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Sauvetage, relance (Capital.fr)

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Comment Puma est revenu dans la course face à Nike et Adidas ? Dans la bataille que se livrent les cadors de la planète sport, il y a Nike, Adidas... et Puma, l'éternel outsider. Loin derrière les deux premiers, la marque fondée après-guerre par Rudolf Dassler, le frère d'Adolf, créateur d'Adidas, traverse une phase critique à la fin des années 2000. Rachetée pour près de 4 milliards d'euros par François-Henri Pinault en 2007, Puma déçoit son nouveau propriétaire, PPR (devenu entre-temps Kering) : de 2011 à 2013, ses bénéfices ont chuté de 230 millions à 5 millions d'euros !

L'équipementier paie cash une crise de croissance qui l'a fait passer en moins de quinze ans du statut de PME à celui de multinationale, avec un chiffre d'affaires multiplié par dix. Exit donc Jochen Zeitz, son patron historique, accusé d'avoir privilégié la mode au détriment des articles sportifs. A l'été 2013 arrive Björn Gulden, un ex-footballeur, qui fut cadre dirigeant chez Adidas puis patron des bijoux Pandora. 1. 2. Puma, une icône fashion ? 3. LA LÉGITIMITÉ RETROUVÉE.

Pour sauver .... qu'auriez-vous fait à la place de... ?

Perrier ou comment mettre le buzz en bouteille : 150 ans de bulles et d’eau fraîche. Alors que la source Perrier est exploitée depuis cent cinquante ans, Nestlé, propriétaire de la marque, revient à ce qui a fait son succès : une image chic et des pubs décalées. Avec un objectif, faire pétiller le monde entier. Connaissez-vous L'Atlas ? Pas le massif montagneux qui traverse le Maghreb ni le géant de la mythologie grecque. L'Atlas, avec son "L" majuscule, est un peintre et photographe parisien né en 1978, devenu une star dans le petit monde du graffiti et du street art.

On croise ses œuvres tout en entrelacs géométriques dans les rues de Dakar, Bruxelles, Jakarta et de quantité d'autres villes dans le monde. Les Parisiens pourront bientôt découvrir une installation qu'il prépare sur le thème de l'eau, mais aussi ses créations graphiques dans les supermarchés. ©Perrier Des flacons signés par des artistes Habile communicant, le négociant profite de l'engouement de Napoléon III pour le thermalisme, pour faire venir les curistes. Déjà des millions de cols en 1908 ! Technicolor : l'incroyable résurrection tricolore de l'ex-Thomson.

Donné pour mort il y a cinq ans, l'ex-Thomson est devenu une référence mondiale dans les effets spéciaux et dans les box Internet. Voici comment l'entreprise française a retrouvé le chemin du succès. C'est une discrète forteresse au cœur de Londres, le MPC building, à deux pas de Piccadilly Circus, dans le quartier des music-halls. Là, des dizaines de truquistes travaillent aux effets spéciaux du prochain «Livre de la jungle», un blockbuster de Disney conçu quasi entièrement en 3D par le réalisateur d'«Iron Man». «De Bagheera la panthère à l'ours Baloo, nous allons tout concevoir en images de synthèse, indique Frédéric Rose, le P-DG de Technicolor et patron de ces studios.

Mais vous n'avez pas le droit de prendre des photos ou de filmer.» Malgré l'été indien qui réchauffe encore la ville, il ne fait pas plus de 15 °C dans l'open space, la température idéale pour les ordinateurs. PARLER DE RÉSURRECTION n'est pas exagéré. Il faut dire que la métamorphose est impressionnante. En 2009. Pour Bonzini, il y a une vie après le bistrot. Le nouveau conte de fées de Roger & Gallet - 1. Faire du neuf avec du vieux… L’Oréal a ressuscité cette marque qui trône dans les salles de bains depuis 150 ans. En insistant sur son côté nature. Un brin fétichiste, Thierry Vidart. Dans son bureau d’Asnières-sur-Seine, le DG de Roger & Gallet a créé un petit musée.

Ici, une lettre de 1824 ­signée Jean-Marie Farina, l’inventeur de l’eau de Cologne. Abonnez vous à l'édition digitale. Clarins : les coulisses d'une succession bien huilée. Alors que les Bettencourt se déchirent autour de L'Oréal, chez Clarins, l'autre poids lourd français de la beauté, les deux frères à la tête du groupe prennent le temps de préparer leurs deux filles à régner. Révélations sur ce passage de témoin. On ne voit qu'elles dans le bureau d'Olivier Courtin-Clarins : deux grands portraits de Prisca et Jenna, ses jumelles de 28 ans, qui dominent la grande table de réunion. Une brune et une blonde au physique de mannequin, hérité de leur mère. On est bien dans le monde de la beauté - Clarins est leader européen des soins de beauté - mais aussi dans une histoire familiale.

Et qui n'est pas près de s'arrêter, puisque Prisca a rejoint en 2013 le groupe détenu à 100% par son père et son oncle Christian, avec l'objectif de prendre un jour la relève. Prisca Courtin-Clarins. Olivier Courtin-Clarins. Virginie Courtin-Clarins. Christian Courtin-Clarins. Processus formalisé. Formation sous tutelle. Génèse d'un binome. Liens du sans obligatoire. . 160. Georges Plassat, l'implacable PDG qui relance Carrefour au pas de charge - 6. Il a réduit le poids des MDD Plassat a aussi sonné la fin de l’ère triomphante des marques de distributeur (MDD). Conçues pour contrecarrer la toute-puissance des industriels, les MDD ont peu à peu envahi les rayons, au point de représenter 30% des produits vendus dans les magasins Carrefour. «Irréaliste», a tranché Plassat dès son retour aux commandes. Multiplier à l’infini les marques propres, c’est entretenir des armées de chefs de produits et de responsables commerciaux, supporter des coûts de structure de plus en plus lourds pour une activité trop éloignée du cœur de métier et pour des produits vendus avec de faibles marges.

C’est aussi semer le trouble dans l’esprit du consommateur, qui n’y comprend plus rien dans les gammes de produits. Ce n’est qu’une première étape. Francis Lecompte. Le patron de Manitou a redressé le géant mondial des chariots élévateurs. Le grand Manitou, c’est lui : Jean-Christophe Giroux. Las d’orchestrer des plans sociaux, cet ex-financier s’est fait bâtisseur pour remettre sur pied ce leader mondial sur le marché des chariots élévateurs.

Mission remplie, sans casse ni violence. Soleil, palmiers, tapis rouge et figurants en costumes inspirés du film «Avatar», le tout en plein mois de mai. Non, ce n’est pas le Festival de Cannes, mais celui de Manitou, à Punta Umbria, en Andalousie. Abonnez vous à l'édition digitale.