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Minorités. « Oh là, vas-y les clichés, comme si être gay c'était juste les drogues, les clubs et suivre la mode !

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». Oui, d'accord, je grossis le trait, mais pas tant que ça, hélas. J'en ai tellement baisé, je les connais par cœur Non, si on a un seul point qui nous rapproche, très chers gays : c'est vachement bien de baiser avec vous. Je n'ai pratiquement fait que ça depuis le début de ma vie sexuelle, et quand même, ouais, je reconnais que c'est agréable et pratique à la fois. . « Oh lala », je vous entends râler, « encore une tordue qui va nous gonfler avec ses distinctions sur gay, pédé, queer et suceur de bite! Bref. Donc, voilà. C'est une phrase de la réponse du collectif Monstre, dans la dernière Revue, qui a déclenché l'écriture de ce que tu lis en ce moment. Fatigue. Alors maintenant, c'est ça l'excuse ?

Hello ? « Chouin, chouin, la vie est encore dure dans cette société est homophobe », dis-tu ? Revenons sur le sida. 1) éducation sexuelle 2) procréation 3) maladies vénériennes [1] Flash forward. Minorités. Pendant toute ma jeunesse et mon adolescence, j’ai entendu des histoires de ce genre.

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Je suis resté à la ferme jusqu’à l’âge de 19 ans et j’étais pressé de partir. Mais j’ai été éduqué dans la crasse de ce métier. Si je faisais tout pour ne pas aider aux champs ou dans les séchoirs à pruneaux, il fallait bien donner un coup de main quand mon père l’exigeait et des fois, je gagnais un peu d’argent. Mon père a eu quelques années fastes au début des années 80 mais, pendant le reste de sa vie, avant et après, ça a été dur.

Il courait après les emprunts. L'eau était gratuite et les produits chimiques partout Pendant les décennies, l’eau ne coûtait rien, elle était gratuite, on la puisait directement dans le Lot et toute la vallée la gaspillait, avec des systèmes d’irrigation qui fuyaient, des vannes qu’on oubliait de fermer pendant la nuit. Chicago prend froid, les paysans toussent Forcément, leur revenu a énormément baissé en 2009, car il avait énormément progressé en 2007 et 2008. Minorités. Raté.

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Un Marocain aux Pays-Bas, entre le moment où il arrive et celui où il meurt, coûte 43.000 euros à la collectivité. C’est le chiffre auquel est arrivé Jan van de Beek dans la thèse de doctorat qu’il vient de soutenir à l’Université d’Amsterdam. Mais il ne s’arrête pas à un chiffre, et c’est là que l’extrême droite et la droite libérale va être gênée aux entournures. Et c’est à partir de maintenant que je m’amuse, car il est effectivement temps de parler du coût de l’immigration, mais aussi du pourquoi et du comment. Et du qui aussi. Importer pour ne pas moderniser La thèse de van de Beek répondait à deux questions: quelles sont les conséquences économiques de l’immigration de masse commencée pendant les années 1960 aux Pays-Bas, et pourquoi est-ce un tel tabou.

Van de Beek l’explique bien: c’est pour ne pas avoir à augmenter les salaires et ne pas avoir à investir pour moderniser l’économie que l’élite économique néerlandaise a fait venir des paysans illettrés. L'arme xénophobe. Minorités. Photo : Fabien Lamotte et Pierre-Jean Lamy.

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Ce que les étrangers coûtent, et à qui par Laurent Chambon - Lundi 12 avril 2010 L’extrême droite nous serine que les étrangers viennent vivre à nos crochets et que le pays est mûr pour la préférence nationale. L’élite intellectuelle nous bassine à quel point l’immigration est une chance pour le pays. On sent quelque part que Wilders, Bossi, Dewinter et la dynastie Le Pen exagèrent, mais nous vendre tous ces jeunes au chômage dans les banlieues comme un truc qui va dynamiser l’économie, ça reste dur à avaler.

[Lire la suite] Fils d'agriculteur par Didier Lestrade - Dimanche 11 avril 2010 Mon père a quitté l’agriculture, il y a une dizaine d’années. [Lire la suite] Très chers gays, je ne vous comprends plus. par Guillaume Didier - Dimanche 11 avril 2010 Pourtant, je vous connais assez bien. [Lire la suite]