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Aout 2010

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KARACHI GATE. IRIPOSTE - LA RIPOSTE CONTRE L'UMP ! Martine, Ségo, François et Lolo, une image pour deux regards… Bertrand guay AFP, La Rochelle le 29 août 2010 Comment le cadrage et le texte peuvent-ils modifier le regard qu’on porte sur une image et au-delà, sur l’événement qu’elle est censée représenter ? Les Unes respectives du Monde.fr et de Libération.fr, datées de lundi 30 août au matin, nous offrent l’occasion d’observer la manière dont un recadrage assorti d’un texte travaillent une même image et en orientent radicalement la lecture. Au départ, cette photographie d’un instant précis, situé autour du discours de Martine Aubry à l’Université d’été du PS à La Rochelle.

Elle est rayonnante, se tourne vers François Hollande qui s’approche d’elle pour l’étreindre, derrière eux, Laurent Fabius, Ségolène Royal et une personne qu’il est difficile d’identifier, appalaudissent. Qu’applaudissent-ils ? Est-ce le discours puissant de Martine Aubry ? Nice matin Le maine libre ladépêche.fr France soir L'express C’est un autre regard sur ces événements que nous offre Lemonde.fr de lundi matin : Olivier Beuvelet. Les 10 boulets du futur candidat Sarkozy. Ntéressant article dans le Point de la semaine dernière. J'ai été attiré par la Une "Sarkozy a t'il déjà perdu ? ". Le dossier évoque "les 10 boulets du Président".

Éléments de réflexion loin de manquer de pertinence... - L'insécurité : il parait clair que c'est, avec "la défense du pouvoir d'achat", l'échec principal de Nicolas Sarkozy. Malgré l'autosatisfaction indécente de son ministre de l'intérieur, l'échec est patent. . - De la relance à la rigueur : je ne serais pas de ceux qui critiqueront Sarkozy s'il veut vraiment mettre en place une politique de rigueur. . - Déception des classes moyennes : c'est, avec l'insécurité, l'échec de Nicolas Sarkozy.

. - De nouveaux ennemis : comme dit le philosophe, à force de prendre les gens pour des cons, ils vous le rendent bien. . . . - Manque de sang-froid bien peu présidentiel : Un style déplorable. . - Les affaires... : Pour moi, la première, et celle qui est à l'origine du déclin de Sarkozy et de la Sarkozie, c'est l'affaire Jean Sarkozy. Karachi n'a pas livré tous ses secrets. Affaire de Karachi : où en est l'enquête ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Pour certains observateurs de la vie politique, la séquence sécuritaire lancée par Nicolas Sarkzoy à Grenoble est avant tout destinée à détourner l'attention de l'opinion de l'affaire Woerth. Mais celle-ci avait déjà poussé quelque peu dans l'ombre une autre affaire, d'une ampleur aussi grande sinon plus encore : celle de Karachi. Début juin, Mediapart publiait un rapport de la police luxembourgeoise dans lequel était cité le nom de Nicolas Sarkozy.

Mais pour comprendre l'affaire de Karachi, il faut remonter à 1992. Edouard Balladur vient d'être nommé premier ministre de cohabitation, et la direction des constructions navales (DCN) cherche, via la Sofma, société chargée de l'export des produits militaires français, à vendre des sous-marins au Pakistan. La France est en concurrence avec l'Allemagne. Le 21 septembre de la même année, un contrat est signé entre Paris et Karachi. Nous sommes en pleine campagne présidentielle en France. Attentat de Karachi: "rien à voir" avec le contrat de sous-marins (Zardari), actualité Bourse : Le Point. Karachi : "un pur acte de terrorisme", selon Zardari - Monde. "Rien à voir avec le contrat" des sous-marins français Agosta et un "pur acte de terrorisme". C'est dans ces termes que, dans une interview publiée mardi 3 août dans Le Monde, le président pakistanais Asif Ali Zardari a parlé de l'attentat de Karachi qui a causé la mort de onze Français en 2002.

Des malversations financières pourraient s'être produites en marge de la vente au Pakistan des trois sous-marins de la Direction des constructions navales (DCN) française en 1994. Des juges français soupçonnent que des rétrocommissions illégales aient servi à financer la campagne présidentielle de l'ancien Premier ministre Edouard Balladur en 1995.

Ils ont évoqué une possible cause de l'attentat dans le non-paiement de pots-de-vin à des intermédiaires pakistanais. Hors de cause Interrogé sur ces hypothèses, Asif Ali Zardari a estimé que "cet attentat n'a rien à voir avec le contrat des sous-marins sur lesquels travaillaient les victimes", car "c'est un pur acte de terrorisme". (Nouvelobs.com)