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Usbek & Rica. Ravages. Sur la couverture, en noir sur fond rouge sang, le visage de Nicolas Sarkozy. Un visage enlaidi, grêlé, tordu. Comme un portrait de Dorian Gray qu’on aurait enfin tiré de sa remise. En capitales, le nom de la revue Ravages. Le thème du numéro, pathologies de la République, s’égrène ensuite en plusieurs néologismes qu’on jurerait sortis d’un manuel de psychiatrie : carcéromanie, berlusconite, pédophobie, obscurantisme, cacophonie... Le ton est donné : Ravages enfonce le poing dans la plaie. Ses trois fondateurs sont coutumiers du genre. Le doyen, Georges Marbeck, 65 ans, est présenté par les éditions Panama, qui publient Ravages, comme un « intellectuel libertaire ». « Ces fameuses années 68-70, qui nous submergent aujourd’hui, ça commence à m’énerver. Frédéric Joignot, 50 ans, a participé à la fondation de Libération, d’Actuel, de Radio Nova, de Blast, de Psychologie Magazine, puis du Monde 2 où il travaille toujours aujourd’hui.

. « Où que vous soyez, je bande contre vous. » Schnock. Muze. Feuilleton. Ithaque.