background preloader

Mise sous tutelle de la presse en ligne ?

Facebook Twitter

Net: l'argent de l'état sème la zizanie. 1) Polémique sur les subventions. - Kiosque à journaux en novembre 2008. REUTERS/Benoit Tessier - Toute la nature de la relation de Nicolas Sarkozy aux médias était perceptible le 23 janvier 2009 lors de la présentation des mesures gouvernementales en faveur de la presse. Cette relation se résume à deux concepts: sujétion et léger mépris. Ce jour-là, sous les ors de l'Elysée, le président de la République détaillait les mesures que le gouvernement entendait tirer du fameux Livre Vert présenté quelques semaines plus tôt en clôture des Etats Généraux de la presse écrite (EGPE).

S'écartant de son texte, le chef de l'Etat n'avait pu s'empêcher du jouer la provocation condescendante sur le thème, «votre indépendance, vous la mettez en berne un jour comme aujourd'hui, lorsqu'il s'agit de venir quérir des subventions». Le body language était éloquent. Au delà des espérance de la presse Car pendant le déroulement des EGPE, la crise financière se développe avec brutalité. C'est le satisfecit général et mutuel. Frédéric Filloux. Les "pures players" transparents sur leurs su. Presse en ligne : le gouvernement valide le statut d'éditeur et. Proposé par les Etats généraux de la presse en janvier 2009 et introduit dans la loi Hadopi, le statut d'éditeur de presse en ligne vient d'être offiiciellement créé par la publication d'un décret signé par François Fillon.

Il stipule toutes les conditions auxquelles doivent répondre les sites désirant obtenir ce statut qui sera délivré par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). Sur le fond, le décret n'est pas restrictif . L'article 1 prévoit ainsi que le statut d'éditeur de presse en ligne pourra être attribué à tout support web mettant à disposition du public. " (...) un contenu original, composé d'informations présentant un lien avec l'actualité et ayant fait l'objet, au sein du service de presse en ligne, d'un traitement à caractère journalistique, notamment dans la recherche, la vérification et la mise en forme de ces informations".

Qui peut prétendre au statut ? Beaucoup de sites à priori. Pas de contrainte sur la forme sociale. Aides d'état, non merci. 2) Fronde des blogueurs. Trahison pour un plat. Comment les pros de l'info tentent un hold up sur l'internet - n. Clonage et mise sous respiration artificielle de la presse web « La presse est passée au guichet. Question de survie dit-on. 20 millions d’euros de subsides annuels vont être alloués.

Dont un petit million à la presse en ligne "pure player". La réduction du débat n’a pas attendu très longtemps. L’argent public est-il sale ? Ou quelque chose dans ce genre. Quand il s’agit d’intérêts, foin des convictions que l’on étale à longueur de pages ! On prend l’oseille, on se justifie ensuite. L’Internet est dépeint comme un havre de liberté par ses chantres, mais il est surtout, en ce qui concerne les sites de presse influents, un laboratoire de clonage.

Les fonds publics ont une saveur différente selon que l’on en bénéficie ou pas. Car finalement ce qui est en jeu, c’est le changement. La médiasphère web par sa réactivité, son originalité et surtout sa relative indifférence aux cliquetis somptuaires demeure une terra incognita à coloniser. On a pu juger de l’entêtement du pouvoir à vouloir contrôler l’Internet lors de l’adoption de la loi HADOPI.

E. L’État spolie les blogueurs. Je dois être naïf. Je ne suis pas l’actualité alors je tombe des nues quand, sur Twitter, François Bon attire mon attention vers un article du Monde où j’apprends que la presse en ligne va recevoir 60 millions d’Euros de subvention. Et pourquoi je ne reçois rien moi ? Pourquoi nous autres blogueurs qui écrivons presque tous les jours et donc participons bien à la presse en ligne ne recevons-nous rien ?

Ok nous n’avons pas déposé de dossiers pour demander les subsides de l’État. Mais croyez-vous que nous aurions pu déposer des milliers de dossiers ? Croyez-vous que nous répondions aux conditions d’éligibilité pour cette subvention ? Bien sûr que non. On nous menacera de nous faire taire, de nous poursuivre en diffamation dès que nous serons impertinents ou politiquement incorrects, on nous discréditera, nous accusant de pratiquer le journalisme de caniveau… tout cela justement parce que nous ne faisons pas la manche, parce que nous ne demandons rien, parce que nous somme libres. Des aides à la presse sur Internet. Il est facile d'ironiser sur les sites d'information qui vont bénéficier des aides de l'Etat. Les blogueurs, dans l'ensemble, ne s'en sont pas privé.

