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Minorités. Les exemples sont nombreux: prenez l'iPad ou le nouvel iPhone, avec un écran tactile multi-touch vraiment précis ou une batterie qui font rougir nos ordinateurs portables avec une longévité de plus de 8 heures (contre 2-3 maximum pour les autres batteries)... ajoutez à cela un design bien pensé et des processus industriels maîtrisés et vous avez un véritable bijou technologique à la portée de (presque) tous. Tout cela est très bien à une seule exception près, ces merveilleux gadgets sont tous "bloqués" aussi bien au niveau logiciel que matériel.

Aucune possibilité de modifier ne serais ce le code source des logiciels qui le pilotent, que de modifier, bidouiller le matériel que vous avez acheté. Il y a peu, une cour de justice américaine à légalisé le fait de "jailbreaké" votre iPhone (de passer outre la restriction logicielle), mais avec le risque de se voir annuler la garantie par Apple.

Reprendre la main sur la technologie Définition et utilité Deux exemples: le RepRap et l’Arduino. Minorités. Il ne faut donc pas oublier la méfiance des gays et des toxicomanes à la fin des années 80 envers la médecine. Cette paranoïa était importante, sinon majoritaire, car légitime. La crise du sida nous a obligés à tenter de participer à la connaissance scientifique, chose que nous n’avions jamais faite auparavant car ce n’était tout simplement pas fun. La médecine avait considéré les gays et les toxicomanes comme des malades et on allait surtout chez le médecin pour guérir une grippe ou une MST. Il y avait bien des médecins et des chercheurs gays, et certains ont créé des associations comme en France. Mais dans les années 80, à la peur du sida s’ajoutait la peur des médecins. Il y a certaines personnes qui sont vénérées dans le militantisme sida alors qu’elles revendiquaient une forme d’obscurantisme médical.

Michael Callen à New York ou Cleews Vellay à Paris refusaient l’AZT car ils considéraient que c’était un « poison ». Vingt ans plus tard. Le bareback comme stratégie de prévention? Minorités. Je suis formé en architecture urbaniste, avec un intérêt particulier pour la qualité de vie des gens dans les villes. Suite à un voyage en Europe j'ai senti le besoin de faire en sorte que les gens aient accès à plus d’information sur leur ville.

C’est ainsi qu’est née Plataforma Urbana. Si on avait eu l’argent on aurait créé une chaîne de télévision sur les villes, mais on n’avait pas l’argent et donc on a fait un blog sur internet, étant donné que c’était gratuit. C’était il y a cinq ans. Le blog n’a pas eu l’influence qu’on souhaitait. C’est devenu un site internet sur urbanisme ouvert au monde et on a gagné pas mal de prix, mais ce n’est pas une source d'information de masse. Ce premier constat, selon lequel avec des citoyens mieux informés il y a plus de participation et donc plus d'opportunités pour créer des villes meilleurs, s’applique également aux entreprises, car des hommes d’affaires mieux informés peuvent également construire des villes meilleures. Participation citoyenne.

Plataforma Arquitectura. Plataforma Urbana. Minorités. Photo par Fabien Lamotte et Pierre-Jean Lamy. Le nom de travail que nous avions donné à cette revue est Participate. Cela faisait plus d'un an qu'on voulait faire cette interview: David Assael est l'architecte chilien derrière les très lus et récompensésPlataforma Urbana et Plataforma Arquitectura. On y suit les dernières tendances architecturales dans le monde, mais on n'y voit pas que des villas cubiques de luxe.

On y parle aussi de projets intéressants de logements sociaux, les nouveaux matériaux ou des débats autour de l'urbanisme et de la participation des citoyens. Ney Fernandes a été le voir à Santiago du Chili pour Minorités. Ensuite, un appel de Didier Lestrade aux folles, qu'elles se mobilisent à nouveau après la récente conférence internationale sur le sida de Vienne. Enfin, un texte de Babozor qui vous incite à se mettre aux machines open source. Plataforma Urbana, l'interview par Ney Fernandes - Samedi 31 juillet 2010 [Lire la suite] Aux armes, les folles!

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