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Mai 2012

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Affaire Karachi. Le juge Van Ruymbeke touche au but. C’est un travail titanesque qu’a accompli Renaud Van Ruymbeke, en charge du volet financier de l’affaire Karachi. Une œuvre de «moine-soldat», souffle, ­admiratif, un avocat. Grâce à des milliers de documents bancaires récupérés au Liechtenstein, en Espagne et en Suisse – un véritable voyage au cœur de la finance offshore –, le juge a réussi à «reconstituer le circuit opaque» de dizaines de millions d’euros de commissions illégales versées lors de plusieurs contrats d’armement signés par le gouvernement d’Edouard Balladur en 1994.

«Ces ­commissions, note le juge dans un procès-verbal consulté par Paris Match, ont donné lieu de façon systématique à d’importants retraits en espèces qui ont commencé en 1994, puis se sont développées à grande échelle en 1995.» Effectués à Genève, ­plusieurs d’entre eux ont eu lieu en avril et mai 1995, en pleine élection présidentielle française. L’étau se resserre autour de Thierry Gaubert. Les preuves qui embarrassent Takieddine. Le circuit de l’argent. Karachi: ouverture d'une information judiciaire pour blessures involontaires.

Thierry Gaubert mis en examen pour blanchiment aggravé. PARIS (Reuters) - Un proche de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, a été mis une nouvelle fois en examen mardi dans l'enquête sur une supposée corruption lors de l'élection présidentielle de 1995, cette fois pour blanchiment aggravé, a-t-on appris auprès de son avocat. Il conteste les accusations, et a exposé cette position au juge d'instruction Renaud van Ruymbeke, a dit Me François Esclatine. Ce dossier est susceptible de valoir à Nicolas Sarkozy une audition, voire des poursuites, après l'expiration de son immunité présidentielle mi-juin. Il porte sur le possible financement frauduleux de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était porte-parole. En qualité de ministre du Budget, Nicolas Sarkozy aurait approuvé la création de structures off-shore au Luxembourg censées avoir accueilli des fonds prélevés illégalement sur des commissions légales versées en marge de deux contrats d'armement au Pakistan et en Arabie saoudite.

Nicolas Sarkozy conteste ces soupçons. France: un proche de Sarkozy inculpé dans l'affaire Karachi pour blanchiment aggravé. Thierry Gaubert, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy alors que celui-ci était ministre du Budget (1993-1995), avait déjà été mis en examen (inculpé) en 2011 pour recel d'abus de biens sociaux et subornation de témoin, dans cette même enquête concernant le volet financier de l'affaire Karachi. Ce dossier porte sur des soupçons de rétro-commissions occultes versées en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan et l'Arabie saoudite, et qui auraient financé illégalement la campagne présidentielle de l'ex-Premier ministre Edouard Balladur en 1995, à l'époque où Nicolas Sarkozy était l'un de ses plus proches collaborateurs et son porte-parole.

La justice s'interroge sur d'éventuels liens entre cette affaire et un attentat en mai 2002 à Karachi, dans lequel onze Français ont été tués. Belga. Affaire Karachi : nouveau rendez-vous de Ziad Takieddine chez les juges. Hollande l'homme d'un clan ? Copé ---> Takieddine ---> :-) Karachi: la note secrète qui piège les socialistes. Politique : Karachi : la thèse des rétrocommissions confortée. Un bordereau retrouvé par les juges en charge du volet financier de l'affaire atteste d'un retrait de 10 millions de francs en avril 1995, deux semaines avant le versement d'une même somme sur le compte de campagne d'Edouard Balladur et dont l'origine est jugée douteuse. Au lendemain du 10e anniversaire de l'attentat de Karachi, au cours duquel onze Français ont été tués, une nouvelle pièce apparaît dans le volet financier de l'affaire.

