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Mai 2010

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Attentat de Karachi, l'affaire qui fait peur au président - LExp. Les familles des victimes d'un attentat au Pakistan en 2002 demandent l'audition de Nicolas Sarkozy, Edouard Balladur et Dominique de Villepin. Pourquoi? LEXPRESS.fr fait le point sur cette affaire d'Etat. Des marchés d'armement, notamment avec le Pakistan, ont-ils servi à financer la campagne d'Edouard Balladur pour l'Elysée, en 1995? L'Express publie des extraits du Contrat (Stock), enquête sur ce dossier explosif. Ziad Takieddine a saisi en référé le tribunal de grande instance de Paris et demande le report de la publication du livre Le Contrat, où il est mis en cause. Rapporteur de la mission sur cet attentat qui a tué 15 personnes en 2002, le député PS Bernard Cazeneuve dénonce l'obstruction de la majorité et du gouvernement. Dans un avant-propos au rapport sur la mission parlementaire sur l'attentat de Karachi, le président (UMP) Yves Fromion s'en prend vivement au rapporteur (PS) Bernard Cazeneuve.

[Revue de presse] - [48] - [06 mai 2010] Une enquête "confidentiel défense" Les "intermédiaires" Son nom complet est Abdul Rahman Salaheddine El-Assir. Né le 26 avril 1950 à Beyrouth, il fait partie d'une caste très fermée : celle des vendeurs d'armes. Par commodité, on dit plutôt "intermédiaires", c'est moins péjoratif. [...] Sous le gouvernement d'Edouard Balladur (1993-1995), Abdul Rahman El-Assir réussit une prouesse. Il est choisi par les autorités françaises pour être l'intermédiaire dans les deux plus gros marchés d'armement du moment.

Que ce soit pour le Pakistan ou pour l'Arabie saoudite, Abdul Rahman El-Assir est associé à un autre intermédiaire libanais, un ami né la même année que lui : Ziad Takieddine. [...] Celui qui, à la DCN, fut en prise directe pendant les négociations avec le duo d'intermédiaires El-Assir/Takieddine est l'ancien directeur international du groupe, Emmanuel Aris, dont l'un des attributs était précisément la gestion des agents d'influence en marge des grands contrats. Les amis saoudiens. Plus inhabituel encore, le couple El-Assir/Takieddine se trouve donc, exactement à la même période, au coeur d'un autre contrat d'armement signé par le gouvernement Balladur.

Cette fois, le client est l'Arabie saoudite. Baptisé Sawari II, le marché porte sur des sommes bien plus importantes que celles en jeu dans le contrat Agosta : 2,9 milliards d'euros pour deux bâtiments de guerre, des frégates en l'occurrence - plus une troisième en option. [...] Décidément omniprésent, Ziad Takieddine se voit promettre 87 millions d'euros pour sa participation aux négociations de Sawari II. De quoi donner le tournis. En 1994, il y en a qui voient d'un très mauvais oeil cette frénésie à signer des contrats militaires qui semble s'être emparée du gouvernement Balladur. [...] Ministre de l'Intérieur entre 1993 et 1995, Charles Pasqua est un compagnon de route historique de Jacques Chirac.

Le procédé, parfaitement illégal, porte un nom barbare : la rétrocommission. Le "trésor de Balladur" "Sitôt élu président de la République, Jacques Chirac n'a qu'une idée en tête. Couper les vivres à Edouard Balladur. [...] [Il] en parle dès son premier rendez-vous en tête à tête, dans son bureau de l'Élysée, avec le nouveau ministre de la Défense, Charles Millon. Ce dernier repart avec un "ordre de mission" on ne peut plus clair : faire le ménage dans les contrats d'armement et empêcher que les intermédiaires jugés trop proches du camp Balladur ne touchent leur dû. [...] Rencontré à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête, M. Sur la trace des rétrocommissions "Quand je me rendrai plus tard en Arabie saoudite, l'un des dignitaires du royaume me lancera, excédé : "Vous vous rendez compte, vos amis sont beaucoup trop gourmands sur les contrats, avec les commissions : ils me donnent 8 % et gardent pour eux les 10 % restants.

Villepin enfonce le clou On semble bien loin des dessous de la présidentielle de 1995, et a fortiori de l'attentat de Karachi. . [...] "Nicolas SArkozy donne son accord" [...] Les interventions du ministre Sarkozy ne se sont pas arrêtées là. Lors de son audition devant le juge Trévidic, le 23 novembre 2009, l'ancien directeur international de la DCN, Emmanuel Aris, a détaillé quant à lui la complexité des circuits de paiement des intermédiaires du contrat Agosta, faisant apparaître le rôle central joué par une société luxembourgeoise du nom de Heine, gérée par un certain Jean-Marie Boivin.

