background preloader

Initiation Linguistique

Facebook Twitter

Théories Linguistiques. Notion de linguistique générale. Introduction à l'étude du langage. Sciences du langage - Linguistique - Communication - Sociolinguistique. Qu'est-ce que la linguistique? > Texte: production verbale de tout type : littérature, conversation, etc.

Qu'est-ce que la linguistique?

La linguistique ne connaît pas de limites: tout ce qui est parlé est son objet, même les formes dites "incorrectes". > Langue: un système particulier, utilisant le son et parfois l'écrit, pour communiquer. (On compte environ 7000 langues dans le monde, dont environ 500 avec moins de 50 locuteurs. ) Une langue doit être apprise pour être maîtrisée; c'est un objet qui évolue dans le temps et dans l'espace, et qui en fait appartient à une culture, une société. Norme linguistique. Variation. Oral. Le langage est une faculté nécessairement orale : l'humain est fait pour s'exprimer avant tout avec sa voix.

Oral

De fait, l'apparition du langage est liée à certaines modification physiologiques, comme la modification du larynx, permettant un plus grand nombre de sons articulés de manière distincte. Le français possède aujourd'hui à peu près 36 sons distincts, ce qui permet une variété combinatoire immense. S'il n'en contenait que 10, on concevrait que ses possibilités expressives soient tout à fait moindre. Toutes les langues emploient donc un certain nombre de sons qui diffèrent de l'une à l'autre, et cela vaut pour absolument toutes les langues. Transcription phonétique. Prononciation et graphie Il existe trois systèmes de notation distincts.

Transcription phonétique

L'écriture pictographique fait correspondre à chaque symbole une phrase ou une situation. Elle n'est quasiment pas employée dans les langues naturelles, mais elle est la règle dans ce qu'on appelle la signalétique, comme par exemple pour les panneaux de circulation, où un simple rond bleu entouré et barré de rouge signifie "il est interdit de stationner". L'écriture idéographique utilise des symboles qui dénotent des idées ou des concepts. Ainsi, en chinois, on aura un symbole pour désigner le mot "temps" et un autre pour désigner le mot "ride", quoique les deux se prononcent "zhòu". Certains symboles cependant peuvent être réutilisés en combinaison avec d'autres uniquement pour marquer un son (ce sont ce qu'on appelle des "clefs"). La linguistique structurale. La linguistique structurale trouve son origine dans la publication en 1916 du Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure.

La linguistique structurale

Ce dernier cependant n'est pas structuraliste : le structuralisme naît d'une interprétation de son œuvre, sans que celle-ci se réduise à cette interprétation. Ce courant, qui a aussi été très important dans d'autres sciences humaines (la critique littéraire avec Roland Barthes, la philosophie avec Michel Foucault, l'anthropologie avec Claude Lévi-Strauss, la psychanalyse avec Jacques Lacan, la sémiologie avec Umberto Eco...), a jeté les fondements de la linguistique moderne et façonné sa méthodologie, et a dominé cette science jusque dans les années 60 au moins. La méthode distributionnelle. La première question que l'on se pose lorsqu'on étudie une langue est tout simplement la suivante : qu'est-ce qu'on étudie ?

La méthode distributionnelle

En effet, la parole se présente comme un flot inanalysable à première vue, et si le travail scientifique consiste à trouver des régularités dans l'objet en question, cela signifie qu'on peut réduire des phénomènes divers à des structures explicatives. Mais pour cela, il faut trouver des unités. D'où la question : comment faire ? Le distributionnalisme, méthode initiée par le linguiste américain Léonard Bloomfield dans les années 20 (et à l'origine sans rapport avec le structuralisme, bien que les deux courants se rejoignent en partie par la suite), donne la méthode suivante pour répondre à la question : - il faut segmenter l'objet pour trouver des unités sur lesquelles ont peut travailler; - il faut ensuite établir les lois régissant l'unité trouvée; - enfin, il faut regrouper en une même classe les unités qui obéissent aux mêmes lois.

La méthode distributionnelle. Le corpus Le meilleur moyen de travailler effectivement dans une langue est d'utiliser un corpus, c'est-à-dire un ensemble d'énoncés attestés: ainsi on est certain de n'étudier que des constructions existantes, puisque prononcées un jour ou l'autre par les locuteurs qu'on a enregistrés (quand il s'agit d'un corpus oral).

La méthode distributionnelle

On est aussi certain de ne faire que des hypothèses sinon exactes, du moins valables. En l'absence de corpus, au contraire, on risque de faire de fausses généralisations : par exemple, avec un corpus français inadéquat, on pourrait imaginer que l'adjectif se met avant le nom, et donc qu'on peut produire des expressions telles que "le régional parc", alors qu'on a là un adjectif dit relationnel (comme "municipal", "français", etc.), sujet à certaines restrictions, parmi lesquelles l'impossibilité de se placer avant le nom. Un corpus a les caractéristiques suivantes : L'analyse en constituants immédiats. Analyse distributionnelle et constituants immédiats Jusqu'ici, l'analyse distributionnelle ne nous a permis que de trouver des classes d'équivalence, c'est-à-dire des ensembles d'unités pouvant apparaître dans le(s) même(s) contexte(s).

L'analyse en constituants immédiats

Cependant, cette analyse n'est pas assez précise dans la mesure où elle ne permet pas d'accéder à la structure des éléments trouvés, et corrélativement elle ne permet pas de distinguer entre divers emplois d'une même catégorie. Dans le premier cas, on a vu par exemple que la catégorie SN avait la structure |DET N|. Mais, à part cet ordre linéaire entre deux éléments, on ne sait pas quelle est la nature exacte de la relation qui les lie. Pour illustrer le second cas, examinons la phrase suivante : "Pierre frappe Michel".

