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Gabriel Nadeau-Dubois démissionne. Meurtri par la diabolisation constante dont il a fait l’objet de la part du gouvernement Charest, Gabriel Nadeau-Dubois vient de remettre sa démission de co-porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) afin de donner un nouvel élan à l’organisation. En entrevue au Devoir, Gabriel Nadeau-Dubois n’a pas caché sa lassitude devant « l’enflure verbale » des libéraux au cours des six derniers mois, des « attaques personnelles et dégradantes » ainsi que des sous-entendus que la CLASSE puisse être un nid de « terroristes ».

M. Nadeau-Dubois est particulièrement virulent à l’égard du premier ministre. « Je ne pardonnerai jamais à Jean Charest les propos tenus en marge du Salon Plan Nord. Alors qu’il y avait des blessés graves, des affrontements extrêmement corsés à l’extérieur, la seule chose que le premier ministre du Québec avait à répondre, c’est de faire des blagues de mauvais goût avec ses amis du milieu des affaires. M. 'I leave with only one regret': Gabriel Nadeau-Dubois resigns as co-spokesperson for CLASSE. Gabriel Nadeau-Dubois, co-spokesperson for CLASSE and the most recognizable face of the student strike which has captured the imagination of progressives the world over, has resigned.

"I am leaving, but the movement will continue. What I am quitting is not the mobilization, nor the struggle, nor the CLASSE: I am quitting my role as spokesperson. I will remain at your side, in the streets, and in our assemblies. " Citing the need for "new blood" and "fresh faces" within the CLASSE, and bemoaning the relentless and vicious attacks he and CLASSE have been subjected to by the Charest government, who he said have attempted to paint the student movement, and him in particular, as "terrorists," he spoke of the need for the popular struggle to renew itself, as it enters a new phase. "I leave with only one regret. I regret leaving my role while Quebec is still led by Jean Charest, a Premier who is contemptuous and violent towards Quebec and its youth.

"It was a surprise. Controversial Quebec student group spokesman blasts Charest in exit letter. TThe Quebec student leader at the centre of the turbulence that rocked the province this spring has resigned his post just as a new round of protests threatens to disrupt the provincial election campaign. Gabriel Nadeau-Dubois, 21, revealed his decision to step down as co-spokesman for the most radical student group known as the CLASSE in a letter published Thursday in the Montreal French-language daily Le Devoir. “I’m leaving with a single regret. I regret quitting my post while Quebec is still run by [Liberal Leader] Jean Charest, a premier who is contemptuous of and violent toward Quebec and its youth,” Mr. Nadeau-Dubois wrote, citing a list of Charest policies his group has fought against. “And when the youth rose up against these absurdities, Mr. Mr. In Quebec City, Mr. “I don’t wish him any harm, I’m only seeking what is good for Quebeckers,” Mr.

Mr. “I know our fight is entering a new phase, a phase that requires renewal,” Mr. The PQ Leader was critical of the way Mr. CLASSE: Gabriel Nadeau-Dubois démissionne. Il dit quitter avec la tête haute alors que le mouvement étudiant «entre dans une nouvelle étape». Et il croit que le mouvement «historique» de contestation ne s'affaiblira pas. «Je ne suis pas et n'ai jamais été un chef. Par mon départ, je le démontrerai hors de tout doute». Il promet de continuer de s'impliquer à titre de simple militant. Il prend le soin de souligner que même la défaite du Parti libéral aux prochaines élections ne permettra pas à elle seule de régler la crise. «Nous n'avons pas seulement contesté une hausse des frais de scolarité. Nous avons remis en question des institutions sclérosées et corrompues, qui avaient grand besoin de l'être et nous avons contesté le tout-à-l'économie des libéraux.»

Son seul regret: que Jean Charest n'ait pas encore été congédié par les Québécois. M. M. Il conclut avec cette mise en garde aux politiciens. Grève étudiante: le coporte-parole de la CLASSE Gabriel Nadeau-Dubois démissionne. Six mois après le début du conflit étudiant, le coporte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante, Gabriel Nadeau-Dubois, démissionne, disant avoir la « conviction » que la CLASSE « a besoin de nouveaux visages ». Tandis que les votes de grève reprennent dans les cégeps et les universités, à l'approche du retour en classe imposé par la loi spéciale, Gabriel Nadeau-Dubois estime que la lutte contre la hausse des droits de scolarité entre dans une nouvelle étape. « Une étape qui nécessite un renouvellement : il est temps pour moi de tirer ma révérence. J'ai fait ma part comme porte-parole, il est maintenant temps que d'autres prennent la relève », a-t-il écrit dans une lettre transmise à ses militants tard mercredi soir, dont Le Devoir a obtenu copie. « Je pars, mais le mouvement se poursuivra.

