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Débat en France

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Irradiation indécente. Que faut il faire aujourd'hui pour échapper à une catastrophe naturelle ? Se boucher les oreilles afin de ne plus entendre un chanteur hawaïen à la voix inversement proportionnelle au volume physique massacrer "Over the Rainbow" au yukulélé ? Se boucher le nez afin de ne pas sentir les relents populistes deversés par tombereaux entiers par des bons aryens ? Fermer les yeux sur la tête de timbré de Gérard Longuet ? Je ne sais pas, mais en tout cas il y en a qui feraient bien de se taire. Car à trop parler en tous sens et en toute cacophonie pour leur vanité, qu'elle soit personnelle, politique ou démagogique, pour ma part je commence à ressentir des démangeaisons. C'est sans doute la première étape. L'irritation n'est plus très loin. C'est bien sur terrifiant ce qui s'est passé au Japon.

C'est vrai qu'un tsunami sans corps langoureusements enchevetrés dans les branchages ou les débris de sa maison, ce n'est pas un tsunami. Et la on a tout eu. Nucléaire. Tiens ! Nucléaire: reconnaissez l'erreur. Apostrophe à ceux qui gouvernent ou y aspirent, par les élus écologistesHélène Gassin (Ile-de-France), Jean-Philippe Magnen et Matthieu Orphelin (Pays-de-la-Loire): «Il n'est jamais trop tard pour reconnaître, devant la réalité des faits, qu'on a fait fausse route». Alors que nous assistons ce week-end, en direct mais impuissants, à un accident nucléaire tragique sur le site de Fukushima Daiichi au Japon, nous sommes furieux de l'inconséquence des dirigeants qui gouvernent les pays les plus industrialisés du monde. 25 ans après Tchernobyl, même silence assourdissant des politiques, et parole aux experts officiels et à leurs discours techno-lénifiants. 25 ans après Tchernobyl, les pouvoirs en place utilisent les mêmes ficelles.

A l'époque, le nuage s'était arrêté à la frontière. Aujourd'hui, quand la version de la «petite fuite», du «petit incident», ne tient plus, alors on nous promet la transparence absolue sur les conséquences... pour les territoires français du Pacifique. La France à l'abri d'un accident japonais? Alors qu'une succession de dysfonctionnements tels qu'au Japon «peut tout aussi bien se produire sans le moindre tremblement de terre», affirment Benjamin Dessus et Bernard Laponche, responsables de l'association Global Chance, «il n'y a plus de pilote dans l'avion de la sûreté».

Les deux graves accidents en cours sur deux des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi sont présentés en France par les porte-parole officiels comme la conséquence très spécifique d'un événement très exceptionnel et tout à fait improbable en France, un tremblement de terre de magnitude 8.9 et le tsunami qui s'en est suivi. Il est parfaitement exact que le cumul de ces événements a été le déclencheur de la séquence qui conduit à la situation actuelle: arrêt automatique des réacteurs à la détection de la secousse, comme prévu, réacteurs qu'il faut cependant continuer à refroidir par une circulation d'eau. Ils n'ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim! Ils n'ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim.Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima.

Mis en service en 1970, c'est l'un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier. Mais, à la demande de l'opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d'exploitation pour dix années de plus. On connait la suite : séisme de 8,9 sur l'échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les "experts" en sûreté nucléaire en défaut. Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles. Je signe la pétition "Arrêter Fessenheim ! " www.StopFessenheim.net. Rencontre avec une géologue (centrales nucléaires françaises) Compte-rendu - Réunion unitaire anti-nucléaire du 14 mars.

La catastrophe nucléaire qui se déroule au Japon invite, sans récupération aucune, à un débat sur "l'avenir énergétique" dans notre pays. Débat confisqué jusqu'alors. Face au gouvernement Sarkozy qui a déjà tranché, droit dans ses bottes, pour ne pas dévier de la nucléocratie, des organisations, dans un très large élan unitaire, ont pris contact entre elles. Compte-rendu succinct. Ont notamment participé à ce contact : Greenpeace, Agir Pour l'environnement, RAC, FNE, ATTAC, WWF France, Votre Santé, SUD - Union syndicale Solidaires, CAP21, Europe Ecologie-Les Verts, NPA, Parti de Gauche, Les Alternatifs, Alliance Écologiste Indépendante), Réseau "Sortir du nucléaire", Aurélie Filippetti (Secrétaire nationale du PS à l'énergie) y a participé comme observatrice. Les principales dispositions prises : - Seront lancés: un appel à des rassemblements le week-end prochain, devant les préfectures et tous les sites nucléaires et une manifestation à Paris à 15h00.