Peut-être le personnage central du dossier, ce Boivin. Celui qui sait tout. Or, une perquisition réalisée début 2007 au siège de la DCN, dans le cadre de l'enquête financière confiée aux juges Jean-Christophe Hullin et Françoise Desset, a permis aux policiers de la Division nationale des investigations financières (DNIF) de mettre la main sur plusieurs documents internes à l'entreprise d'armement montrant que la société Heine avait été créée en 1994 avec l'aval de Nicolas Sarkozy, au mo-ment même où il validait le plan de financement peu orthodoxe du contrat Agosta.

L'ami qui dérange. De tous les acteurs de l'ombre qui peuplent le dossier, le personnage le plus actif dans les coulisses d'Agosta et de Sawari II est, de loin, l'homme d'affaires Ziad Takieddine. [...] Mais aujourd'hui, plus personne ne semble vraiment assumer sa proximité d'hier avec l'intermédiaire Takieddine. Comme s'il était subitement devenu un ami trop encombrant pour la Sarkozie. Jean-François Copé, par exemple, n'a pas donné suite à nos nombreuses sollicitations.

En revanche, Brice Hortefeux, le ministre le plus proche de Nicolas Sarkozy, avec lequel il travaille depuis 1985, a accepté le principe d'une entrevue. L'actuel ministre de l'Intérieur a accordé cet entretien dans son bureau de la place Beauvau, sans le moindre conseiller pour y assister. Avenant, il est apparu plutôt embarrassé au moment d'évoquer "le cas Takieddine". L'air parfaitement détendu, Ziad Takieddine descend les marches d'un immense escalier. . [...] Un ministre nommé Sarkozy. "Nicolas Sarkozy fut le ministre du Budget du gouvernement d'Edouard Balladur entre le 29 mars 1993 et le 16 mai 1995. Il a donc eu à connaître dans le détail les dessous financiers des contrats d'armement aujourd'hui au coeur du scandale: Sawari II, pour l'Arabie saoudite, et Agosta, pour le Pakistan.

Tous deux ont été signés à la fin de l'année 1994. [...] Il n'aime pas qu'on le rappelle, préférant jouer de son image de leader politique que les "affaires" n'ont jamais atteint, mais cette responsabilité ministérielle doublée de sonactivisme dans la campagne balladurienne fait désormais de Nicolas Sarkozy l'acteur incontournable de l'une des séquences politico-financières les plus troubles de la Ve République, dont un juge d'instruction semble décidé à réveiller la mémoire, au détour de l'affaire de Karachi. [...]

Celui qui donne le feu vert Présidentielle de 1995: le duel Chirac-Balladur [...] Attentat de Karachi, l'affaire qui fait peur à Sarkozy - LExpres. Nicolas Sarkozy n'aimera pas ce livre. Edouard Balladur non plus. Le Contrat, dont L'Express publie des extraits, ne sera en librairie que le 19 mai (Stock), mais son contenu suscite déjà la curiosité du Tout-Paris politique et judiciaire. De l'inquiétude aussi, car les auteurs, Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi, journalistes au site Mediapart, abordent ici deux affaires complexes, mais d'une richesse exceptionnelle. La première, la plus dramatique, concerne l'attentat meurtrier du 8 mai 2002 à Karachi (Pakistan). Cette opération contre un bus de la Direction des constructions navales (DCN) n'a pas livré tous ses secrets. Un juge parisien, Marc Trévidic, tente de résoudre l'énigme. L'autre affaire est d'un genre différent. A ce jour, rien ne prouve qu'il existe un lien quelconque entre le contrat Agosta et la mort, sept ans plus tard, des employés de la DCN.