Selon Le Parisien, les juges ont retrouvé un bordereau daté du 7 avril 1995 faisant état d'un retrait de 10 millions de francs (1,5 million d'euros) dans une banque suisse. Or une somme d'un montant identique a été versée quelques jours plus tard, le 26 avril 1995, sur le compte de campagne du candidat Édouard Balladur. Les juges estiment l'origine des fonds douteuse. Le bordereau de la banque de Genève SCS Alliance, daté du 7 avril 1995, atteste d'un retrait de 10 millions de francs La destination finale non prouvée. Karachi : 10 ans après l'attentat, la vérité tarde à venir. Le 8 mai 2002, 15 personnes, dont 11 salariés français de la DCN travaillant à la construction de sous-marins, ont été tuées dans l'explosion d'un bus au Pakistan. Deux enquêtes sont en cours. « Vérité ».

Hier matin, à Cherbourg, c'était un leitmotiv. « Pendant cinq ans, l'État nous a caché la vérité », estimait l'un des survivants, Gilles Sanson. « La vérité est, pour l'État et ses pouvoirs constitués, un devoir moral qui suppose que toutes les institutions de la République se mobilisent pour la rendre possible », a déclaré le député-maire PS de Cherbourg, Bernard Cazeneuve, lors de la cérémonie qui a marqué cet anniversaire, hier.

Or, depuis 2002 bien des questions restent sans réponses. Karachi Gate Dix après l'attentat terroriste, deux enquêtes se poursuivent cahin-caha. La première, judiciaire, vise les causes de l'attentat. La seconde, financière, est instruite par le juge Renaud Van Ruymbeke. Dix ans après l'attentat de Karachi, les victimes attendent la vérité. Les victimes de l'attentat de Karachi se sont réunies mardi à Cherbourg pour les 10 ans de l'attaque qui avait causé la mort de onze Français, le 8 mai 2002 au Pakistan, avec l'espoir que l'élection de François Hollande facilite la manifestation de la vérité dans ce dossier. Une centaine de personnes, parmi lesquelles des familles, des rescapés et des élus, ont participé à des dépôts de gerbes devant les plaques commémoratives apposées à l'arsenal de la DCNS, l'ancienne Direction des chantiers navals, pour qui travaillaient les victimes, et à la Cité de la mer de Cherbourg.

Dix ans après les faits, et alors que deux informations judiciaires se poursuivent cahin-caha, les victimes attendent toujours que soient établies les causes de l'attentat, sur fond de soupçons de rétrocommissions pakistanaises lors de la campagne d'Edouard Balladur en 1995. "Pendant cinq ans, l'Etat nous a caché la vérité. Dix ans après l'attentat de Karachi, les victimes attendent la vérité. Les victimes de l'attentat de Karachi se sont réunies mardi à Cherbourg pour les 10 ans de l'attaque qui avait causé la mort de onze Français, le 8 mai 2002 au Pakistan, avec l'espoir que l'élection de François Hollande facilite la manifestation de la vérité dans ce dossier.

Une centaine de personnes, parmi lesquelles des familles, des rescapés et des élus, ont participé à des dépôts de gerbes devant les plaques commémoratives apposées à l'arsenal de la DCNS, l'ancienne Direction des chantiers navals, pour qui travaillaient les victimes, et à la Cité de la mer de Cherbourg. Dix ans après les faits, et alors que deux informations judiciaires se poursuivent cahin-caha, les victimes attendent toujours que soient établies les causes de l'attentat, sur fond de soupçons de rétrocommissions pakistanaises lors de la campagne d'Edouard Balladur en 1995. "Pendant cinq ans, l'Etat nous a caché la vérité.

Attentat de Karachi : une commémoration 10 ans après à Cherbourg. Deux cérémonies avaient lieu ce matin à Cherbourg pour commémorer l'attentat de Karachi qui a fait, le 8 mai 2002, quatorze morts dont onze civils français de la Direction des Chantiers Navals (DCN) et douze blessés. Un premier dépôt de gerbe avait lieu devant la stèle érigée à l'entrée du chantier naval DCNS de Cherbourg.