Photothèque Rouge/Milo. Catastrophe nucléaire au Japon: première victime en France! La catastrophe nucléaire a donc fait une première victime: victime politique mais aussi victime médiatique en France: Le Front de Gauche. A en juger par le passage en boucle sur toutes les chaînes télé des manifestations des Verts contre le nucléaire, avec la présence très voyante du Parti de Gauche, la rupture de fait entre le PCF chéri de Mélenchon qui en attend l'onction, et le Parti de Gauche tel qu'il se détermine au travers de ses militanst ( et non plus des seuls adhérents du PRS) se révèle désormais publiquement, au grand dam du candidat à la candidature. Qu'on en juge sur pièces: voici les deux communiqués des principaux "alliés" du Front de gauche: Communiqué du Parti de Gauche "Face à la tragédie qui frappe le Japon, le Parti de Gauche apporte tout son soutien à la population. Déjà durement touchée par une catastrophe naturelle, elle est maintenant victime d'un deuxième désastre, nucléaire celui là.

Déclaration du PCF sur la catastrophe au Japon Parti communiste français. Nucléaire - Plan Photopvoltaïque de S Royal, le témoignage de C Lepage - Japon - S Royal appelle à la décence. Plan photovoltaïque de Ségolène Royal - témoignage de Corinne Lepage: "Au nom du nucléaire on rend impossible la réalisation de filières sur les énergies renouvelables" (VIDEO/texte intégral) Corinne Lepage était le témoin vedette du lancement du plan de résistance photovoltaïque régional par Ségolène Royal contre les mesures gouvernementales jeudi dernier à Poitiers, dans la salle Jean Monnet du Conseil régional. Ce plan tenait en 4 points, dont le premier était la création d’un très symbolique « fonds de résistance photovoltaïque » régional, sera prochainement traité dans un autre billet.

Ségolène Royal lors du lancement de son plan pour le photovoltaïque : "Comment relever le défi d'une nouvelle filière solaire en France", salle Jean Monnet de la Maison de la Région, jeudi 10 mars 2011 ; au-dessus d'elle, un écran diffuse la vidéo de Corinne Lepage, qu'elle regarde sur l'écran de télévision installé en face de l'estrade Pourquoi Corinne Lepage ? Frédérick Moulin. Elections Européennes de 1999 : Daniel Cohn-Bendit et les écolos à l'usine de retraitement des déchets nucléaires de la Hague. La preuve par Fukushima: pas de nucléaire sans catastrophe. Il s'est produit ce qui devait se produire : un nouvel « accident » nucléaire majeur.

A l'heure où ces lignes sont écrites, il n'est pas encore certain qu'il prendra les dimensions d'une catastrophe semblable à celle de Tchernobyl, mais c'est bien dans cette direction que les choses, hélas, paraissent évoluer. De toute manière, catastrophe de grande ampleur ou pas, la preuve est une nouvelle fois fournie que cette technologie ne pourra jamais être sûre à 100%. Les risques sont à ce point effrayants que la conclusion coule de source : il faut impérativement sortir du nucléaire, et en sortir le plus rapidement possible. C'est la première leçon à tirer de Fukushima, mais son application soulève des questions sociales et politiques absolument fondamentales, nécessitant un véritable débat de société, une alternative à la civilisation capitaliste de la croissance infinie.

Une technologie dangereuse. Une centrale nucléaire fonctionne un peu sur le mode d'une bouilloire électrique. Daniel Tanuro. Nucléaire : voter blanc aux prochaines présidentielles ? Je n'ai jamais voté PS au premier tour d'une élection. Je vote extrême-gauche (fameuse maladie infantile…) Parfois écolo. Ces derniers me fatiguent (presqu'autant que ceux de LO, LCR et autres…) Je réfléchis aux présidentielles depuis quelques mois et au regard de ce qui arrive au Japon, je me dis que si le PS campe sur ses vieilles positions floues concernant le nucléaire, eh bien j'irais à la pêche comme en 2002 au second tour (j'entends des voix dire dans mon dos que nos rivières sont polluées…). Il ne s'agit pas d'instrumentaliser la catastrophe japonaise. Il ne s'agit pas d'oublier, ni le chomage, ni la misère, ni les loyers obscènes, ni le saccage de l'éducation nationale, ni celle de la sécu, ni la situation indigne faite aux étrangers, ni la main-mise sur les médias et j'en passe… Il s'agit de mettre la gauche devant l'évidence meurtrière du nucléaire.

Voilà pourquoi je voterai(s) très probablement blanc aux prochaines présidentielles (je me fous ici de savoir où en sera Le Pen). Bayrou mobilise sur le nucléaire et l'aide au Japon, pendant que le PS réfléchit à la "valeur travail" ! Ce matin 16 mars 2011 François Bayrou était l'invité de la Matinale de Canal plus.Ici le lien pour revoir la vidéo (de 7h45 à 7h55, juste après un sujet sur Ségolène Royal). Aujourd'hui, selon le président du Mouvement démocrate, "la réflexion doit mettre en cause le choix 100 pour cent nucléaire qui avait été celui de la France". "Il y a deux choses à faire qui sont très urgentes", a-t-il expliqué : premièrement "un test de résistance sur toutes les centrales nucléaires européennes, pas seulement françaises. Deuxièmement, un débat général sur quelle énergie nous voulons". Centrales nucléaires: l'urgence de nouveaux tests. Le porte-parole du Modem, Yann Wehrling, demande que de «nouveaux tests de résistance sur toutes les centrales nucléaires européennes» soient «réalisés par un ou des organismes totalement indépendants de la sphère du nucléaire».