Le sujet a été traité chez Vogelsong , Narvic , Rubin , Thierry et Juan . (à lire aussi: Le Monde et Marianne ) En fait, le problème est complexe. Nous vivons dans une économie "bizarre" où presque tout est « aidé » ou subventionné. L'Etat a aidé les banques, les constructeurs automobiles, il vous aide à acheter une voiture, il aide les grandes surfaces et les entreprises petites ou grandes. Bref, l'économie, dont on nous répète sans arrêt qu'elle est la chose la plus naturelle du monde, a tout de même besoin qu'on la pousse un peu pour fonctionner. Donc, sur le principe, pourquoi ne pas aider un secteur de l'économie déjà fragilisé? Les aides sont attribuées après un examen des dossiers par une commission rattachée au fonds d’aide au développement des services de presse en ligne (source: ministère de la culture et de la communication ). 1. 2.

Rosselin: Faut-il condamner, comme l... Réponse de Mettout. Aujourd’hui, je vais défendre les journalistes – ce que d’aucuns ne manqueront pas de qualifier de réflexe corporatiste et ils n’auront pas tort. M’en fous. Or donc, cinq articles, trois de Narvic, ici, ici et ici, un de Vogelsong, le dernier de Thierry Crouzet, qui, sur leurs blogs respectifs, cassent du collègue sous prétexte de subvention gouvernementale injuste à la presse en ligne en général et aux pure players en particulier. Les trois ne sont pas de même nature: quand Narvic argumente à sa manière habituelle, implacable et/mais interminable, Crouzet fait dans l’incantation et la grosse crise de jalousie, Vogelsong dans l’éditorial fâché. J’en finis, vite, avec le second, avant de répondre plus longuement au premier – le troisième piochera des réponses chez les deux autres.

"Le gouvernement ne subventionne que la presse qu’il peut contrôler", s’indigne Crouzet. C’est faux. 3) La bataille de l'information. La colonisation de la terra numerica incognita est en voie de fi. Sous de multiples aspects, le libéralisme du réel s’impose graduellement dans la netosphère. La colonisation de la terra numerica incognita est en voie de finalisation. Elle s’appuie sur les réflexes individuels de l’internaute, l’arrivée de mannes financières et l’organisation d’un état sécuritaire.

La blogosphère abandonne ses oripeaux libertaires pour endosser ceux du monde tangible et économique. Un territoire virginal Penser que le blogueur est une créature libre c’est faire fausse route. Individualisme et évolutionnisme Le blogueur est, et reste un individu égotique, individualiste quelque soit son identité ou avatar. Un média, une entreprise Des agences de marketing organisent des techniques de publiblogage en rémunérant les liens obligatoires vers les sites de journaux. Flicage et intérêts particuliers C’est au même moment que l’état sécuritaire vient fermer la boucle. La blogosphère évolue, se mercantilise, s’"hygiénise".

Vogelsong – 03 juin 2009 – Paris Like this: Subventions à la presse en ligne et blogueurs : Le monde du Blog. Vers la fin de l’actualité « Cratyle.net. La crise du journalisme est l’ébranlement d’un monopole. Le mouvement est déjà largement discuté, mais ses causes et ses effets n’ont pas fini d’ébranler notre manière de voir le monde. C’est que le monopole était bien plus profond qu’on ne l’a souvent écrit.

Ce n’était pas le seul monopole du choix, de l’ordonnancement et de l’interprétation d’information; car l’information n’existe simplement pas sans être choisie, ordonnancée et interprétée. C’était le monopole de la construction de l’information, c’est-à-dire de la construction du fait d’actualité, c’est à dire finalement la construction du concept même « d’actualité ». Il n’existait pas « d’actualité » avant l’invention de l’imprimerie et le développement corolaire du journalisme. Que l’on réfléchisse surtout à la nature profondément monopolistique d’un « choix d’actualité ».

Les nouveaux médias annoncent la fin de l’actualité. Tags: Journalisme, nouveaux médias, Theorie. The future of newspapers: Who killed the newspaper? | The Econom. 2010 : we’ll be back ! « Vendredi. Que l’on soit intéressé par un achat immobilier neuf à paris, ou dans toute autre région de France, choisir un partenaire de qualité est une étape primordiale dans la réussite de son achat. Bien souvent, les ménages économisent une vie entière, afin de constituer un apport suffisant pour acheter le bien qui leur conviendra.

Ainsi, se tourner vers un partenaire pas clair ou peu scrupuleux est à proscrire formellement. Le type de site où s’orienter Il existe sur internet un grand nombre de sites qui proposent des biens immobiliers à la vente. Cependant, peu d’entre eux jouissent d’une bonne notoriété, et sont réellement spécialisés dans la vente pure. Des biens sur mesure Si l’on prend l’exemple d’un achat immobilier neuf à Nantes, vous trouverez sur le site de Valority Habitat, différents biens qui répondrons à vos besoins et attentes. Valority Habitat, une valeur sûre pour votre achat immobilier.