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Quels sont les critères du réel ? Sujet Quels sont les critères du réel ? Demander quels sont les critères du réel, c'est déjà prétendre qu'il y a un réel en soi. La question préalable est alors : qu'est ce que le réel ? Est réel ce qui ne peut être entamé par une fiction, ce qui exclut toute chimère, toute apparence, toute illusion. Devrons-nous assimiler le réel à l'ensemble des choses actuellement existantes ? Ou plutôt à une vérité vers laquelle nous tendons ? Et - dans ces deux cas - qu'est ce qui me permet d'appréhender le réel ?

Nous constaterons en premier lieu que notre perception du monde sensible n'est pas un critère du réel stable parce qu'elle inclut parfois l'erreur, et que la raison est l'indice d'une vérité plus réelle que la réalité immédiate. L'animal ne se pose pas de question : il vit le réel sans le savoir. La raison est pour l'homme un critère du réel beaucoup plus sûr que la perception immédiate, dans la mesure où elle dispose d'un savoir.

Conscience et philosophie - Dieu, l'homme, le divin - ontologie phénoménologie. Conscience de l'être à l'étant La philosophie, entre science et religion Qu'est-ce que prouver ? C'est ramener une affirmation douteuse, par un raisonnement tenu pour valable, à une affirmation tenue pour certaine. A. Lalande Le fondement de toute religions, de toute mystiques de toutes grandes spiritualités, c'est le divin, l'immatériel, l'être. Le fondement de toutes les sciences, c'est le phénomène, le terrien, l'étant. Née de la mystique et de la science, la philosophie cherche à réunir l'être et l'étant. Orphisme, Pythagorisme En relation avec l'extase Philosophie grecque et hindouisme Quand elle est vraiment personnelle et jaillie des origines, la prière se trouve à la limite de la pensée philosophique, elle devient philosophie dans l'instant où s'abolit toute relation intéressée avec la divinité. » Karl Jaspers Des rencontres entre l'hindouisme et le monde archaïque grec, se sont-elles produites ?

Les présocratiques et l'extase 1/ Le religieux 2/ Le philosophe La prof de l'humanité. L'étant sans l'être. Auteur Stéphane Chauvier du même auteur Université de Caen 3 Pour le montrer, nous allons tout d’abord donner un aperçu, aussi descriptif que possible, du type de considérations que l’on peut associer à la notion de « métaphysique analytique », sans nous embarrasser, pour l’instant, du sens que le mot « métaphysique » peut prendre dans ce contexte et de son rapport avec ses emplois traditionnels. Pour un visiteur étranger, l’un des traits distinctifs de la métaphysique analytique est que les auteurs qui la pratiquent ont entre eux des différends métaphysiques : par exemple, certains sont « factualistes », d’autres « chosistes » [6] [6] Cf.

David ARMSTRONG, A World of States of Affairs, Cambridge,... suite , certains sont partisans des attributs universels, d’autres amis des tropes, certains croient aux possibilia et d’autres n’y croient pas, etc. 4 On pourrait, en première approche, être tenté de répondre que l’affaire propre de la métaphysique analytique, c’est . 7 2. Pourquoi quelque chose plutôt que rien? Pourquoi-y-a-t-il-quelque-chose-plutot-que-rien. La philosophie doit-elle passer par des récits pour penser l’Être ? Marie-des-Neiges Ruffo Book Story 1 - Avec l'aimable autorisation de J. -C. Roux - Creative commons Si nous nous rappelons de ce qu’avait dit Howland, nous pensons naturellement notre vie et celle des autres sous la forme d’un récit.

Ce récit doit être interprété, c’est ce que nous faisons à chaque fois que nous tentons de comprendre les choses. Si nous voulons philosopher sur les puissances de l’âme par exemple, il nous faudrait donc passer par des récits selon lui. Avant de le faire, précisons une fois de plus l’activité du philosophe. L’apport de Heidegger La recherche philosophique est une mise à découvert. S’il est vrai qu’on ne peut philosopher sur l’être que par un récit, une recherche sur l’être comme celle accomplie par Heidegger ne pourrait s’en passer. Les utopies ont un apport distinct des mythes pour notre sujet. Le recours ou non à des récits peut donc être à la fois une possibilité et une nécessité pour la philosophie. La Transcendance de l'Ego. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Transcendance de l’Ego , première œuvre proprement philosophique et originale [ 1 ] de Jean-Paul Sartre est écrite en 1934 , en partie durant son séjour à Berlin où il était allé étudier la phénoménologie de Husserl , et est publiée en 1936 dans la revue Les Recherches philosophiques .

Cet ouvrage s’inscrit d’ailleurs typiquement dans un débat interne à une école. Les références à Husserl n’ont donc rien d'étonnant, en revanche ce qui pourra surprendre c’est la place importante qu'occupe Kant . La terminologie est donc marquée par Husserl et Kant , dans la suite de l’œuvre de Sartre, on ne trouvera plus de terme comme « conscience transcendantale ». La thèse de La Transcendance de l’Ego est que l’Ego n’est pas un « habitant [ 2 ] » de la conscience, c’est-à-dire qu’il n’est pas à la base de la conscience mais qu’il est un objet de la conscience. Plan de l'ouvrage [ modifier ] I. II. Conclusion Un point de départ kantien [ modifier ] ... Conscience de soi et existence - 2. II. La perspective de la mort ; plus exactement, un seul point de vue, faute de mieux. Un seul point de vue, en raison de nos limites spatiales (les limites de la peau) et temporelles (notre espérance de vie).