L'accident nucléaire au Japon est le résultat non pas d'un dysfonctionnement des centrales (cas de Tchernobyl) mais d'une cause «extérieure» (séisme et tsunami). Cet accident au Japon pose la question du nucléaire en France car le Japon est, comme la France, un pays riche qui a les moyens d'assurer la surveillance et la sécurité de ses installations (ceci n'avait pas été le cas à Tchernobyl et pose toujours question dans certaines installations des ex pays de l'Est). De toute évidence, ceci n'a pas permis d'éviter le pire au Japon. Cet accident fait donc apparaître que le problème de sécurité dans un pays riche est moins un problème «interne» qu'un problème «externe».

Tout ceci crée une inquiétude légitime dans l'esprit des français. Sortir de la folie nucléaire. Sortir de la folie nucléaire « Une fois de plus, une fois de trop, le nucléaire a frappé. C’est avec le cœur et les poings serrés que nous assistons au drame supplémentaire auquel les Japonais sont confrontés après avoir subi les dévastations d’un tremblement de terre et d’un tsunami. Fukushima apporte la démonstration de l’incompatibilité absolue entre la technologie nucléaire et la sécurité du genre humain... Nous ne savons pas à l’heure actuelle si l’incontrôlable enchainement de la fusion des réacteurs peut encore s’interrompre. Nous ne savons pas si la logique terrifiante s’arrêtera au bord du gouffre ou si une contamination catastrophique va balayer l’archipel et le Pacifique. L’inconnu est insoutenable. Notre solidarité et notre compassion envers les victimes sont totales.

Les Japonais risquent de payer lourdement l’insouciance du choix nucléaire comme moteur énergétique, contrairement à toute raison. Bruxelles le 15 mars 2011 Les 14 député-e-s d’Europe Ecologie. La France à l'abri d'un accident japonais? Alors qu'une succession de dysfonctionnements tels qu'au Japon «peut tout aussi bien se produire sans le moindre tremblement de terre», affirment Benjamin Dessus et Bernard Laponche, responsables de l'association Global Chance, «il n'y a plus de pilote dans l'avion de la sûreté». Les deux graves accidents en cours sur deux des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi sont présentés en France par les porte-parole officiels comme la conséquence très spécifique d'un événement très exceptionnel et tout à fait improbable en France, un tremblement de terre de magnitude 8.9 et le tsunami qui s'en est suivi.

Il est parfaitement exact que le cumul de ces événements a été le déclencheur de la séquence qui conduit à la situation actuelle: arrêt automatique des réacteurs à la détection de la secousse, comme prévu, réacteurs qu'il faut cependant continuer à refroidir par une circulation d'eau. Nucléaire français: retrouver l'esprit de service public. Sans qu'il soit évidemment possible à ce jour (14/03) de tirer d'enseignements sérieux concernant l'utilisation de l'énergie nucléaire en France, au regard de ce qui se passe au Japon, il nous paraît indispensable de rappeler ce qui nous semble être des évidences: les ingénieurs français du nucléaire civil sont reconnus dans le monde entier comme les meilleurs du domaine. La conclusion de ce qui précède est que si l'on jugeait, en France ou dans les pays européens faisant ce choix, nécessaire de conserver un parc nucléaire, il faudrait le réintégrer dans un ensemble de services publics sur l'ancien modèle français - duquel le Japon regrette aujourd'hui de ne s'être pas assez inspiré.

Mais pour cela il faudrait sûrement aussi changer de système politique, c'est-à-dire abandonner le néolibéralisme et faire partir les gouvernants qui le représentent. Energie propre... à tuer ! Pas de problème nucléaire entendait-on encore hier. Nos élites dirigeantes sont rassurantes à outrance. Il n'y a pas de problème avec le nucléaire serinait (en s'étranglant presque) N. Kosciusko-Morizet. Pas de récupération politique malsaine prévenait-elle. L'incident n'est pas avéré comme étant de gravité historique, osait-on encore dire, au risque d'être dangereusement ridicule, comme à l'heure de la prévention de la grippe H1N1. On entendait même que le gaz radioactif qui s'échappait des centrales endommagées se dissipe et perd sa radioactivité "en quelque temps", laissant à chacun apprécier ce que mesure ce délai.

Et puis en France, "les conditions ne sont pas les mêmes. Hier soir encore, chez F. ...Pour l'instant ajouterais-je, et encore, cela reste à vérifier. Et quand bien même. Faisons taire ceux qui prétendent qu'il n'est pas possible de changer. Ce qu'il faut considérer en premier c'est la nécessaire sobriété énergétique. Le nucléaire n'apportera pas la lumière ! « Indécent » l’exigence d’un débat sur le nucléaire en France ? À 50 km des côtes boulonnaises, la centrale nucléaire de Dungeness...