. « Ce manque de respect envers la jeunesse et ses porte-parole n'a d'égal que le mépris généralisé du bien commun qui règne au Parti libéral du Québec. Gabriel Nadeau-Dubois démissionne. Lire la lettre de démission de Gabriel Nadeau-Dubois Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), a avisé ses militants de sa démission, mercredi soir, affirmant qu'«il est temps pour [lui] de tirer [sa] révérence». Dans une lettre adressée «à tous ceux et celles qui se sont mobilisé-e-s ce printemps [et] aux membres de CLASSE», M. Nadeau-Dubois explique sa décision. Convaincu que sa coalition «a besoin de sang neuf», il choisit de laisser la place aux «gens formidables» de son mouvement qui voudront bien lui succéder. Gabriel Nadeau-Dubois, ex-porte parole de la CLASSE (Agence QMI) S'en prenant à Jean Charest et à ses «attaques personnelles et dégradantes», le coporte-parole mentionne également son «besoin de prendre un répit loin» de celles-ci.

Pas d'amertume, mais un regret L'ex-porte-parole conclut sa lettre en affirmant que son départ n'était entaché que «d'un seul regret». GND-1344502372. Message à la CLASSE : non, vous n’êtes pas le peuple. « Le blogue de Mathieu Bock-Côté. Je reviendrai très bientôt sur le manifeste de la CLASSE, que vient de publier Le Devoir. Pour l’instant, je me contente de quelques commentaires. La Classe dit : nous sommes le peuple. Je réponds : non, vous n’êtes pas le peuple. Vous êtes une organisation militante située à gauche de la gauche, une organisation très radicale, qui représente ses membres, mais pas au-delà (et encore là, il faudrait voir si le fonctionnement très problématique de ce qu’on appelle la «démocratie étudiante» ne donne pas à la Classe plus de membres qu’elle n’en a réellement).

Vous dites que le parlement ne représente pas vraiment le peuple. Et vous, d’où vient votre prétention à être le peuple ? À moins que la CLASSE nous parle ici du «mouvement social»? Elle sert pourtant à ça la démocratie représentative : à éviter que n’importe quel mouvement social radical se prenne pour le peuple sans lui avoir demandé la permission de parler en son nom. Mais bon, je reviendrai sur tout cela très bientôt. Pour une politique avec de la CLASSE | Pierre Jury | Pierre Jury. Contrairement à celle que l'on voit d'élection en élection. Chez les moins de 25 ans, la participation aux élections et aux débats politiques est anémique : à l'élection provinciale de 2008, elle était de 41,2 %. Elle a tiré vers le bas la moyenne provinciale qui avait atteint un creux historique en 100 ans, soit 57,4 %. Au cours de la décennie, la participation populaire tournait autour de 70 %.

En 2012, les jeunes se sont réveillés et mobilisés comme rarement à d'autres moments dans l'histoire du Québec. Ils se sont serré les coudes à propos d'un sujet qui les touchait de près, l'augmentation des frais de scolarité universitaire. Ah, si seulement ils pouvaient voter dans une proportion équivalente à leurs aînés ! Pendant ce « Printemps érable », la mobilisation dépassait les seuls rangs des étudiants. Tout indique que le Québec sera plongé dans une élection générale dans quelques semaines, et un vote dès les premiers jours de septembre. Les règles électorales sont cependant précises. La culture et le travail pour mobiliser | Simon Cremer. Il s'agissait du premier arrêt d'une tournée du sud de l'Ontario qui amènera des militants étudiants québécois à Kingston, Toronto, Windsor et Guelph, entre autres. M. Nadeau-Dubois était accompagné de Marianne Breton-Fontaine, activiste et éditrice de la revue Jeunesse militante et Audrey Deveault, présidente du syndicat étudiant du Collège Dawson. « J'étais convaincu qu'il n'y aurait jamais de grève générale illimitée, pas plus tard qu'en décembre, a noté M.

