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Et si la campagne ne se jouait pas sur le web?

Facebook Twitter

La présidentielle 2012 ne sera pas numérique. Billet actualisé le mercredi 15 février Ca y est, cette fois, c'est sûr, la présidenitelle va se jouer aussi sur Twitter. La preuve, alors que le favori des sondages, François Hollande,fait la course en tête des politiques sur le réseau avec près de 150 000 followers, Nicolas Sarkozy débarque lui aussi ce matin, alors même qu'il doit annoncer sa candidature au JT de 20h de TF1 : Et l'on ne va sans doute parler que de ça toute la journée sur Twitter. Pourtant non, comme je l'écrivais dans le billet ci-dessous en septembre dernier, la présidentielle ne se jouera pas sur Twitter et le numérique n'aura, en général, qu'une part marginale dans cette campagne. Il y a quelques mois, déjà, au moment des primaires socialistes, beaucoup ont pensé que Twitter allait s'inviter dans la campagne.

Oui, la présidentielle sera suivie sur Twitter, avev des pics comme lors de ce débat qui a généré plus de 18 000 tweets en une soirée et des audiences appréciables pour les sites d'infos. Présidentielle 2012: Internet n'aura pas le rôle que l'on croit. Primaire PS : des campagnes web pas "super modernes" Singer le geek, c’est perdre le Français moyen. Pour les candidats, le Web n’est qu’un levier pour la campagne de terrain. Enquête. Qui pilote les six webcampagnes ? Chez Montebourg : Fabrice Berrahil, 33 ans, consultant en communication. Chez Aubry : Emile Josselin, 29 ans, ex-journaliste, en congé du PS où il est responsable des contenus web.

Chez Baylet : Pascal-Eric Lalmy, 37 ans, secrétaire national du Parti radical de gauche (PRG) et responsable des relations presse du candidat. Chez Valls : Sébastien Gros, 31 ans, chef de cabinet de Manuel Valls à la mairie d’Evry. Chez Hollande : Vincent Feltesse, 44 ans, président de la Communauté urbaine de Bordeaux. Chez Royal : Laurent Grave-Raulin, 29 ans. Moins haut, moins vite, moins fort. Il faut penser à la masse, faire « simple et basique », insiste Feltesse : « Nous, par exemple, on reste très mail.

Mobiliser sur le Web pour assurer la campagne de terrain Laurent Grave-Raulin (Twitter). Comble de la connivence militante : le badge. Election présidentielle, piège à électrons ! A neuf mois de l’élection présidentielle, la question qui fait débat est de savoir si les candidats vont utiliser et savoir utiliser le Web 2.0 pour leurs campagnes. Alors, cette présidentielle ? Net ou pas Net ? Plus que les contenus des programmes des candidats, ce qui titille l’observateur politique câblé, c’est de savoir si le Web 2.0 aura une influence majeure sur le vote suprême en 2012. La semaine dernière, une conférence autour du Web 2.0 et des élections présidentielles, animée par Franck Perrier s’est tenue au Press Club de France. L’exemple américain Une chose est claire : celui qui a donné le ton, c’est bien l’actuel président américain Barack Obama, qui, entouré d’une équipe au fait des questions numériques et du Web 2.0, a littéralement submergé les Internets américains.

Une froideur non-adéquate avec les réseaux De ce côté-ci de l’Atlantique, les choses sont bien différentes. Un déplacement raté des internautes Une absence de compréhension d’Internet Un problème d’âge. Twitter: l'attaque des robots hollandistes. - Gundam / Dr Colossus via FlickrCC License by - Mercredi 28 septembre, 20h50. Quelques minutes après la fin du deuxième débat entre les candidats de la primaires citoyenne, le mot-clé «fhollande» s'emballe sur Twitter. Plusieurs centaines de tweets similaires sont postés quasiment en même temps. publicité Mais que se passe-t-il? François Hollande, l'humoriste du PS, aurait-il soudain fait un «top-tweet», une de ces fulgurances que retweetent en masse les utilisateurs du réseau social?

En fait, l'équipe de campagne de François Hollande vient d'appuyer sur un bouton et a ainsi activé son armée de robots humains. François Hollande reprend là une idée des Jeunes Populaires de l'UMP qui ont mis en place un service un peu similaire, Twitpop, une légion de «moutons 2.0» comme l'écrivait Diego San sur le site du Nouvel Observateur.

Comme un vulgaire marchand de viagra, François Hollande se lance donc dans le spam. Il faut en fait valider à l'aveugle la case pour pouvoir ensuite les découvrir. Twitter en mode automatique pour les militants. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Léchenet En 2012, le chemin de l'Elysée passe – entre autres – par Twitter. Même s'ils n'ont pas trouvé d'usage optimal, tous les candidats à l'élection ou presque ont fait du réseau de microblogging un outil de campagne, distillant analyses, commentaires ou agenda à leurs abonnés, parmi environ 3 millions d'utilisateurs français de l'outil en France. Si cette utilisation, à destination principalement des journalistes et des blogueurs, semble acceptée par tous, les équipes de candidats expérimentent d'autres usages. Sur le nouveau site de l’UMP, un gros panneau s’affiche.

“Incitez-les à débattre”. Aujourd'hui, il ne s'agit plus que d'interpeller François Hollande (@fhollande). Mais avant le second tour de la primaire, le 16 octobre, on pouvait aussi voir la photo de Martine Aubry. But de l'opération, pour l'UMP : essaimer ses contre-arguments en passant par ses militants. La campagne ne se joue pas sur le web. C'est une légende urbaine qui ressort tous les cinq ans: la campagne va se jouer sur le web. Une légende nourrie par au moins quinze ans de frustration. En 1995, la campagne ne s'était pas jouée sur le Minitel. En 2002, la campagne ne s'était pas non plus jouée sur un gif animé. Et en 2007, manque de chance, Facebook avait émergé en France juste quelques semaines après le second tour.

En 2012, cette fois-ci, ce devait être la bonne. publicité Mais à trois semaines du premier tour, on ne voit toujours rien venir. Le pouvoir de la télévision, encore et toujours Au contraire, la télévision, ce «vieux» média, est apparu une nouvelle fois déterminant avec les grands-messes de TF1 (Paroles de candidat) et de France 2 (Des paroles et des actes) et la diffusion des démonstrations de force des candidats, parfaitement calibrées pour les JT (Hollande au Bourget, Sarkozy à Villepinte, Mélenchon à la Bastille). Comment Internet aurait-il pu avoir une influence décisive?

1. 2. 3. 4. Créativité populaire.