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Syrie

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Pourquoi la plupart des pays émergents sont contre une intervention en Syrie. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Service international La crise syrienne n'est pas officiellement à l'ordre du jour de la réunion du G20 qui doit se dérouler, jeudi 5 et vendredi 6 septembre, à Saint-Pétersbourg, en Russie. Mais l'éventualité d'une intervention militaire contre le régime de Damas risque fort de bouleverser l'agenda, et révéler une nouvelle fois le fossé béant entre la Russie, pays hôte et soutien indéfectible à Bachar Al-Assad, et les Etats-Unis et leurs alliés, qui entendent "punir" Damas pour l'attaque chimique du 21 août perpétrée dans la banlieue de la capitale syrienne.

Lire aussi "Le dossier syrien empoisonne le G20" Ce sommet sera aussi l'occasion pour les pays émergents membres de l'organisation de faire entendre leurs positions. L'Arabie saoudite et la Turquie soutiennent une éventuelle intervention Regarder notre carte des pays arabes face à une éventuelle intervention en Syrie L'Inde appelle à un dialogue politique "inclusif" Syrie: lancements de missiles détectés par la Russie en Méditerranée | Syrie. «Cet essai n'avait rien à voir avec l'examen par les États-Unis d'une action militaire pour répondre à l'attaque chimique en Syrie», a-t-il affirmé dans un communiqué.

«Tôt ce matin, le département américain de la Défense a fourni une assistance technique et un soutien à l'agence antimissile israélienne pour un vol d'essai d'un missile-cible Sparrow au-dessus de la Méditerranée», a expliqué le porte-parole. Cet essai était selon lui planifié «de longue date» afin d'évaluer la capacité du système de défense antimissile israélien Arrow à détecter, suivre et échanger l'information à propos d'une «menace simulée contre Israël», a-t-il ajouté.

Le ministère russe de la Défense, qui a dépêché plusieurs navires en Méditerranée ces derniers jours pour surveiller les préparatifs d'opération militaire contre le régime de Bachar al-Assad, avait indiqué dans la matinée avoir détecté le lancement de deux missiles balistiques tirés «de la partie centrale de la Méditerranée vers la côte est». Les experts onusiens quittent la Syrie, Washington prêt à intervenir | Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient. Les explications de Joyce Napier à Washington, de Jean-François Bélanger à Moscou et de Marie-Ève Bédard à Beyrouth.

Les experts en armes chimiques de l'ONU ont quitté Damas samedi matin, alors que les États-Unis se montrent déterminés à frapper le régime accusé d'avoir tué des centaines de personnes dans une attaque chimique. L'avion à bord duquel se trouvent les inspecteurs repartis de Syrie a atterri samedi après-midi à Rotterdam aux Pays-Bas. Les inspecteurs avaient quitté Damas tôt en journée, et transité par Beyrouth, au Liban.

L'équipe a collecté des échantillons et réuni des témoignages sur les sites de l'attaque chimique présumée du 21 août dernier, dans des banlieues de la capitale syrienne. Les analyses de ces échantillons pourraient prendre jusqu'à deux semaines, a indiqué le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d'une réunion à huis clos avec les membres permanents du Conseil de sécurité. Obama prêt à agir, mais veut le feu vert du Congrès Éviter le Liban. SYRIE • Pourquoi la Russie ne lâche pas Bachar El-Assad. "Si certains sont déterminés à employer la force, nous ne pourrons sans doute pas nous y opposer, mais ce sera leur décision, ils la garderont sur la conscience. En tout cas, ils n'obtiendront aucun mandat du Conseil de sécurité de l'ONU", avait déclaré Sergueï Lavrov [le ministre russe des Affaires étrangères] le 18 janvier dernier.

La politique syrienne de la Russie n'a pas dévié depuis. Moscou ne se bat pas pour la Syrie, ni même pour demeurer dans la région. Comme tous les Etats, elle lutte pour le pouvoir, le prestige, c'est-à-dire pour continuer à apparaître comme une force qui compte. La position russe n'est comprise ni dans le monde arabe, ni en Occident. Dans ce contexte, les événements du Proche et Moyen-Orient montrent une divergence au sommet de la politique russe, concernant la place de la Russie dans le monde et les moyens de la tenir. Vladimir Poutine, le président actuel, a une autre conception du monde. Le Proche et Moyen-Orient connaît d'intenses bouleversements. Syrie : une chronologie pour tout comprendre.

Manif à Montréal contre une intervention en Syrie | Annabelle Blais et Jasmin Lavoie | Syrie. Si le rassemblement était pacifique, la tension était tout de même palpable, alors qu'au même moment aux États-Unis, le président américain Barack Obama venait tout juste d'annoncer que la force devrait être utilisée contre le régime syrien de Bashar El-Assad dès que le Congrès américain aura donné son aval. Le vote du Congrès, qui aura lieu le 9 septembre, n'est pas gagné d'avance. Si les démocrates détiennent une mince majorité au Sénat, les républicains ont une majorité à la Chambre des représentants. Le président n'a pas précisé ce qu'il comptait faire, si le Congrès refuse de lui donner le feu vert. Des citoyens d'autres pays sont aussi descendus dans les rues samedi pour manifester pour ou contre une intervention militaire américaine en Syrie. À Houston, au Texas, où vivent beaucoup d'Américains d'origine syrienne, une centaine de personnes étaient alignées de chaque côté d'une rue dans un quartier huppé, chaque côté ayant une opinion opposée.

. - Avec Associated Press. Attaque chimique en Syrie: réunion du Conseil de Sécurité | Syrie. «Il faut faire la lumière sur ce qui s'est passé et suivre de près la situation», a souligné l'ambassadrice argentine Maria Cristina Perceval à l'issue de consultations au Conseil. «Les membres du Conseil saluent la détermination du secrétaire général (Ban Ki-moon) à mener une enquête approfondie, impartiale et prompte». Mme Perceval, dont le pays préside le Conseil en août, a rendu compte à la presse des consultations mais le Conseil n'a pas adopté de déclaration formelle. Selon des diplomates, la Russie et la Chine, qui s'efforcent de protéger le régime de Bachar al-Assad depuis le début de la crise syrienne, se sont opposées à l'adoption d'une déclaration en bonne et due forme. Comme sur la crise égyptienne la semaine dernière, le Conseil a donc dû se contenter «d'éléments pour la presse» dans le jargon onusien. «Ces éléments représentent les points de consensus entre les 15 pays membres», a expliqué un diplomate.