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Datajournalisme

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En quoi les pratiques data-journalistiques diffèrent elles du journalisme traditionnel ? De nos jours, une grande partie des articles que l’on trouve dans la presse en ligne s’inscrivent dans une course à la rapidité de la publication de l’information dans le but d’attirer la plus forte audience.

En quoi les pratiques data-journalistiques diffèrent elles du journalisme traditionnel ?

Les infos non vérifiées et le mimétisme sont monnaie courante, et l’on voit très peu de réelle investigation, car trop coûteuse. Au point qu’il n’est pas rare de de voir des lecteurs corriger les journalistes par l’intermédiaire des commentaires ou des réseaux sociaux. Le datajournalisme est l’opposé de ce schéma journalistique : la rentabilité y est sacrifiée sur l’autel de l’investigation, de la narration, et de la qualité de l’information proposée. Lorsqu’une équipe de datajournalistes veut produire une dataviz, elle doit agir avec précaution. L’entièreté de ce processus engendre une série d’implications conséquentes pour les rédactions qui adoptent le datajournalisme. Un exemple de datavisualisation portant sur la cause des décès aux frontières en Europe. Com. Les règles de base et de bon sens du guide demeurent inchangées : respecter les règles déontologiques de l’AFP et ses valeurs d’indépendance, d’équilibre et d’impartialité, ne pas tweeter d’alertes ou d’informations exclusives sur un sujet d’actualité chaude afin de réserver la primeur des informations aux clients de l’AFP.

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Dans la nouvelle version, deux points importants ont notamment été ajoutés : - Les journalistes sont invités à être très attentifs, lorsque l’actualité prend un tour dramatique, à ne pas légitimer des rumeurs qui n’ont pas lieu d’être. Ils peuvent en revanche rectifier certaines informations véhiculées par des internautes si elles sont fausses et en contradiction avec des faits sourcés déjà présents dans la production de l’AFP. Par ailleurs, si un tweet ou un statut se révèle erroné, il est demandé au journaliste de publier une correction, comme il le ferait avec une dépêche. A propos de l’AFP. - Le “data-journalisme” ne va pas tuer les journalistes, enfin, pas tous… Nicolas Kayser-Bril au Figaro le 18 janvier 2013 Le “data-journalisme”, plus qu’un mot à la mode, n’est pas non plus la solution miracle aux problèmes de monétisation de la presse.

- Le “data-journalisme” ne va pas tuer les journalistes, enfin, pas tous…

Cette innovation bouleverse les métiers et contraint les rédactions à plus de polyvalence et de collaboration. Nicolas Kayser-Bril animait vendredi 18 janvier une conférence au Figaro présentant le data-journalisme et sa présentation a suscité intérêt, scepticisme et crainte tout à la fois. Des réactions qui résument assez bien la palette des sentiments qui émergent quand on évoque le “journalisme de données”.

Mais, avec le “journalisme de données”, de quoi parle-t-on exactement ? Ce qui est différent c’est l‘interactivité de l’information et la possibilité de naviguer dans le contenu pour y puiser ce qui nous concerne ou nous intéresse personnellement. Ce qui change, c’est le choix de ce mode de représentation pour illustrer un championnat de football. Four keys to building successful data-journalism teams. Now that outstanding journalism is as likely to appear in an interactive map as on the front page, many newsrooms are rethinking how journalists and coders can best work together.

A new report from the International Center for Journalists takes a behind-the-scenes look at seven data-journalism teams, finding some key characteristics that have allowed those teams to produce high–quality, data-driven reporting. Le journalisme de données est-il le nouveau mouvement punk ? Le journalisme doit s'ouvrir.

Le journalisme de données est-il le nouveau mouvement punk ?

C'est l'idée défendue par Simon Rogers, data-journaliste pour The Guardian, lors de la conférence TEDx Panthéon Sorbonne dont nous vous faisions un compte-rendu il y a quelques semaines. Souvent présenté comme l'un des symboles du renouveau du journalisme, entre programmeur et rédacteur, Simon Rogers dont l'intervention au TEDx Panthéon Sorbonne est à retrouver ci-dessous, crée depuis plusieurs années des visualisations interactives pour le site internet du journal The Guardian.

Référence dans le domaine, le spécialiste de l'analyse des données qui revendique son inappétence pour les maths se défend pour autant d'avoir des compétences en développement web ou en graphisme : « Des outils extrêmement simples et gratuits sont présents en ligne. Il n'y a pas besoin d'aller très loin. » > Retour aux sources Pour les dataphobes, Simon Rogers rappelle qu'il n'est pas nécessaire d'être familier avec les chiffres : > Un environnement de données à s'approprier.

5 questions à 6 datajournalistes. Ils sont datajournalistes et travaillent pour le le site du Guardian, Owni, Lemonde.fr, AskMédia ou J++.

5 questions à 6 datajournalistes

Leur point commun : ils sont jeunes et ils ont un goût immodéré pour les données qu’ils aiment manipuler et décortiquer. Ces ventriloques de la data font parler chiffres et statistiques dans leurs articles, leurs applications ou leurs visualisations. Cinq mêmes questions leur ont été posées pour en savoir un peu plus sur le datajournalisme, ce buzzword qui résonne dans toutes les rédactions. 1.