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La Revue 96 : quelques mots - Aurora. Mortage Story (5): Épilogue. Le raisonnement semble juste aux oreilles de Svenn, les graphiques représentant l'évolution du marché depuis 1995 étayent ces analyses. Il rédige donc un rapport où il propose une diversification des 50% investis en monétaire pour des produits plus dynamiques en vantant leurs performances alliée à une très grande sécurité. Il rappelle que la structure démographique des adhérents incite à aller dans ce sens. Il y note notamment l'excellente performances de ces fonds.

La diversification fut votée fin 2006 avec effet sur le budget 2007. Pourtant, dès septembre 2007, en pointant la valorisation trimestrielle du fond California Gold 345, il constata que le fond avait perdu 1,5% de sa valeur, et que les versements de California Gold 347 et California Gold 350 n'étaient pas valorisés. Bear Stearns & JPMorgan Chase La suite de l'histoire, vous la connaissez car c'est à partir de là que les journaux ont commencé à vous en parler. Une nouvelle histoire... Mais ça, c'est une autre histoire... Mortage Story (4): la chute. Leur taux serait relevé à 21,11% à compter du mois de décembre et leurs remboursements passeraient à 1.754,11 dollars. Juan téléphona à Fantastic Loans, puis à Fantastic Homes, mais partout on lui confirma que désormais, c'était Merryll Lynch qui était en charge de leur crédit, qu'ils ne savaient pas qui y contacter, mais que si le taux avait été relevé, c'était qu'il avait dû l'être.

Juan fit des recherches sur Internet et trouva cette banque qui s'appelait Merryll Lynch, à New York, et téléphona. Là, il fit le tour, de bureaux en bureaux, rappelant quand on lui raccrochait au nez, et arriva à une jeune femme chargée des relations extérieures qui l'écouta comme on écoute le bruit d'un ventilateur ou d'une autoroute. Quand il eut fini, elle lui expliqua qu'à priori, personne ne savait qui s'occupait de son crédit, que Merryll Lynch avait des activités bien plus importantes que ses petits soucis, et que peut être Merryll ne le possédait même plus. Juan était assommé. Onze crédits. Mortage Story (3): Et puis, en 2005. Pour cela, elle engage deux de ses meilleurs commerciaux, Pablo et Barry. Elle a étudié avec son mari, Peter, ainsi que ses spécialistes financiers, une stratégie nouvelle que d'autres agences ont déjà mis en oeuvre, avec un succès incroyable.

On va aller chercher le client. Maria et Juan Maria est arrivé en Californie il y a 11 ans. Elle y a épousé Juan grâce à qui elle a obtenu la nationalité américaine. Puis elle a donné naissance à trois enfants, José, Luis, Isabella. Elle fait des ménages dans un hôpital trois fois par semaine. Un samedi après-midi, on frappe à la porte.

Pablo n'a pas grandi en Californie. Il est très vite devenu commercial chez Fantastic Homes Real Estate où, avec un fixe de 1000 dollars mensuels, il est parvenu à dépasser 50.000 annuels de prime en 2004, mais, de façon très étonnante, en 2005, il peinera à atteindre les 20,000 si rien ne change. Il a rencontré Rosanna il y a un an, et ils se sont donnés encore 5 ans avant de changer de travail et avoir des enfants. Mortage Story (2): Un monde merveilleux. 2005, Californie, USA. Pamela est médecin dans la clinique privée de chirurgie esthétique dont elle est associée. Elle est mariée à Andrew, un psychanalyste ayant une clientèle de stars.

Ils vivent ensemble dans une somptueuse villa, une piscine sur terrasse, un grand jardin, des palmiers. Il leur arrive de la louer pour des tournages de films X et des soirées privées lors de leurs vacances au Liban ou à Brasilia. Pamela a 37 ans, elle pense que c'est le moment d'avoir des enfants. Ils ont acheté leur maison environ 600.000 dollars il y a 8 ans, elle est désormais estimée à 1.300.000 dollars.

La maison sera mise en vente par Fantastic Homes Real Estate. L'agence travaille avec Fantastic Loans, qui travaille avec Fantastic Loans Financial. Une fois l'opération terminée, Susan paye le vendeur, et FLF revend le prêt de Pamela et Stewart à des banques qui depuis plusieurs années rachètent les rachètent. Que devient le prêt de Pamela et Stewart ? On va les assurer avec un Credit Default Swap. Mortgage Story — Introduction. Ma lecture des phénomènes économique est marxienne, c'est à dire inspirée d'une philosophie démodée et déformée. Bien souvent, ceux qui s'y réfèrent y greffent des jugements moraux normalement absents de la pensée de Marx.