Pour en mesurer les enjeux, il suffit d'ouvrir ce livre. Balladuriens hier, sarkozystes aujourd'hui. Quatre enquêtes pour un attentat. Attentat de Karachi, l'affaire qui fait peur à Sarkozy - LExpres. Karachigate : le vent du boulet se rapproche de Sark. Mon confrère blogueur l’Hérétique mentionnait très récemment le chiffre consternant de la fraude en France, estimée à 115 milliards d’euros (oui oui, milliards). Je me demande si les détournements de fonds divers et variés par les politiciens ont été comptés dans ce total. En tout cas, une chose est certaine : les montants du Karachigate ne sont pas encore imputés, tant l’affaire est complexe… Et le mot « complexe » est, comme toujours en France dès qu’on vend des armes, un bien faible palliatif à une absence de mot dans le dictionnaire pour synthétiser facilement tout ceci : Il faut se rendre à l’évidence : si l’Etat Français a déjà maintes fois fait la preuve de sa parfaite incompétence à traiter moult sujets, il est en revanche passé maître dans l’art d’aller fourbir les arsenaux des quatre coins du monde, en se servant largement au passage.

Et puis, c’est facile, c’est le moutontribuable qui paye. On se lasse de la répétition, mais ça ne l’empêche pas d’exister, têtue. Derrière l'attentat de Karachi, les mystères du financement de l. Attentat de Karachi: La vérité, au nom des pères. Elles savent pertinemment qu'elles n'y apprendront rien. Mais Julie Leclerc et Magali Drouet assisteront, ce mercredi matin à Paris, à la publication du rapport de la mission parlementaire sur l'attentat de Karachi (lire ci-contre). « On ne va pas laisser tomber, explique la première de sa voix douce. Et c'est une occasion de le montrer. » « C'est important de prouver notre détermination », souligne la seconde. Une occasion de plus Depuis le 8 mai 2002, les deux jeunes femmes se battent pour découvrir la vérité sur la mort de leurs pères. Claude Drouet, chef d'équipe, et Jean-Yves Leclerc, ouvrier mécanicien monteur, font partie des onze Français qui ont péri dans l'attentat à la voiture piégée de Karachi (Pakistan).

Ils travaillaient à la construction de sous-marins vendus par la France. «Pas imaginable de s'arrêter maintenant» L'affaire est complexe. Sous ses taches de rousseur, Julie Leclerc, 29 ans, confie à peine que, de son côté, sa vie privée a repris peu à peu le dessus. Mission. Rapport_Karachi.pdf (Objet application/pdf) Karachi: la mission parlementaire juge la piste islamiste plausi.

[Revue de presse] - [49] - [12 mai 2010] - [Remise du rapport et. ATTENTAT DE KARACHI, LA VÉRITÉ AU NOM DES PÈRES20minutes.fr, Vincent Vantighem "Elles savent pertinemment qu'elles n'y apprendront rien. Mais Julie Leclerc et Magali Drouet assisteront, ce mercredi matin à Paris, à la publication du rapport de la mission parlementaire sur l'attentat de Karachi (lire ci-contre). « On ne va pas laisser tomber, explique la première de sa voix douce. Et c'est une occasion de le montrer. » « C'est important de prouver notre détermination », souligne la seconde.[...]L'affaire est complexe. Le dossier volumineux. L'été dernier, Magali Drouet a passé ses congés à le compulser. «Mais début juin, je prendrai des vraies vacances, dit-elle le regard perdu.

Ce sera juste avant mon audition par le juge d'instruction…» Comme si elle devait se justifier de penser à autre chose que Karachi. Sous ses taches de rousseur, Julie Leclerc, 29 ans, confie à peine que, de son côté, sa vie privée a repris peu à peu le dessus. Question : De quels documents avez-vous pu disposer? Attentat de Karachi : la commission n'exclut pas les rétrocommis. Home_theme © © France Info - Radio France La commission ne tranche pas entre la piste islamiste et le mobile politico-financier pour expliquer l’attentat de mai 2002 à Karachi. Dans ses conclusions, le rapport n’exclut pas la piste de l’arrêt du versement de commissions sur la vente de sous-marins de type Agosta 90B en 1994 au Pakistan.

En 2009, les enquêteurs s’orientent sur cette piste de commissions en marge d’un contrat d’armement franco-pakistanais. Leurs investigations s’appuient sur des témoignages et un document interne à la Direction des constructions navales intitulé "Nautilus". Selon ce rapport interne à la DCN, l’interruption du versement des commissions aurait été décidée par le président Chirac en raison de soupçons de rétrocommissions. Lesquelles auraient pu servir à financer la campagne électorale d’Edouard Balladur… Mais pour la mission parlementaire, si cette hypothèse n’est pas exclue, elle repose sur des "témoignages fragiles" . Caroline Caldier avec agences. Karachigate: raidissement de l'éxécutif. Médiapart vient de rendre public le rapport de la mission d'information au sujet des attentats de Karachi et du contrat de ventes d'armes au Pakistan. J'ai déjà réalisé de nombreux billets sur ce dossier brûlant impliquant Nicolas Sarkozy et Edouard Balladur.

