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DRM

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Témoignage d'un éditeur devenu pirate de livres numériques. Si les éditeurs participent à la commercialisation du livre, ils l'abordent aussi d'une façon plus commune : la lecture. Cette immersion ponctuelle dans la peau de l'usager provoque parfois des surprises : un éditeur témoigne ainsi sur Paid Content et avoue avoir commis l'irréparable aux yeux de sa profession, à savoir faire sauter les verrous numériques de ses ebooks. Le témoignage est publié sous couvert d'anonymat : l'éditeur est donc désigné sous le pseudonyme « Exec », comme « executive », soit directeur ou responsable en français.

Concis et clair, mais moins classieux que Gorge Profonde (quoique...). La journaliste de Paid Content, Laura Hazard Owen, raconte être entrée en contact avec l'éditeur sur Internet, alors que ce dernier désirait en apprendre plus sur les moyens à sa disposition pour « craquer les DRM sur les livres numériques ». L'illégalité ressemble parfois à un besoin naturel. Pour approfondir. Du livre enchaîné aux DRM. Les DRM, ou « Digital Rights Management » – en français « Gestion des droits numériques » –, consistent selon le Journal officiel en la « mise en œuvre des différents procédés destinés à protéger les droits afférents à la diffusion de contenus sur supports numériques ». Les DRM représentent un ensemble de mesures techniques ou logicielles de protection destinées à contrôler la distribution et la diffusion de produits numériques et leur accès, qu’ils soient fixés sur un support (CD, DVD) ou accessibles en ligne.

Les DRM ont pour objet par exemple de restreindre l’utilisation des produits à une zone géographique donnée, de restreindre ou d’interdire la copie privée, d’identifier grâce des systèmes de « tatouage » les œuvres et les équipements de lecture pour décourager le piratage, etc. Les contrôles sont principalement destinés à préserver les droits commerciaux et intellectuels des ayants droit des œuvres concernées. Petit historique D’Amazon à Google Ambiguïté du livre numérique ePub. Déclaration des droits de l’utilisateur de livre numérique.

(Comme il s’agit explicitement d’un work-in-progress, on peut se référer aux articles ici et là pour suivre les développements.) Considérant qu’il ne s’agit pas d’un droit mais d’une revendication, il conviendrait davantage de parler d’une Déclaration POUR les droits de l’utilisateur de livre numérique en lieu et place d’une Déclaration des droits de l’utilisateur de livre numérique. Le droit d’auteur étant soumis à des refontes substantielles, en ce moment les ayants-droits se font bruyamment entendre pour protéger leurs acquis dans un cadre où les utilisateurs, les consommateurs n’en ont théoriquement pas. Considérant également que les utilisateurs tendent à adopter des usages fondés sur les échanges de fichiers via des réseaux peer to peer et sur la lecture en continu, la pertinence de référer à un modèle inspiré de la "first sale doctrine" pour la revente ne semble pas nécessaire ou approprié et cette référence pourrait être retirée.

Je suis un lecteur. Ces droits sont les vôtres. DRM: 100 éditeurs disent non. Bibliothécaires contre les DRM. Définition DRM. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ces dispositifs techniques ou logiciels peuvent viser à : restreindre la lecture du support à une zone géographique prévue (par exemple les zones des DVD) ;restreindre la lecture du support à du matériel spécifique (par exemple les versions smartphone ou tablette) ;restreindre la lecture du support à un constructeur ou vendeur (afin de bloquer la concurrence) ;restreindre ou empêcher la copie privée du support (transfert vers un appareil externe) ;restreindre ou verrouiller certaines fonctions de lecture du support (désactivation de l'avance rapide sur certains passages d'un DVD).

Les mesures techniques exploitent un chiffrement de l'œuvre, combiné à un accès conditionnel. L'éditeur ou le distributeur qui exploite ce contrôle d'accès ne confie la clé de contrôle d'accès du produit, qu'en échange d'une preuve d'achat ou de souscription pour y accéder (abonnement à une chaîne payante, VOD, téléchargement, etc.). Amazon efface des livres à distance. Mise à jour : Amazon aurait supprimé d'autres livres achetés récemment sur le Kindle. Des consommateurs ont ainsi rapporté la disparition des versions numériques d'Harry Potter et des romans d'Ayn Rand.

Les conditions d'utilisation d'Amazon ne mentionnent apparemment pas le droit de supprimer un bien après achat. En revanche, Amazon indique garantir aux consommateurs le droit de garder "une copie permanente du contenu numérique". Voilà une affaire qui risque de jeter véritablement le trouble sur l'intérêt pour un consommateur lambda d'acquérir un contenu légalement. Selon David Poque, ce n'est pas Amazon qui est à l'origine de cette décision, mais l'éditeur lui-même. Le plus dérangeant dans cette étonnante mésaventure, ce n'est pas tant que l'éditeur change d'avis et demande au site marchand de retirer les éditions électroniques. Bien entendu, Amazon a remboursé les personnes lésées et assure que cet épisode est absolument exceptionnel.

Amazon : ils ont recommencé ! L’affaire risque de faire pas mal de bruit et on comprend évidemment pourquoi. Linn Nygaard, consultante norvégienne en technologie et lectrice à ses heures perdues, a en effet eu une très mauvaise surprise en ouvrant sa boite mail un beau matin. Une mauvaise surprise qui tenait en un message envoyé par Amazon, un message la prévenant tout simplement de la fermeture définitive de son compte. Pas sympa, évidemment, mais le pire reste à venir. Non content de fermer son compte, Amazon a aussi pris l’initiative d’effacer à distance le contenu de son Kindle. Oui, tout le contenu de la liseuse, ce qui comprenait également tous les livres achetés sur la plateforme. Imaginez un instant. Fou de littérature, vous dépensez chaque mois plusieurs dizaines d’euros dans de chouettes livres numériques.

Et soudain, tout bascule. C’est très exactement ce qu’a du ressentir Linn en constatant la disparition ferme et brutale de toute sa collection. Depuis, bien sûr, Amazon est revenu en arrière. Via.