Le Venezuela en crise. Le Venezuela à l'heure de la «plus grande manifestation de son histoire» – Libération. Ni eau ni essence: au Venezuela, les manifestations se multiplient, sans faire vaciller Maduro. Pénuries d’essence, d’eau et d’électricité: à deux mois des législatives, les Vénézuéliens réclament de meilleurs services publics, mais la faible ampleur de ces manifestations et l’incapacité de l’opposition à canaliser le mouvement ne représentent pas de «risque» pour Nicolas Maduro, estiment des analystes.
Le chiffre est impressionnant. Depuis le début de l’année, l’Observatoire vénézuélien des conflits sociaux (OVCS) a dénombré plus de 5800 manifestations dans tout le pays, plongé dans la pire crise de son histoire récente. La moitié d’entre elles visait à protester contre les pénuries d’électricité, d’eau et de gaz domestique, et 18% contre le manque chronique de combustibles. En province, et de plus en plus à Caracas, les «apagones» (coupures de courant) sont monnaie courante et les pénuries d’essence engendrent des files d’attente kilométriques aux stations-service. Venezuela : manifestations sur fond de pénuries d'eau et d'essence - Le Point. Quatre clés pour comprendre les manifestations au Venezuela. Un texte de Ximena Sampson Qui sont les manifestants?
Les manifestations ont commencé lorsque des étudiants universitaires de San Cristobal del Tachira sont descendus dans la rue, le 4 février 2014, pour protester contre l'insécurité, à la suite de la tentative de viol d'une de leurs camarades. Les autorités ont fortement réprimé la manifestation. Des étudiants ont été arrêtés et accusés de désordre public, ce qui a déclenché des marches pour demander leur libération, auxquelles les forces de l'ordre ont réagi en procédant à de nouvelles arrestations.
Des étudiants d'autres universités leur ont emboîté le pas, puis des journalistes et des membres d'organisations de presse, qui dénoncent les restrictions à l'achat de papier journal, d'encre et d'autres produits importés, des mesures qui auraient causé la fermeture de plusieurs médias. Venezuela : 67 personnes sont mortes lors de manifestations en 2019. (Caracas) Soixante-sept personnes sont mortes au cours des nombreuses manifestations qui ont eu lieu au Venezuela l’an dernier, dont 59 ont été tuées par les forces de l’ordre et des groupes civils armés soutenant le gouvernement Maduro, a annoncé une ONG vendredi.
Publié le 24 janvier 2020 à 17h24 ✓ Lien copié Dans son rapport annuel, l’Observatoire vénézuélien des conflits sociaux (OVCS) affirme que de ces 67 décès, six ont été des « exécutions extrajudiciaires » perpétrées par les forces spéciales de la police à l’issue de manifestations. Exécutions par balles. Venezuela : une manifestation excessive ? Cet article date de plus de deux ans.
Publié le 02/02/2019 16:40 Mis à jour le 02/02/2019 18:46 Durée de la vidéo : 1 min. Article rédigé par Au Venezuela, le président autoproclamé Juan Guaido, soutenu par de nombreux États dans le monde, appelle à manifester. Venezuela : des manifestations sous tension. Cet article date de plus de deux ans.
Publié le 30/01/2019 21:29 Mis à jour le 30/01/2019 22:21 Durée de la vidéo : 1 min. Article rédigé par. Manifestations monstres au Venezuela. Plus de 200 000 personnes ont manifesté samedi au Venezuela pour exiger le départ du président socialiste Nicolas Maduro dont ils dénoncent la «dictature», au cinquantième jour de la vague d'actions de protestation contre l'héritier d'Hugo Chavez.
À Caracas, ils étaient plus de 160 000, selon l'opposition, à tenter d'atteindre le ministère de l'Intérieur, sous les tirs de grenades lacrymogènes des forces de l'ordre. À San Cristobal, dans l'État de Tachira, frontalier de la Colombie, ils étaient plus de 40 000 à défiler, selon une estimation de l'AFP, malgré une situation tendue après le déploiement de 2600 militaires consécutif à une série de pillages et d'attaques contre des installations de la police et de l'armée. «Pour ce 50e jour de résistance, nous allons organiser la plus grande démonstration de force de cette période», a déclaré Juan Andrés Mejia, un des jeunes députés à la tête des protestataires.
Des élections, «seule porte de sortie», selon l'OEA Les adversaires de M.