Ce rapport n'apporte rien de neuf sur le fond de l'affaire, d'ailleurs comment aurait il pu le faire avec avec de tels freins au niveau gouvernemental ? Jugez-en par vous même: le Gouvernement a bloqué par avance toute transmission à la mission d’information, ajoutant aux documents déjà demandés par le juge, tous les autres documents ayant trait à cette affaire. Avec quelques déclarations en vrac: Frédéric Bauer a confirmé à la mission que le Président de la République (J. Le gouvernement est impliqué jusqu'au coup dans cette fin de non-recevoir qu'il a adressé à la mission d'information. Karachigate: dis papa, c'est quoi une rétro-commission? - LePost. Attentat de Karachi 12/05/2010 à 19h19 - mis à jour le 13/05/2010 à 10h24 | vues | réactions Affiche du film Les Barbouzes | DR L'attentat de Karachi serait une vengeance de responsables pakistanais, des militaires notamment, contre la France. Ces miliitaires auraient agi ainsi parce que les commissions promises sur la vente de sous-marins au Pakistan en 1994 n'ont pas été versées.

Accusation lancé en juin 2009 par Me Olivier Morice qui défend des familles de victimes. Edouard Balladur, premier ministre de l'époque, est lui accusé d'avoir touché des rétro-commissions dans cette affaires. Des rétro-commissions qui auraient servi à financer sa campagne présidentielle de 1995. Un rapport parlementaire vient d'être rendu sur le sujet qui "n'écarte pas" la piste de la vengeance. Mais qu'est-ce qu'une commission et une rétro-commission ? Expliquons tout avec des dessins. X veut que Z achète les portes-avions de sa société Truc. Versement d'une commission Blanchiment C'est cela une rétro-commission. Rapport Karachi : " Le Gvt a entravé le travail parlementaire" C. Actualité Société : La mission sur l'attentat de Karachi "entrav. L'image suivante est une publicité Ukraine: les pro-russes, toujours à l'offensive dans l'Est, en appellent à Poutine AFP | international Les insurgés armés pro-russes sont repassés à l'offensive lundi dans l'Est de l'Ukraine, demandant l'aide de Vladimir Poutine face au gouvernement pro-européen de Kiev, qui a lancé un appel à l'ONU.

©AFP - Hier 23:09 - photo : Alexey Kravtsov 71 sources 20 vidéo(s) 51 texte(s) La Rochelle: prélèvements d'ADN dans le calme au lycée, pour confondre un violeur AFP | société Une opération inédite de prélèvements d'ADN sur 527 hommes et jeunes hommes a débuté lundi dans un lycée privé de La Rochelle pour confondre l'auteur d'un viol dans l'établissement, des prélèvements qui se déroulent dans "le calme et la sérénité" et auxquels "personne ne s'oppose", selon le procureur. Montages Extraits Vidéo - un Mot, une Phrase, une Vidéo : Vigila.

Karachi : "Absence totale de coopération du gouvernement" | Rue8. Attentat de Karachi: "Nous n'avons pas eu accès aux documents" - Rififi dans la mission parlementaire sur l'attentat de Karachi - Les mains sales. L'enquête sur Karachi est menacée d'interdiction. Les auteurs du livre sur l'attentat de Karachi attaqués en justi. Attentat de Karachi: "Il serait souhaitable que Nicolas Sarkozy. Ziad Takkiedine ose traîner nos confrères en justice, arguant qu. Deux confrères prétendent que l’attentat de Karachi de 2002, qui.

Attentat de Karachi. Un contrat peut en cacher un autre - Attent. Quand Christine Lagarde bloque le rapport sur le Karachigate - p. Karachi: l'obstruction écrite de Christine Lagarde. [Revue de presse] - [50] - [14 mai 2010] - [rapport et préssions. Sarkozy candidat en 2012, avec ou sans Karachigate. Sur la scène du crime à Karachi. Attentat de Karachi : la justice refuse le report de la parution.

Devant le tribunal, l'argumentaire très élyséen de Ziad Takieddi. Le sparadrap sale de Karachi. Karachi: un témoin évoque les rétrocommissions. [INTERVIEW] "J'accuse les chiraquiens et Dominique de Villepin" Longtemps, nous reviendrons sur Karachi. Si vous ne comprenez rien à l'affaire Karachi… - Politique - Nou. [Revue de presse] - [54] - [20-27 mai 2010]