Cette cérémonie n'a rassemblé que très peu de monde. Seuls trois blessés de l'attentat étaient présents aux côtés de Bruno Richebé, directeur de DCNS-Cherbourg. La seconde cérémonie réunissait quant à elle près de trois cents personnes devant la stèle érigée par les familles des vicitmes à proximité du sous-marin Redoutable, à Cherbourg. Etaient notamment présents un certain nombre d'élus locaux au premier rang duquel, Bernard Cazeneuve, député-maire PS de Cherbourg.

François Hollande rencontrera les familles Après plusieurs dépôts de gerbes des familles des victimes et des élus, M. Il a également rappelé que la "vérité est dans cette affaire un devoir d'Etat. Attentat de Karachi : 10 ans après, un rescapé se souvient. Attentats de Karachi : "il y a eu une entrave organisée du travail parlementaire" (Bernard Cazeneuve, PS) - Les invités de France Info - Justice.

Karachi : le document qui embarrasse le camp Balladur. PARIS - Sarkozy redeviendra à la mi-juin un justiciable ordinaire. PARIS - Nicolas Sarkozy perdra à la mi-juin l'immunité présidentielle qui le protégeait d'éventuelles poursuites judiciaires et l'empêchait même d'être entendu comme témoin dans plusieurs affaires, ayant trait notamment au financement de sa campagne de 2007. L'article 67 de la Constitution stipule que le président de la République ne peut durant son mandat "être requis de témoigner" ni "faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite".

Cette interdiction est levée un mois après la cessation de ses fonctions. L'investiture de François Hollande doit avoir lieu au plus tard le 15 mai, le quinquennat de Nicolas Sarkozy s'achevant ce jour-là à minuit. Les juges pourraient donc théoriquement convoquer M. En 2007, son prédécesseur Jacques Chirac avait été entendu le 19 juillet, deux mois après son départ de l'Elysée, par un juge enquêtant sur un volet de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

"Ca fait bientôt 17 ans. Affaire Karachi: avis favorables à la déclassification de 65 documents. Attentat de Karachi: vers de nouvelles avancées après la déclassification de documents. Le volet financier du dossier de l'attentat de Karachi, instruit par le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke sur fond de soupçons de financement illicite de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, pourrait connaître prochainement des avancées.

La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) vient en effet de donner le feu vert à la déclassification de 65 documents relatifs à cette affaire d'Etat. Quatre avis de la CCSDN, publiés vendredi au Journal officiel, se prononcent pour la déclassification de 65 documents et la déclassification partielle de quatre autres et refusent la déclassification de deux documents. La CCSDN a émis ces quatre avis lors d'une réunion le 19 avril. Il revient maintenant aux autorités gouvernementales concernées de suivre ou non ces quatre avis. Dans les deux instructions menées sur l'attentat de Karachi du 8 mai 2002 (15 morts, dont 11 Français tués), la CCSDN s'est déjà prononcée une quinzaine de fois. Karachi : le secret défense levé ? Rien n'est pour l'instant tranché. La Commission consultative du secret de la défense nationale a donné un avis favorable vendredi à la déclassification de 65 documents de Matignon, des Affaires étrangères et de la Défense relatifs au volet financier du dossier judiciaire de l'attentat de Karachi, le 8 mai 2002 .

Onze Français avaient été tués. Malgré cette avancée, seuls les ministères concernés décideront de lever le secret-défense sur les documents demandés par les juges d'instruction. Europe1.fr fait le point sur la signification de cette décision. L'expression est utilisée pour qualifier un document gouvernemental ou militaire qui met en jeu la sécurité nationale. "Présentent un caractère de secret de la défense nationale […] les procédés, objets, documents, informations, réseaux informatiques ou fichiers intéressant la défense nationale qui ont fait l’objet de mesures de protection destinées à restreindre leur diffusion ou leur accès", dit l’article 413-9 du code pénal.