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La Revue 89 : quelques mots - Aurora. Je ne suis jamais allé à Berlin. — Ça coûte rien d’y aller — Ça coûte rien d’y rester — Ça rend malade d’en partir — La musique est géniale partout — Non Didier, tu ne comprends pas ce que je te dis: tous les clubs ont une bonne musique, c’est pas comme si tu devais choisir une boite pour ton samedi soir, il y en a 20. — Les mecs sont super beaux et les Allemands tu sais, ça perd pas de temps, ils sont pas là comme les Français à tourner autour du pot, en 3 minutes ils te proposent (ou pas) de rentrer chez eux — Les mecs sont super sexe, comme dans les films de Cazzo — Mais wild tu vois, il y a de tout, des mecs avec des dreads et des hypsters et des hétéros vraiment sympas et bien sûr plein de mecs rasés — Tout le monde est gentil dans les restaus, tu peux manger pour trois fois rien dehors avec des terrasses dans des jardins, tout ce que tu adores toi qui peux pas blairer les restaus — Les magasins de disques, faut pas y aller tellement tu vas mourir — C’est la ville de Monolake — La beuh est tip top — Ça te changera de l’Orne.

Tresor berlin. Berghain Berlin. Maurizio. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Maurizio est un duo de producteurs de musique électronique composé de Moritz von Oswald (né en 1962) et Mark Ernestus (né en 1963), basé à Berlin. Maurizio est à la fois le nom du label et le nom du groupe. Leur style oscille entre Techno minimale et Dub techno.

Maurizio fait partie des artistes les plus respectés dans le milieu techno, notamment du fait de leurs productions sur le label Basic Channel, dont Maurizio est une division. Les maxis du label Maurizio ont connu trois éditions successives : une première édition limitée sur vinyle coloré, une seconde en vinyle noir courant, puis en 2003 une réédition sur vinyle transparent marbré. Discographie du label Maurizio[modifier | modifier le code] Pseudonymes du duo Maurizio[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Berlin Stories (1) Pour être honnête, au commencement du commencement j’avais regardé vers le Périgord dans les environs de Gramat, pas loin de Rocamadour. Bien sûr, l’idéal, ça aurait été le Gers. Pour plein de raisons, mais surtout par pure nostalgie.

Les ennuyeuses vacances des années d’enfance, mortelles à l’adolescence, et toujours cette fichue maison de campagne dont l’horizon butait sur un petit village au sommet d’un coteau. Un vrai cliché de village français comme pour une affiche de force tranquille. De tranquillité tranquille, tranquille, plutôt. Une silhouette d’église romane avec quelques vieilles maisons posées autour, comme pour faire un genre de centre. Au crépuscule, assis sur la terrasse, ce village presque italien était une fatalité de pierre rendant presque irréelle les Londres-Paris-New-York et toutes les Californies pour lesquelles j’aurais donné jusqu’à mon dernier T-shirt Blondie et tiens, même mes Stan Smiths et mon pantalon en skaï. Berlin au cinéma Alors que vous, si… Comment je suis devenu un Easy-Jetsetter. Une fois qu’on a dit ça, on peut débattre des avantages de l’enrichissement de la ville, de la perte de son identité: généralement, les débats sont binaires, la méchante économie versus le gentil esprit alternatif.

Ce serait un peu oublier que Berlin, ce n’est pas seulement Kreuzberg ou Friedrichshain, mais aussi une population qui veut voir sa ville s’enrichir, qu’elle soit ancienne, comme les vieux de Charlottenburg, ou nouvelle, comme ces trentenaires bavarois ou ces bourgeois parisiens qui investissent Prenzlauer Berg parce que les petits squares partout, c’est sympa pour les enfants. C’est sympa pour les enfants, c’est un peu la phrase qui pourrait tuer Berlin. Derrière cette forme somme toute banale de gentrification locale, se cache un phénomène plus intéressant: la gentrification à l’échelle globale. Gentrification. Minorités. On aime se moquer des Allemands, nos cousins germains à berlines puissantes, on se gausse de leurs chaussettes immaculées dans leurs Birckenstock™ post-orthopédiques, de leurs pulls tricotés main ou de leurs névroses, n'empêche que ceux qui veulent s'amuser vont à Cologne ou Berlin, certainement pas à Paris. Donc cette semaine une revue spéciale Berlin, avec des textes de Philippe Coussin-Grudzinski, Stéphane Trieulet (le premier d'une série comme on les aime à Minorités) et Didier Lestrade.

Auch wir sind Berliners. Comment je suis devenu un Easy-Jetsetter par Philippe Coussin-Grudzinski - Vendredi 10 juin 2011 Cet hiver, le ticket d’entrée dans certains clubs berlinois a augmenté, jusqu’à 25%. [Lire la suite] Berlin Stories (1) par Stéphane Trieulet - Dimanche 03 juillet 2011 [Lire la suite] Je ne suis jamais allé à Berlin par Didier Lestrade - Dimanche 03 juillet 2011 OK, je vais faire un gros come-out aujourd’hui. [Lire la suite]