Nadeau-Dubois. Ça pourrait être votre position en ce moment », a-t-il poursuivi, noyé d'applaudissements. Le militantisme étudiant n'a jamais pris une envergure telle que celui que le Québec connaît depuis quelques mois, et ce même si les frais de scolarité sont beaucoup plus élevés en Ontario. « Ce qui est très important, c'est de faire un mouvement à dimension humaine. . « Essayer de soulever 40 000 étudiants d'un coup, ça ne se fait pas. » Présentation in English. La CLASSE déterminée à rallier les Québécois à sa «grève sociale» Au lendemain de son congrès, qui s’est déroulé samedi, à l’Université Laval, la Coalition large de l’Association pour une solidarité étudiante (CLASSE) a réaffirmé hier sa détermination à s’opposer aux « politiques néolibérales » et à rallier les Québécois à sa « grève sociale » par le dialogue, que des élections aient lieu ou non.

Cette stratégie, élaborée la semaine dernière avec la publication du manifeste « Nous sommes avenir » et peaufinée à Québec en fin de semaine, restera indépendante de tout parti politique et ira s’intensifiant advenant le déclenchement d’élections, a soutenu hier le coporte-parole Gabriel Nadeau-Dubois, joint par Le Devoir après une journée de discussion en Montérégie. « Ce que le congrès a décidé, c’est de faire une campagne centrée sur les idées et les valeurs des étudiants. Une tournée éparpillée « L’objectif n’est évidemment pas de changer profondément l’imaginaire politique québécois en trois semaines, précise le porte-parole. Poursuite de la grève ? La CLASSE veut se débarrasser des néolibéraux. Si elle refuse de donner son appui à quelque parti politique que ce soit, la CLASSE se donne clairement pour but de bouter les libéraux hors du gouvernement du Québec aux prochaines élections.

C’est ce que le coporte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, a signifié en conférence de presse hier à Montréal, au moment de présenter le manifeste de la CLASSE et d’annoncer son plan d’action des prochaines semaines. « Nous n’appuyons aucun parti politique, mais à l’évidence, nous sommes contre un parti », a-t-il dit. Sur des affiches annonçant une manifestation prévue le 22 juillet prochain à la place Émilie-Gamelin, à Montréal, on lit « 22 juillet, dehors les néolibéraux ». Au verso d’un tract où on dénonce les politiques néolibérales des 20dernières années, on lit aussi que « le gouvernement libéral est le dernier de cette lignée ». « Ne pas s’impliquer dans la prochaine campagne électorale serait un mauvais choix », a cependant dit Nadeau-Dubois. Manifeste de la CLASSE - Les libéraux et l’angoisse de la défaite. Depuis le lancement de notre manifeste Nous sommes avenir et l’annonce de notre tournée nationale de mobilisation, on a assisté à une réaction épidermique de la part de divers intervenants et intervenantes.

Une avalanche de critiques, certaines ayant l’avantage d’être formulées intelligemment, d’autres relevant tout simplement de la diffamation. Dans ce contexte, il nous semble pertinent de rectifier certains faits. Organisation étudiante ou parti politique ? Voilà une des premières critiques qui nous est systématiquement adressée. De nos affaires, justement. Nous ne nous gênons pas de prendre position sur des enjeux de société. Syndicalisme de combat ? La CLASSE n’est pas un groupuscule. Le syndicalisme de combat, ce n’est pas l’insurrection armée.

L’angoisse de la défaite Cet été, nous avons décidé de partir en tournée. Quoi que disent leurs communiqués officiels, les libéraux savent que le conflit étudiant aura stimulé autre chose qu’un bête réflexe de type law and order. L'élection ne règlera pas la crise, selon la CLASSE. La CLASSE avertit que les élections ne seront pas suffisantes pour régler la crise qui secoue le Québec. «La grève générale illimitée a permis de mettre de l'avant des revendications, adresser des critiques profondes au gouvernement, critiques qui ne seront pas réglées avec les élections», a déclaré Camille Robert, coporte-parole de la CLASSE, lors d'un point de presse vendredi devant le cégep Maisonneuve, où l'organisation étudiante a rendu public son plan d'action pour les prochaines semaines. «On parle d'accessibilité à l'université, de gestion des ressources naturelles, de crise de la démocratie, a-t-elle poursuivi. Pour nous, les élections ne seront pas suffisantes à régler ce conflit, peu importe le parti qui va être au pouvoir.»

Selon la CLASSE, même l'élection du Parti québécois – qui promet d'abroger la loi spéciale et d'annuler la hausse des droits de scolarité – ne permettrait pas de résoudre la crise parce que celle-ci a débordé sur des revendications beaucoup plus larges.