Sans titre. Japon : seuls les financiers seront sauvés ! On hallucine.
Depuis la catastrophe, le Japon arrose... les marchés financiers, comme jamais auparavant! Pour les "rassurer" nous dit-on (voir ici) Et ceci pendant que les sinistrés sont restés longtemps abandonnés à eux-mêmes, dans le froid et la neige, sans couvertures, ni tentes, ni vivres... On espère que les choses s'arrangent pour eux, mais il n'y a aucune vraie nouvelle dans ce domaine depuis au moins deux jours... excepté l'histoire de la grand-mère et de son petit fils retrouvés sous les décombres de leur maison plus d'une semaine après le séisme, péripétie reprise en boucle par l'ensemble de la Presse depuis 48h et qui semble boucher tout l'horizon médiatique.
Si c'est pas du capitalisme prédateur à tous les étages, ça - et même bien pire - on se demande ce que c'est ? Paul Blustein: pourquoi je ne fuis pas le Japon. KAMAKURA, Japon, jeudi 17 mars Pour prendre un peu de recul par rapport au séisme qui a frappé le pays où je me suis installé l'an dernier, j'ai marché quelque deux kilomètres mercredi matin depuis notre maison jusqu'au Grand Bouddha de Kamakura, le site le plus fameux de cette ville côtière dans la grande banlieue sud-ouest de Tokyo.
Je suis submergé par la sérénité à chaque fois que je contemple cette statue de bronze de plus de 13 mètres fondue au 13ème siècle. Je ne suis pas enclin à la spiritualité, encore moins un disciple du Bouddha. Mais j'y suis allé pour vérifier de mes propres yeux que le Bouddha était là comme à l'accoutumé, qu'il ne baignait pas dans un halo radioactif venu de réacteurs nucléaires en folie à 320 kilomètres au nord.