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Comment j'ai pourri le web

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Pour en finir avec le pourrisseur du web. Un canular pertinent ? Pourquoi la talentueuse galéjade d’un dénommé Loys n’en finit-elle pas de faire couler de l’encre ? Cette farce n’est-elle donc pas réussie ? Bien sûr qu’elle l’est, et c’est précisément pour cette raison qu’elle est couronnée de succès. De surcroît, elle pose un vrai problème que l’Éducation nationale devra prendre un jour à bras-le-corps. . « Des élèves de lycée recopient leurs devoirs ? Le plagiat, la copie éhontée sont donc des problèmes réels qu’on ne peut ignorer. Mais alors, si cet article est bien écrit, est même brillant et pose de vrais problèmes, que ne sommes-nous satisfaits ? Foin du numérique Retournons au bon vieux temps où l’ordinateur n’existait pas.

Des enseignants passéistes C’est précisément cela que je trouve détestable. Vous pouvez m’attribuer d’ores et déjà le point Godwin, je me l’attribue si vous le voulez : la seule fois, en près de 200 ans, qu’on est revenu au ministère de l’Instruction publique, c’était sous le gouvernement de Vichy. Je suis prof et je ne veux pas pourrir. Je reviens à mon tour sur l’article d’un professeur de lettres qui a fait le buzz cette semaine : “Comment j’ai pourri le web”, pour lequel on trouve sur ce topic de Marie-Anne Paveau un certain nombre, déjà, de réponses.

J’avais pensé écrire ma réaction sur mon blog drmlj mais j’ai trouvé plus intéressant de faire cela ici, comme pour donner une dimension vraiment professionnelle à ma tentative de réponse. ces fleurs sont des digitales, bien sûr On aurait aimé que “l’expérience pédagogique” (sic !) Mêle les deux types de publications : je ne rappellerai pas ici les critiques affreuses que l’on faisait à Lagarde et Michard quand on avait le malheur, pauvres élèves dont je faisais partie à l’époque pré-internétique, de relever des phrases de commentaire. Interdit donc de lire Lagarde et Michard car, me disait-on, c’était le mal. Je ne me reconnais pas dans cette figure de professeur. Màj à 19h17 : lu cet article sur le blog aux bords des mondes : ici :-) Imprimer ce billet. Il modifie Wikipédia pour ne pas être accusé de plagiat par sa prof. Éduquons à l’esprit critique, pas au mépris du travail des autres.

Un professeur se vante d’avoir trompé ses élèves en leur fournissant de mauvaises informations sur internet… reprises ensuite par ces derniers. Je ne voulais pas réagir (d’autant que certains l’ont très bien fait) mais plusieurs amis m’ont demandé ce que j’en pensais : voici donc un court billet sur la question. Le sujet me touche d’autant plus que je suis issu de ce milieu de profs, que j’estime beaucoup pour sa curiosité, ses connaissances, son ouverture, son désintéressement. Je suis donc chagriné de constater un tel comportement, bien loin des valeurs de ce milieu. Non, cela ne m’amuse pas. Et cela me semble même indiquer de gros problèmes à divers niveaux de notre société. Je me borne à quelques remarques, mais ce comportement est pour moi le parangon d’un comportement malsain dans l’éducation actuelle, symbole d’un manque de confiance en eux, d’une ambiguïté dans le rôle des profs et leur rapport aux mutations actuelles. *1re remarque : je ne suis pas sûr que cela ait été mal.

Critiques de "Comment j'ai pourri le web" Retour sur « ‘j’ai pourri le web » Voici un compte rendu de l’expérience, discutable, sur j’ai pourri le web. Ce qui suit va avoir un peu l’aspect d’un collage. C’est exactement ce que c’est. Je me suis servi dans un premier temps d’un billet posté sur mon carnet de note tumblr ainsi que du scoop.it d’une collègue l’affaire du pourrissseur du web. cette affaire est très intéressante car elle pose, au delà de tous les arguments développés la question suivante : …qu’est-ce qu’apprennent les élèves aujourd’hui et quels sont les savoirs que l’école doit faire apprendre aux élèves aujourd’hui ?

– mon commentaire à l’article de culturevisuelle. Dans ce billet j’essaye d’organiser les différents arguments en un tout cohérent qui représente ce que je pense. La première partie tourne autour des critiques générales apportées à cette expérience. Les critiques générales La rupture du contrat de confiance Chez culturevisuelle, il rajoute en commentaire Sinon, je me pose une question. De la confiance en soi La stigmatisation d’Internet. De l’art d’(ab)user du WEB ? Les professionnels de l’information (dont les enseignants-documentalistes) savent combien sont importants l’apprentissage d’une bonne maîtrise de l’information et l’acquisition d’un bon esprit critique. Ils traquent et vouent aux gémonies tout adepte du plagiat et du « copier-coller » stupide.

Lorsqu’on enseigne « la recherche d’information », l’évaluation de l’information est un passage incontournable au cours duquel de petits exercices permettre de “piéger” les élèves/étudiants en les faisant travailler sur des sites ou des pages « peu fiables ». Un enseignant de Lettres est allé plus loin dans la démonstration de l’usage irréfléchi et paresseux du Web. Chaque enseignant-documentaliste rêve de bénéficier d’un temps enfin reconnu pour « enseigner » la culture informationnelle, qui ne peut se suffire d’un saupoudrage dans les enseignements disciplinaires, malgré la dextérité de certains, comme évoqué ci-dessus.

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