres de la décadence de toute l’histoire. Il faudra une lutte de changement que vous avez déjà commencé en vous-même. A bientôt! Hon. Manif Pour Tous vs Gendarmes - Petit journal : Inauguration d'une prison dans l'Orne. La vérité sur les conservateurs (dans la politique)

Frigide Barjot au 7e ciel. Les téléphones n’arrêtent pas de sonner. D’abord son ancien portable, où des ­appels anonymes et des menaces se succèdent toutes les dix secondes. Puis sa nouvelle ligne, ouverte il y a quelques jours, que les journalistes saturent de demandes d’interviews, quand ce ne sont pas les cadres de son association – La Manif pour tous – qui réclament des consignes. En quelques mois, Frigide Barjot s’est improvisée porte-voix du mouvement contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel. La pasionaria quinquagénaire de la « cause des familles » n’a guère le look de l’emploi. Elle reçoit dans son HLM de 173 m2 de la ville de Paris, attribué à l’époque où le RPR ­tenait la mairie.

L’activiste parle à cent à l’heure, gère ses appels et son ordinateur en surchauffe, guette l’arrivée du réparateur de machine à laver et prépare des bols de café où, par mégarde, elle trempe sa manche. Dans la cuisine, près d’une cage avec deux lapins, son fils et sa fille ados se chamaillent autour du pot de Nutella. Il était une fois Frigide Barjot (I), par Marc Lambron. La première fois où je vis Frigide Barjot, je la trouvai franchement curieuse. En septembre 1976, j'avais quitté Lyon pour l'internat du lycée Henri-IV, où je préparerais le concours de l'École normale supérieure. J'avais dix-neuf ans. Je laissais derrière moi mes parents et mon frère Philippe, alors âgé de quinze ans.

Reçu au concours de la rue d'Ulm, j'allais y passer les quatre années suivantes, ivre de Paris, sans beaucoup retourner à Lyon. De mon frère Philippe, je ne verrais que par bribes le jeune homme qu'il était en train de devenir. Un jour où j'étais revenu à Lyon, je cherchai dans une armoire commune un livre oublié. En ce temps-là, le mariage n'était pas pour tous À l'époque - je l'ai reconstitué plus tard -, Philippe sortait beaucoup avec deux jeunes filles, ses acolytes de prédilection. En ce temps-là, le mariage n'était pas pour tous. La mésentente de ses parents, puis leur divorce, avait laissé Virginie en état de fêlure. Virginie était mondialement célèbre à Lyon. « Avec le “mariage pour tous”, le PS a fait une erreur électorale énorme » Hervé Lebras en 2012 (Audrey Cerdan/Rue89) Le démographe Hervé Le Bras et l’historien Emmanuel Todd ont cosigné un livre passionnant, illustré par 120 cartes, « Le Mystère français » (éd.

Seuil). Ils tentent de comprendre pourquoi la France, qui a vécu une transformation accélérée depuis 30 ans, ne se sent pas bien. Ils pointent des déséquilibres entre les espaces divisés, depuis des siècles, par des structures et des pratiques anthropologiques et religieuses différentes. Ils montrent la prégnance, dans les valeurs et les pratiques des Français, surtout dans les régions où la religion était la plus ancrée, du catholicisme. Leur analyse les conduit à expliquer les grands changements politiques récents. Dans cet entretien, Hervé Le Bras, analyse l’irruption récente, dans le débat public, du monde catholique. Rue89 : Comment interprétez-vous l’ampleur des manifestations contre le « mariage pour tous » ? On le voit clairement, par exemple avec l’activité des femmes.

Je suis partagé. Oui. Mariage gay : dix petites choses qu’on n’est pas prêt à oublier. Les femen représentaient l’avant-garde de cette modernité si chère que la France rejoint enfin. Voilà, cette fois, ça y est. Avec le vote solennel, mardi, de la loi sur le mariage #entrepersonnesdemêmesexe, la France est entrée de plain pied dans la modernité. Enfin! Jusqu’ici, elle stagnait en compagnie des quelque 175 pays moyenâgeux, sur les 200 que compte la planète, qui réservent bêtement le mariage aux couples hommes-femmes. Désormais, elle rejoint le groupe de pays avant-gardistes qui n’ont pas peur de marcher dans le "sens de l’histoire", cette notion tellement importante qu’elle n’a jamais besoin d’être définie. Que les trompettes sonnent!

Que l’effusion commence! Désormais, les couples homosexuels qui le désirent compteront les jours qui les séparent de l’ivresse de la procréation médicalement assistée et de la gestation pour autrui. Désormais, surtout, le Président Hollande a tenu une de ses promesses. La loi est votée, mais rien n’est fini. Partagez sur les internets. Que le pouvoir assume sa part. Mois d'août 2012. Pour quelques raisons d’incompatibilité de tempérament, je n’assiste déjà plus aux réunions.

Mais, dans le fond du jardin jurassien de mes beaux-parents, on m'appelle pour me dire en substance que la revendication qui devrait être mise en avant sera celle d'Etats Généraux de la Famille. Aux mois de septembre, octobre, novembre et encore décembre, la revendication majoritaire est bien celle d'Etats Généraux. Elle est celle d'un "grand débat ». Voilà comment a commencé ce mouvement que l'on dépeint aujourd'hui comme radical et violent.

Par la demande d'un débat. Et l'on voit bien à l'œuvre une volonté d'imputer une violence aux opposants au projet de loi Taubira pour les décrédibiliser et achever de les ostraciser. Les modalités d'action retenues relèvent au contraire de la non-violence, selon des formes que la gauche n'avait jusque-là jamais condamnées : que l'on se souvienne de l'occupation de la Bastille par les Indignés, ou des tentes des Enfants de Don Quichotte.

La « Manif pour tous » ne ressemble à rien et ne va nulle part | Patrick Jarreau. Alors que l’adoption du projet de loi Taubira par le Parlement est en bonne voie et que les Français ont bien d’autres sujets de préoccupation, la vivacité de l’opposition au mariage homosexuel et la tension qu’elle entretient autour de cette question étonnent et intriguent. Pour la gauche quasiment unanime, l’affaire est entendue, il n’y a pas à discuter. La droite s’est ralliée à la contestation, et certains de ses députés s’en sont faits les porte-parole à l’Assemblée nationale, mais elle est partagée, à l’UDI surtout, à l’UMP aussi. A l’extrême-droite, le Front national est divisé. La persistance des opposants gêne tout le monde. Partisan de la réforme, comme la quasi-totalité des médias, le site internet Huffington Post avait habilement commandé, fin janvier, un sondage permettant de dire que les trois quarts des Français trouvaient que le débat avait trop duré.

Rendre invisible les manifestants La manifestation de dimanche dernier a permis d’appliquer ces deux méthodes.