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Presse, liberté, indépendance

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Jurisprudence sur la protection des sources. Réaction du comité de soutien à Hervé et Stéphane sur les propos de Sarkozy. Le comité de soutien des deux journalistes de France 3 enlevés il y a plus de 6 mois en Afghanistan, a publié ce message en réponse aux récents propos du Président de la République. Le Comité de Soutien tient à rappeler courtoisement à Monsieur Le Président de la République que Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière étaient en train de faire leur travail de journalistes, et n'ont pas fait exprès de tomber dans les mains des talibans.La phrase que Nicolas Sarkosy a prononcée a une connotation sous entendant qu'ils seraient responsables de leur sort.

Elle rappelle les déclarations diverses et variées déjà prononcées alors que le silence avait été demandé aux familles. Voici deux liens si ce sujet vous intéresse: www.liberezles.net et: www.otages-du-monde.com. Affaire Woerth: le mauvais procès fait à Internet | slate. L'UMP tente de transformer l'affaire Woerth en affaire Mediapart. Depuis que le site d'informations d'Edwy Plenel a publié le témoignage de Claire T., l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, tous les responsables de la majorité tirent à boulet rouge sur Mediapart, et par extension, sur l'information sur Internet assimilée à des «ragots» voire à des manipulations staliniennes. La diversion a fonctionné, d'autant qu'au lendemain de l'offensive de l'UMP, Le Monde et Libération ont publié des informations jetant le trouble sur les déclarations de Claire T.: la date du retrait de 50.000 euros pour la campagne de Sarkozy en 2007 est contestée et surtout la comptable conteste ses dires sur la remise d'enveloppes à Nicolas Sarkozy à l'époque où il était maire de Neuilly.

Publicité Florilège des déclarations des membres de l'UMP ces derniers jours: Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille: «Je suis choqué quand vous dites que [Mediapart] est un site d'information. Vincent Glad. La majorité UMP viole la liberté d'information garantie par le droit international. Le gouvernement attaque la presse quand elle fait son travail.

Les attaques de l'UMP mettent la France en contravention avec le droit de l'Union européenne et celui du Conseil de l'Europe. Les politiques doivent se ressaisir. Leur comportement est sanctionnable. Il peut être dénoncé à la Commission européenne ou au Commissaire européen aux droits de l'homme. L'entrée en vigueur du protocole additionnel N°14 de la Convention européenne des droits de l'homme permet à chacun d'agir avec plus d'efficacité encore grâce à la tierce intervention. L'action du commissaire européens aux droits de l'homme est renforcée. Le progrès des droits de l'homme dépend du standard régnant dans des pays comme la France. C'est dans un tel environnement sinistré que les attaques contre Médiapart viennent attester d'une mentalité politique anachronique étrangère au standard démocratique européen. Un journaliste rapporte des faits pour nourrir le débat indissociable de toute démocratie.

WikiLeaks et le contrôle d'Internet. Jérémie Zimmerman, un des fondateurs de la Quadrature du Net, qui défend les droits et libertés sur Internet, montre comment les gouvernements américains et français, tentent, éventuellement avec succès, de faire peser sur les entreprises privées la responsabilité de la censure. WikiLeaks est devenu un emblème de l'information qui dérange et qu'on ne peut arrêter. Les déclarations récentes à son propos exposent de façon flagrante la volonté des gouvernements de contrôler Internet. Dès lors, il semble que deux camps s'affrontent dans un combat qui pourrait être l'un des plus importants que nous ayions à mener pour l'avenir de nos démocraties. D'un côté, ceux qui veulent mettre Internet en coupe réglée afin de rester au pouvoir, par la censure administrative ou privatisée.

«Comment une ministre peut-elle mentir à ce point?» Fière d'être abonnée à Mediapart. C’est une amie qui m’a parlé de Médiapart en juillet 2008 : “ tu verras, c’est une initiative intéressante !”. Séduite par le projet et convaincue qu’une presse libre doit être indépendante et participative, je me suis abonnée. Je me souviens encore du premier article que j’ai lu sur « les caisses noires de l’UIMM ». J’ai apprécié les analyses de Mathieu Magnaudeix et de Martine Orange, la distance de Stéphane Alliès, la rigueur intellectuelle de Jade Lindgaard, la passion de Sylvain Bourmeau .

J’ai apprécié le ton, la qualité des enquêtes, et l’implication des journalistes sur le fil de discussion de leurs articles avec nous , les lecteurs. J’ai aimé les rencontres faites sur les fils de discussion même si j’ai regretté qu’elles soient parfois brouillées par des interventions répétitives et inutilement agressives. J’ai aimé la qualité des débats. J’ai apprécié de pouvoir écrire librement sur mon blog même si parfois les réactions étaient un peu vives.

Europe Ecologie: «La liberté de la presse n'est pas négociable» Pour nous, les 14 députés européens d'Europe Ecologie, parmi lesquels Eva Joly, Daniel Cohn-Bendit, José Bové... «Il en va de l'exercice de la démocratie en France, en Europe et ailleurs.» Les député-e-s européens d'Europe Écologie constatent avec consternation que les journalistes exerçant en conscience leur métier d'information dans la ténébreuse affaire Bettencourt-Woerth sont soumis à une surenchère d'insultes de la part de responsables politiques de la majorité et de membres du gouvernement. Les collaborateurs du site Mediapart et leur directeur Edwy Plenel sont particulièrement la cible de cette délinquance verbale. Alors que l'opinion a un besoin légitime d'éclaircissement sur un dossier qui pose de graves questions, les responsables du pays favorisent un déchainement haineux qui transgresse les règles de notre démocratie au cœur de laquelle le droit à l'information est sacré.

Aurait-on à ce point peur des faits, des documents, des témoignages que les journalistes apportent ?