background preloader

73

Facebook Twitter

Dance music : le syndrome Junior Vasquez. L’histoire commence en 1995 [2], quand Madonna se fait remixer par Danny Tenaglia, avec bon goût, bon sens, à propos et son sens inné de l’air du temps.

Dance music : le syndrome Junior Vasquez

Elle pique Junior au vif. Madonna, remixée par DT, l’ennemi juré. Sa réponse ne se fait pas attendre. En 1996, année « pivotale » pour la dance, il sort If Madonna Calls, riposte d’un orgueil blessé à une méga-star mondiale. Et signe l’acte de décès de la dance music. Ce qui avait commencé comme une vengeance amusante et destinée à lui faire rentrer du cash, il ne s’en est pas caché (cf. Pop : l’époque débile. Mais non.

Pop : l’époque débile

Au contraire, la musique a suivi le chemin du business en général: traversons cette crise, le chômage, les familles qui perdent leurs maisons, les autres qui ont peur d’être déclassées, la terreur de l’argent, tout ça en baissant le dos tout en affichant encore plus de bling-bling Dior et de mélodies de refrain qui se résument à un « Hey yo ! » avec en bonus l’option d’un featuring qui dirait « Hey Yo ! » et « Yo Hey ! ». L’article du NYT n’est pas si méchant, je peux l'être beaucoup plus.

Seulement deux idées Mais le NYT demande carrément si tout le monde est devenu, comment dire, simplement con ? La pop a détruit l’album en tant que concept, maintenant la pop est en train de détruire le single en tant que concept. Je vais vous dire un truc que, en tant qu’ex-journaliste musical, je ne crois pas avoir déjà écrit. Le NYT confirme ce qu’on a tous compris. Nous, on a lâché l'eurobeat La réalité est donc pire que ce que l’article du NYT décrit poliment. 7 Ways to House. Il en résulte sept secrets qui, j’espère, vont faire qu’on entendra moins de choses horribles. 1.

7 Ways to House

Un boum-boum bien placé Une des grosses différences entre la musique de gros bourrins et la House élégante est que la grosse caisse, aussi omniprésente soit-elle, n’est pas forcément une machine à concasser les oreilles. Il faut qu’elle touche l’estomac pour marquer le rythme, elle peut être bien forte (on adore tous ça), mais le vrai secret que j’ai appris en Scandinavie est qu’elle occupe plutôt le haut des basses (60 à 200 Hz). En anglais on l’appelle bassdrum, mais ça ne veut pas dire qu’elle doit couvrir toutes les basses: il faut de la place pour la basse elle-même, qui va donner le groove au morceau.

Surtout, la grosse caisse n’est jamais aussi désirable que quand on l’attend. 2. Entre la valse de pépé et la techno allemande bien carrée, il y a des choses intermédiaires. Le truc qui rend la House des années 1990 si belle, c’est le mélange des swings. Minorités. Photo par Fabien Lamotte et Pierre-Jean Lamy.

Minorités

Alors que le monde entier retient son soufle à propos du Japon et de la Libye, la seule chose qu'on peut faire ici, à notre niveau, c'est être en empathie. Pour ça, il n'y a rien de mieux que la musique. Music, Love, Unity, c'est le message principal. Revue spéciale musique, donc, avec un tentative de Tiphaine Bressin pour comprendre pourquoi la dance a perdu une partie de sa diversité, une méthode en sept points pour ne plus rater ses morceaux par Laurent Chambon, et la force (ou pas) de la Pop en période de crise, par Didier Lestrade. 7 Ways to House par Laurent Chambon - Dimanche 13 mars 2011 Maintenant, quasiment tout le monde peut faire de la musique. [Lire la suite] Pop : l’époque débile par Didier Lestrade - Dimanche 13 mars 2011 Normalement, chaque grande crise économique provoque une nouvelle forme d’expansion artistique dans la musique.

[Lire la suite] Dance music : le syndrome Junior Vasquez par Tiphaine Bressin - Dimanche 13 mars 2011.