background preloader

Système limbique

Facebook Twitter

Système limbique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Système limbique

Histoire[modifier | modifier le code] Le concept anatomo-fonctionnel du lobe limbique de Broca n'a cessé d'être révisé par la suite. D'une part, les régions olfactives ont été exclues du système limbique, notamment dans la conceptualisation du rhinencéphale par Turner (1890). Ensuite, James Papez a adjoint au lobe limbique des structures sous-corticales dans ce qui deviendra le circuit de Papez (1937), longtemps vu comme le substrat anatomique des émotions. Description anatomique[modifier | modifier le code] Le système limbique est constitué : du lobe limbique, zone corticale ;de la circonvolution intra-limbique ;de noyaux limbiques, appartenant au prosencéphale et au tronc cérébral ;de structures annexes, reliquats chez l'homme du lobe olfactif des animaux. Hippocampe. Hippocampe du cerveau (définition, anatomie, maladies) Cingulum. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cingulum

Schéma montrant les principales fibres d'association cérébrales Portail des neurosciences. Diencéphale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Diencéphale

Le diencéphale désigne, en neuroanatomie des vertébrés, les ensembles de substance grise, de forme ovoïde constitués des thalamus, hypothalamus, épithalamus et sous-thalamus. Le diencéphale apparaît au stade cinq vésicules du neurodéveloppement embryonnaire, lorsque le prosencéphale se divise en deux, la partie rostrale formant le télencéphale et la partie caudale donnant le diencéphale. Walter Rudolf Hess. Structures intervenant dans le controle de la vigilance. Le cortex associatif fronto-orbitaire, le rhinencéphale, l'hypothalamus, le thalamus non spécifique et la formation réticulée forment ce que Konorski (1967) appelle le cerveau émotif.

structures intervenant dans le controle de la vigilance

Le cortex associatif fronto-orbitaire est impliqué dans la vie émotionnelle, dont toutes les manifestations (joie, peur, colère, souffrance) présentent toujours un double aspect végétatif et moteur. Les réponses obtenues sont globales et concernent les grandes régulations végétatives, cardio-vasculaires et respiratoires. Le système limbique ou "rhinencéphale" se dispose en cercles concentriques autour de l'hypothalamus, où convergent l'ensemble de ses efférences. Il reçoit toutes les modalités sensorielles qui représentent l'environnement comme toutes les informations végétatives qui participent à l'homéostasie. Centre le plus important des régulations végétatives, l'hypothalamus commande aussi bien des actions nerveuses somatiques et végétatives que des actions hormonales. Hypothalamus.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hypothalamus

Vue tridimensionnelle de l'hypothalamus (en rouge) Comme son nom l'indique, cet organe est situé en dessous du thalamus, juste au-dessus du tronc cérébral et forme la partie ventrale du diencéphale. Tous les vertébrés possèdent un hypothalamus. Chez l'homme il est à peu près de la taille d'une amande. Anatomie[modifier | modifier le code] Section du cerveau d'un embryon humain de trois mois ; l'hypothalamus est visible au centre L'hypothalamus est issu du diencéphale lors du développement embryonnaire. Il forme les parois inféro-latérales et le plancher du 3e ventricule, situé sous le thalamus (d'où son nom), dont il est séparé par le sillon hypothalamique (de Monro). Thalamus. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Thalamus

Vue tridimensionnelle du thalamus (en rouge) Vue tridimensionnelle du thalamus humain (en rouge) Thalamus (vue antérolatérale) Thalamus (vue supérieure) Le thalamus (du grec θάλαμος, chambre à coucher) est une structure anatomique paire de substance grise cérébrale diencéphalique. On doit la dénomination du thalamus à Galien qui lui donna le nom de couche optique (thalamus nervorum opticorum, le mot thalamos signifiant littéralement dans ce contexte chambre nuptiale ou plus exactement couche nuptiale[1]), car aux yeux des premiers anatomistes qui disséquaient le cerveau en partant de sa face inférieure, les voies optiques semblaient étendues sur cette couche[2].

Épithalamus. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Épithalamus

L'épithalamus désigne la portion dorsale du diencéphale formée de l'épiphyse, de l'habenula et de la strie médullaire. C'est une région du cerveau dont les fonctions sont encore mal connues mais qui participe via la sécrétion de mélatonine dans l'épiphyse au contrôle du sommeil et à la régulation de fonctions végétatives comme la faim et la soif au niveau de l'habenula. Glande pinéale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Glande pinéale

Pour les articles homonymes, voir Épiphyse. Vue tridimensionnelle de l'épiphyse (en rouge) Connue depuis au moins l'époque de Galien (au IIe siècle ap. J. -C.), la glande pinéale était baptisée kornarion (pignon de pin). Fonctions[modifier | modifier le code] La synthèse de la mélatonine se fait en quatre étapes enzymatiques dans l'épiphyse à partir de l'acide aminé essentiel tryptophane, en passant par une étape de synthèse de la sérotonine. Dans l'espèce humaine, la glande pinéale croît en volume jusqu'à l'âge d'un à deux ans puis se stabilise [5],[6] mais sa masse augmente à partir de la puberté. Il semblerait que l'épiphyse joue donc aussi un rôle dans la régulation du développement sexuel par le fait que la mélatonine aurait un effet antigonadotrope qui inhibe l'apparition des caractères sexuels secondaires.

Noyau sous-thalamique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Noyau sous-thalamique

Coupe coronale du cerveau passant par le noyau sous-thalamique. Le noyau sous-thalamique ou subthalamique (Nucleus subthalamicus), encore appelé Corps de Luys, localisé dans le diencéphale, appartient aux ganglions de la base. On doit sa description au neurologue Jules Bernard Luys en 1865[1]. Ce noyau apparaît dense, richement vascularisé, et de petite taille. Il est intercalé entre la zona incerta dorsalement et la portion diencéphalique de la locus niger et entre au contact de la capsule interne, en dehors, et de l'anse lenticulaire, en bas et en dedans.