L'analyse en constituants immédiats (suite) Arbre et réécriture Analysons la phrase suivante : "Le président de la France aime la bière mexicaine".

L'analyse en constituants immédiats (suite)

On découpe, comme d'habitude, [Le président de la France][aime la bière mexicaine], car on peut remplacer le premier élément par "il" et le second par "dort". On a donc la structure [SN SV]. L'analyse en constituants immédiats : les circonstants. Les circonstants Dans les analyses que nous avons faites jusqu'ici, nous n'avons pas distingué divers statuts entre les constituants.

L'analyse en constituants immédiats : les circonstants

Or, il s'avère que tous ne sont pas sur le même pied : certains sont facultatifs, d'autres sont obligatoires. Leur identification est simple : dans une phrase donnée, les constituants facultatifs peuvent être effacés, pas les constituants obligatoires. Ainsi, dans "le président de la république française aime la bière mexicaine", on peut effacer "de la république française" et "mexicaine", obtenant ainsi la phrase "le président aime la bière", de laquelle on ne peut plus rien retirer. Exercices. La morphologie. La morphologie, c'est l'étude de la forme et de la composition des mots.

La morphologie

En effet, les mots ne sont pas (tous) opaques. De même qu'une phrase est composée d'éléments qui construisent son sens, de même (bien que la construction soit totalement différente), un mot est composé de morphèmes (on verra plus tard qu'en fait, il s'agit de "morphes", mais cette distinction ne nous intéresse pas pour l'instant), c'est-à-dire des unités minimales de sens : des éléments indécomposables qui ont, sinon une signification à proprement parler, du moins une contribution au sens global du mot.

Morphème zéro, morphème discontinu et amalgame. Arrêtons-nous un instant sur notre décomposition pour préciser les notions de morphème lexical et morphème grammatical. A | B | C mɑ̃ʒ | j | ɔ̃ mаʀʃ | ǝʀ | e Les éléments de la classe A sont des morphèmes lexicaux, dans la mesure où ils ont une référence concrète : ils dénotent une activité, un évènement (le fait de marcher ou de manger). Dans le cas d'un verbe, on les appelle la base ou la racine verbale. Le morphème zéro Notre analyse est-elle complète ? Morphème, morphe, allomorphe. L'allomorphie Soit le corpus suivant : (1) [dɔg] (chien - singulier) [dɔk] (dock - singulier) [kаp] (casquette) [kаb] (taxi - singulier) (2) [dɔgz] (chien - pluriel) [dɔks] (dock - pluriel) [kаps] (casquette - pluriel) [ kаbz] (taxi - pluriel) Comme l'indique la glose, les éléments de (2) sont les formes au pluriel des éléments de (1).

Morphologie verbale. Bases verbales Voici le verbe finir conjugué au présent et à l'imparfait : Comparons quelques paires minimales. L'opposition entre P4 et P5 au présent montre que [ɔ̃] et [e] indiquent la personne, tandis que l'opposition entre le présent et l'imparfait de P4 (ou de P5) indique que [j] marque l'imparfait, alors que le présent est marqué par un morphème zéro. La question qui se pose alors est de rendre compte d'une paire comme [fini]/[finisɔ̃] : que fait-on du son [s]? Si on considère qu'il marque la personne avec [ɔ̃] (P4 serait donc indiquée par le [sɔ̃]), alons on ne comprend plus l'alternance [finisɔ̃]/[finisjɔ̃], dans laquelle un marqueur de temps s'incorporerait au milieu d'un marqueur de personne. SEMIOLOGIE ou SEMIOTIQUE cite Charles S. PIERCE, ODGENS et RICHARD, SAUSSURE, Jean PIAGET,Georges MOUNIN, Eric BUYSSENS, Louis PRIETO, R. BARTHES.

Sémiologie (ou sémiotique) = science des signes Le fait que les sociétés ou les individus utilisent des symboles. La fonction symbolique est à la base de la culture, les cultures sont tissées de symboles. Découverte par les philosophes, elle a beaucoup de définitions suivant le champ d'utilisation. Définition générale de Charles S. Sémiologie du langage visuel.

La linguistique de corpus : une alternative. 1Le XXe siècle a vu la linguistique accéder au rang de science, de discipline universitaire comparable en cela à la physique ou la chimie. Cette nouvelle perspective est, pour une large part, l’œuvre du linguiste suisse Ferdinand de Saussure, qui reprend le paradigme philologique prééminent tout au long des XVIIIe et XIXe siècles, mais en l’imposant désormais comme partie intégrante des Geisteswissenschaften, des Sciences humaines. Les philologues, jusqu’alors, prennent pour objets d’étude des textes, notamment issus de langues « mortes ». Ils s’intéressent avant tout à l’histoire des langues, cependant que la discipline historique est considérée comme le cœur même des Sciences humaines. L’histoire (re-)construit le passé par l’interprétation des discours du passé. Elle ne constitue pas une science dure, sans quoi on pourrait l’utiliser pour prédire l’avenir. 2 Essai sur l’origine des langues, publication posthume en 1871. 3 Abhandlung über den Ursprung der Sprache, 1770. 4 Edward B.

Présentation alphabétique et chronologique de la théorie des opérations sémantiques. Didactics of English ; Lectures on Second Language Acquisition and EFL.