Ils y ajoutent, inspirés en cela par le triomphe des sciences sociales et du structuralisme, d'étranges révisions, une sorte de « bal des précaires », ou en tout cas l'idée qu'ils s'en font. Ah, si tous les homos, les lesbiennes, les transexuelles, les ouvriers, les transexuels, les chômeurs, les producteurs Indiens, les SDF, les sans-papiers, les précaires se donnaient la main, on pourrait renverser ce maudit capitalisme. Oubliant qu'une transsexuelle peut être de droite, et que c'est son droit.

Qu'un sans-papier peut s'avérer être un conservateur opposé à l'avortement, voilant sa femme, favorable à la peine de mort, et que c'est son droit. Qu'un SDF peut être un type raciste, alcoolique et misogyne, et que c'est son droit. Quelle crise ? Il n'a pas d'âge. Innovation. Ralston & Bau: « Les Norvégiens savent qu\'ils sont l\'État » Ils m’avaient d’abord invité pour sonoriser une fête qu’ils organisaient à Oslo, ils nous ont ensuite fait venir avec Lewis pour inaugurer leur centre de design à Dale, Transplant, une chose ultramoderne posée au bord de l’eau avec plein d’ordinateurs et de créatifs à lunettes au milieu de nulle part. Après une nuit d’été qui s’annonçait guindée avec officiels et télévision nationale mais qui s’est finalement révélée mémorable et extrêmement alcoolisée — une tradition prise très au sérieux là-bas —, nous avons bossé sur notre album à venir, exploré une nature à l’échelle américaine et mangé du pain perdu préparé par Birgitta au petit matin sur leur bateau au milieu du fjord.

Et parlé politique, bien sûr. Quand Alex et Birgitta sont passés nous voir cet été à Amsterdam, une semaine avant les bombes d’Oslo et le massacre d’Utøya, on a eu l’occasion de parler largement des sociétés française, néerlandaise et norvégienne. Ils sont très riches, mais ils sont aussi généreux. Et la mixité ? David van Reybrouck: « On doit en finir avec ce défaitisme » David van Reybrouck : Le G1000 (www.G1000.org) est une initiative citoyenne qui veut rassembler 1.000 personnes le 11 novembre 2011, le jour de l’armistice, pour délibérer ensemble sur le futur de ce pays : faut-il rester ensemble, faut-il scinder le pays ou faut-il réformer le pays,… Il existe une série de questions qui sont à peine abordées par le monde politique, le système est bloqué car la particratie n’est plus capable de résoudre les problèmes auxquels est confrontrée la Belgique.

Parfois, il est nécessaire d’avoir une implication plus importante de la part des citoyens qui sont là, qui sont engagés et qui ont un savoir faire. Une nouvelle démocratie est possible, elle est en train de se construire aussi en Belgique. Le G1000 est donc une volonté de renouveler la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ce concept de « nouvelle démocratie » est-il une nouvelle invention belge ou le produit a-t-il déjà été découvert et testé ailleurs dans le monde ?

G1000 ≠ élitisme. Minorités. Photo par Fabien Lamotte et Pierre-Jean Lamy Pour préparer une rentrée qui s'annonce riche en événements nombreux, et pas forcément heureux d'ailleurs, une numéro spécial entretiens. Tout d'abord avec Mehmet Koksal qui a été interroger David van Reybrouck, quelqu'un dont on a déjà parlé à Minorités et qu'on avait envie d'entendre in vivo depuis longtemps: Belgique, populisme, Congo, identité, démocratie...

Ensuite avec Laurent Chambon qui est allé interroger Birgitta Ralston et Alexandre Bau sur la Norvège, le Janteloven, la communauté, le terrorisme et les migrants. Et on finit avec le dernier épisode de Mortgage Story. Mais ne vous inquiétez pas, Madjid Ben Chikh a déjà écrit une nouvelle série époustouflante qui paraîtra bientôt. David van Reybrouck: « On doit en finir avec ce défaitisme » par Mehmet Koksal - Samedi 20 août 2011 [Lire la suite] Ralston & Bau: « Les Norvégiens savent qu'ils sont l'État » par Laurent Chambon - Vendredi 19 août 2011 [Lire la suite] Mortage Story (5): Épilogue.