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Monnaies complémentaires

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Wiktionnaire. Les Monnaies locales complémentaires : pourquoi, comment ? Philippe Derudder Après Une Monnaie nationale complémentaire, Philippe Derudder signe un nouvel ouvrage, sur les monnaies locales, aux éditions Yves Michel. Une monnaie locale complémentaire (MLC) est une monnaie non soutenue par un gouvernement national et destinée à être échangée dans une zone restreinte.

Ces monnaies prennent de nombreuses formes, aussi bien matérielles que virtuelles. Ce sont par exemple le SEL (Système d’Échange Local), l’Occitan à Pézenas ou l’Abeille à Villeneuve-sur-Lot. Pour commander le livre Prix : 14.50 € Philippe Derudder donne une définition des monnaies locales complémentaires et retrace l’histoire d’une dizaine d’expériences pionnières au XXe siècle; il dresse ensuite le portrait d’expériences actuelles dans le monde, et notamment en France où il a été à l’origine de la plupart des initiatives. Ce sujet est très attendu dans le contexte de crise économique actuelle.

Guide pratique des monnaies complémentaires. Monnaies alternatives locales : pile ou face ? La Grèce va-t-elle enfin sortir de l’Euro ? En tout cas, la ville de Volos, à mi-chemin entre Athènes et Thessalonique, est prête. Enfin, presque. Il y a quelque mois, un système d’échanges locaux (Sel) a en effet vu le jour dans cette ville portuaire de quelque 140 000 habitants. Le projet implique un millier d’adhérents pour qui le temps remplace désormais l'argent comme moyen d’échange : je donne une heure de cours de guitare à en membre du Sel, j'ai droit en retour à une heure d'un service de la part d'autres membres.

Si au lieu de noter les heures de services rendus sur un compte, je reçois des coupons (les Tems, à Volos), je peux également m’en servir pour acheter des biens et services auprès de commerces et d’entreprises membres du réseau. Relativement simple et convivial, il n’y a pas plus efficace quand on se retrouve, les poches vides, dans l’impossibilité d’acheter quoi que ce soit. Le temps, c’est de l’argent Au Nord, on frappe sa monnaie. Monnaies locales : pile ou face ? (deuxième partie) Lire aussi sur cafebabel.​com la pre­mière par­tie de ce pa­no­rama consa­crée aux mon­naies lo­cales En France, pas moyen d’ar­rê­ter la planche à billet. De­puis 2009 et le lan­ce­ment de « L'abeille » à Vil­le­neuve-sur-Lot et de « L'Oc­ci­tan » à Pé­ze­nas (Sud de la France, ré­gion Lan­gue­doc-Rous­sillon, ndlr), des mon­naies lo­cales au ca­rac­tère bien gau­lois poussent comme des cham­pi­gnons. Réunie au sein d’un ré­seau, elles par­tagent la ca­rac­té­ris­tique d’être « fon­dantes », à sa­voir qu’elles perdent de leur va­leur au fil du temps.

Pour­quoi ? Car une mon­naie com­plé­men­taire vise tout d’abord à sti­mu­ler la consom­ma­tion lo­cale. Mais l’ex­pé­rience fran­çaise qui aura sans doute le plus fait par­ler d’elle vient de Tou­louse. Fe­de­rico Piz­za­rotti, maire de Parme et 39 ans. Une ten­dance qu’on re­trouve aussi en de­hors de la France. Gare à l’ « ivresse mo­né­taire » La pêche à Volos et le poids de l'éco­no­mie ?