Gao Xingjian. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gao Xingjian Œuvres principales Gao Xingjian (chinois : 高行健 ; pinyin : Gāo Xíngjiàn), né le à Ganzhou en Chine, est un écrivain, dramaturge, metteur en scène et peintre français d'origine chinoise qui a obtenu le Prix Nobel de littérature en 2000. Biographie[modifier | modifier le code] Lors de la Révolution culturelle, il est envoyé durant six ans en camp de rééducation à la campagne et se voit forcé de brûler une valise dans laquelle il avait dissimulé plusieurs manuscrits. En 1985, L'Homme sauvage fait l'objet d'une grande polémique et suscite l'intérêt de l'opinion internationale. Il est fait chevalier des Arts et des Lettres en 1992. Son œuvre littéraire[modifier | modifier le code] Il reçoit le prix Nobel de littérature en 2000 pour « une œuvre de portée universelle, marquée d’une amère prise de conscience et d’une ingéniosité langagière, qui a ouvert des voies nouvelles à l’art du roman et du théâtre chinois. »[4].
Le Nobel de littérature Gao Xingjian, de la plume à la brosse. Gao Xinjiang à Londres, janvier 2010 (Bertrand Mialaret) Gao Xingjian, prix Nobel de littérature en 2000, vient de fêter ses 70 ans.
A cette occasion, l’Université de Londres a organisé en janvier un ensemble de témoignages et de présentations de son œuvre littéraire, cinématographique et théâtrale. L’auteur de « La Montagne de l’Ame » (Ed. de l’Aube, 1995) et du « Livre d’un Homme Seul » (Ed. de l’Aube, 2000) a accepté de répondre à nos questions centrées sur ses films et sa peinture. A Londres, des acteurs anglais donnèrent une lecture de sa dernière pièce « Ballade Nocturne », qui sera présentée du 10 au 28 Mars prochain au Théâtre de l’Epée de Bois (Cartoucherie de Vincennes, près de Paris), en alternance avec « Au Bord de la Vie » . Film « Tripartite » et collages multimédia Vous parlez de films « tripartites »... Dans « Après le Déluge », sans paroles, les corps des six acteurs , d’abord en noir et blanc, dialoguent avec vos peintures... L’encre a soif d’eau :
Gao Xingjian, artiste universel. Livres Rencontre Alors qu’Europalia Chine bat son plein, la semaine qui s’achève porte le sceau de Gao Xingjian, artiste protéiforme, prix Nobel de littérature.
Une lecture de la pièce "Au bord de la vie" au Mundaneum à Mons, le 14 décembre, l’ouverture de l’exposition de ses encres à la galerie J.Bastien à Bruxelles (jusqu’au 14 février), une représentation au Palais des Beaux-Arts et une rencontre avec le public le 17, une conférence sur l’ "Esthétique de l’artiste" au musée d’Art moderne et contemporain de Liège le 18, suivie d’une exposition de ses encres monumentales (jusqu’au 15 janvier) : une riche actualité pour l’artiste français d’origine chinoise. Théâtre, peinture à l’encre sur papier de riz, cinéma, écriture, Gao Xingjian crée des ponts entre les domaines artistiques qui ne constituent même, selon lui, qu’un seul ensemble simplement régi par des techniques différentes mais complémentaires.
Pour moi, il n’y a pas d’Orient ou d’Occident séparés. Pas vraiment. Rencontre avec Gao Xingjian. A soixante-dix ans, Gao Xingjian est un exilé heureux : pour lui la vie en France, est un enchantement, une « explosion de création » en toute liberté. « Créer, sentir, connaître, échanger ».
Le prix Nobel qu'il a reçu en 2000 a certes changé beaucoup de choses, jusqu'à le mettre au bord de la mort par trop de pression, de sollicitations, de voyages. Mais depuis, il a restauré sa santé et s'est appliqué à retrouver une certaine forme de tranquillité, à garder de longues plages pour l'écriture et la peinture. Les deux romans qui l'ont fait connaître, La Montagne de l'âme et Le Livre d'un homme seul, de 672 et 576 pages ont représenté un tel investissement (avec tous les souvenirs qu'ils ont fait remonter : sa vie en Chine face à la censure) qu'il recule devant la perspective d'une nouvelle plongée dans l'écriture romanesque : « Ma santé ne me le permet plus.
Je ne peux entreprendre que des œuvres plus concises. Et puis, pour ma santé, il faut que je bouge. A. Quand Mo Yan rendait hommage à Gao Xingjian. C’est le plus truculent, le plus puissant, le plus original des écrivains chinois.