Nous y voilà : depuis le début de la recherche, nous savons que nous sommes, constitutionnellement, naturellement, et par définition, des êtres limités dans le temps ; autrement dit : des êtres mortels. De là un « grand écart mental » extrême : dans mon avenir (chronologique), je suis sûr de ma propre mort (encore en ignoré-je les circonstances ou la date précises : on pourrait donc dire que je ne suis sûr que de ma propre mort, élément constitutif de ma condition) ; et en même temps, dans la présence immédiate que la conscience réfléchie se manifeste à elle-même, je sais que je ne puis penser que je suis « absent » - encore moins que je ne suis pas.

La mort, certaine, m'est et me reste non seulement inconnue, mais inconnaissable. 1) La mort, seule valeur « sûre » Conscience de soi et existence - 1. De tous les auteurs, Descartes, au début de la quatrième partie du Discours de la méthode, est celui qui tente cette aventure avec le plus d'audace et de déterrmination : Ne nous contentons pas de nous interroger une seconde sur la question de savoir si oui ou non le monde, les « noumènes », les « objets physiques » existent, et revenons sur ce problème un instant. Nous avions rejeté ici l'hypothèse de la non-existence des objets physiques en vertu de trois arguments : d'abord les autres nous en parlent comme s'ils existaient (mais nous savons à présent que nous ne pouvons pas faire confiance au « savoir » d'autrui) ; ensuite ce n'est pas parce que nous ne percevons pas directement l'objet physique qu'il n'existe pas ; enfin, les sense-data que je perçois sont autant d'indices de l'existence de l'objet physique (mais dans le songe, nous rappelle Descartes, nous voyons aussi toutes sortes de choses dont nulle, pourtant, n'existe).

Aucun de ces trois arguments n'est absolument décisif. Conscience de soi et existence - 3. J’ai conscience de moi-même, […] non pas tel que je m’apparais, ni tel que je suis en moi-même, mais seulement conscience que je suis. Cette représentation est une pensée, et non une intuition […] Je n’ai donc aucune connaissance de moi tel que je suis […]. La conscience de soi-même n’est donc pas encore, il s’en faut, une connaissance de soi-même. que je vais écrire de moi-même pour l’avenir s’appuie, au moins en partie, sur la définition que je donne de moi-même aujourd’hui. On peut même ajouter que la conscience possède nécessairement une dimension mémorielle ; car sans mémoire, la conscience se renouvellerait intégralement à chaque instant.

Elle n'aurait nullement l'impression de sa propre continuité ; amnésique, elle renaîtrait à chaque seconde comme si rien n'avait jamais existé pour elle. (Entre parenthèses, on rêve parfois d’une mémoire parfaite. Suite du cours : la critique radicale de Nietzsche. Conscience de soi et existence - 4. 2) La critique radicale de Nietzsche Nous voilà face à une grave difficulté. Ma conscience tend vers autre chose que moi ; ma mémoire se reconstruit de manière fantasmatique ou partiellement irrationnelle - et peut-être aléatoire ; quant à moi, je change, je passe d’un état à l’autre (retour vers Sextus Empiricus). Reste-t-il quelque chose d’identique « sous » tous ces changements (reste-t-il encore un « sujet » au changement) ? Le simple bon sens tendrait à suggérer que oui ; et pourtant, il s'agit d'une question très difficile de la philosophie, qui remonte à la plus haute antiquité. Les Athéniens conservaient, dans le Pirée, un navire dont on prétendait qu'il avait appartenu à Thésée.

Au fil des années, pourtant, le sel de la mer avait rongé le bois du navire et il avait fallu le restaurer en changeant certaines pièces, jusqu'au jour où le navire ne compta plus aucune pièce d'origine. S'agissait-il encore du « vaisseau de Thésée » ? Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, §16. Conscience de soi et existence - 5. Dimanche 5 février 7 05 /02 /Fév 07:55 3) Les altérations de la conscience A ce stade, on peut seulement postuler la continuité de l’existence, sans pour autant prétendre prouver cette continuité.

Cette attitude apparaît un peu présomptueuse, après ce qui précède ; mais en fait, elle s'appuie sur certaines vraisemblances ou expériences. La conscience changerait du tout au tout ; mais, est-ce si sûr ? AMOK : Terme malais qui désigne un ensemble de manifestations psychiatriques aiguës observées en Malaisie et en Indonésie, dont le trait commun est une course frénétique, plus ou moins automatique, dans un état de rage destructrice, généralement homicide. Progressons encore, et recourons aux psychotropes : l’ivresse, la drogue (ci-contre, Le Flou de l'âme par Eric Tellier ; cliquez aussi sur l'image !). DELIRIUM TREMENS : C’est un accès de confusion mentale et de délire onirique chez l’alcoolique chronique. Voir des marmottes, c'est donc une zoopsie. Partager l'article ! InShare.