Quarante romans et cinquante nouvelles, polars kitsch, fables, contes fantastiques, magie et réalisme, humour et métaphysique. «Le Clan du sorgho» (Actes Sud, 1986) , saga de sa famille paysanne, «Beaux seins, belles fesses» (Seuil, 2002) interdit par la censure, le «Pays de l’Alcool» (Seuil, 2000) où les apparatchiks croquent des garçonnets rôtis… Il s’est choisi un nom de plume qui signifie «Pas une parole». Conversation avec Mo Yan. Le Nouvel Observateur Un hebdomadaire titrait récemment en couverture: «Il n’y a plus de livres lisibles en Chine». La littérature chinoise serait en déclin. Mo Yan Je ne suis absolument pas d’accord ! Ce sont tout de même les romans faciles et scandaleux, notamment ceux des «belles écrivaines», qui ont le plus de succès.
Mo Yan Certainement. Au fond, c’est quoi la littérature? GAO XINGJIAN: L’ALPHABET ULTRA UNIVERSEL D’UN HOMME LIBRE / Dario Caterina. Photo / Dario Caterina / Musée d’Art moderne de Liège.
L’approche poétique de la vie, profondément touchante, qui s’exprime dans les romans et les mises en scène de Gao Xingjian donne à son œuvre une valeur universelle. Dans le roman La Montagne de l’âme, c’est avec un sens aigu de l’égalité et du partage qu’il tente, au long d’un voyage poétique,d’éclaircir la relation entre l’homme et la femme.
Mais c’est sa peinture qui est, à nos yeux, le terrain d’élection de son art. Il l’aborde comme un moment privilégié où l’absence totale de littérature lui donne la possibilité d’ouvrir un champ inexploré, enfoui au plus profond de son être. Un travail de peintre qui s’inscrit alors dans le débat de l’art contemporain. A. Cependant que Gao Xingjian se méfie des philosophes, même s’il est conscient de la valeur de leurs réflexions. M. A. La Silhouette sinon l’ombre[4], un film réalisé en 2003, comporte une approche documentaire qui permet une synthèse des thèmes de prédilection de Gao Xingjian. Gao Xingjian : une œuvre riche et foisonnante. Les pas perdus de Gao Xingjian.
Les pas perdus de Gao Xingjian C'est ainsi qu'apparaît Gao Xingjian lorsque refermant la porte sur le monde, il se livre à la peinture.
Prix Nobel de littérature en 2000, dramaturge et metteur en scène, l'écrivain est sans conteste une des consciences du monde moderne. Le parcours éclairé par La montagne de l'âme et Le livre d'un homme seul, ses deux romans majeurs, s'enracine dans les folies meurtrières du XXe siècle : de la Chine de la Révolution culturelle à l'enfer de celle de Tian'anmen. Gao Xingjian n'a pas été un témoin à distance, étranger au monde qu'il décrit et qu'il récuse.
Il n'entend pas être un sage dont le savoir l'épargnerait de l'aveuglement. De là cette identité orientale ancrée au plus profond de ces tableaux qui ne ferment pas la porte à ce que l'Occident a produit, mais aspire en jouer et, surtout, à en jouir librement. Michel DraguetProfesseur à l'ULB. Les ouvrages de Gao Xingjian, disponibles à la Fnac - FNAC. Bibliographie d'un Nobel - Gao Xingjian : une œuvre riche et foisonnante - persee.fr.
Bibliographie des œuvres de Gao Xingjian en chinois, français et anglais.
Recueils de critiques sur La montagne de l'âme (Julie Kristeva, Le Monde) Gao Xingjian - La Montagne de l'âme (2000) Gao Xingjian - Le Livre d'un homme seul (1999, 2000) Gao Xingjian - Le Livre d'un homme seul (1999, 2000) Gao Xingjian - L'Ami (1981, 2012) (nouvelle) Gao Xingjian - L'Ami (1981, 2012) (nouvelle) Gao Xingjian - Vingt-cinq ans après (1982, 2012) (nouvelle) Gao Xingjian - Vingt cinq ans après (1982, 2012) (nouvelle) Gao Xingjian - Une canne à pêche pour mon grand-père (1989,1997) (nouvelles) Gao Xingjian - Une canne à pêche pour mon grand père (1989,1997) (nouvelles) Gao Xingjian - Le témoignage de la littérature (1998, 2004) (Essai)
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