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Islam

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Sourate An-Nisâ' (Les Femmes) Cette sourate comporte plusieurs sujets révélés à différentes occasions pendant la période s’étendant probablement entre la fin de l’an 3 A.H.

Sourate An-Nisâ' (Les Femmes)

(après l’hégire) et la fin de l’an 4 A.H., ou le début de l’an 5 A.H. Bien qu’il soit difficile de déterminer les dates exactes de ces révélations, il est néanmoins possible de leur assigner une période assez correcte à l’aide des commandements divins et des évènements mentionnés dans cette sourate ainsi que les traditions qui s’y rapportent. Quelques exemples sont donnés ci-dessous en guise d’illustration : Nous savons que les instructions au sujet du partage de l’héritage des martyrs et de la protection des droits des orphelins ont été révélées après la bataille de Uhud, où 70 musulmans ont été tués. Alors, naturellement, la question de la division de l’héritage des martyrs et la protection des droits des orphelins s’est posée dans beaucoup de familles à Médine.

Féminisme islamique : qu’est-ce à dire ? Par Margot Badran NDLT : L’auteure utilise l’adjectf « musulman » (Muslim) au sens culturel, et l’adjectif « islamique » (Islamic) au sens plus strictement religieux.

Féminisme islamique : qu’est-ce à dire ?

Qu’y a-t-il dans un mot ? Qu’y a-t-il derrière un mot ? « Féminisme et islam : ne pas confondre religion et patriarcat » « Blog de TERRA. Sociologue et anthropologue, Nacira Guénif-Souilamas est notamment l’auteure, avec Éric Macé, du livre « Les Féministes et le Garçon arabe » (Éd. de l’Aube, 2004).

« Féminisme et islam : ne pas confondre religion et patriarcat » « Blog de TERRA

Elle nous explique que le rapport entre féminisme et islam ne se situe pas forcément où on l’attend. Nacira Guénif-Souilamas : « Toutes les religions sont plus ou moins sexistes selon les époques et les lieux. » Saphirnews : Pensez-vous que les femmes musulmanes ont un travail particulier à faire pour obtenir l’égalité sociale avec les hommes, justement parce qu’elles sont musulmanes ? Le féminisme, une question de religion ? « Féminisme et islam », à l'Institut des cultures d'islam, 10 septembre, de g. à dr. : Nacira Guénif-Souilamas, Bérangère Leblanc, Myriam et Khadija Tighanimime, Nadia Bey (modératrice), Parvin Ali, Mehrézia Labidi-Maïza,Thierry Paquot.

Le féminisme, une question de religion ?

Pour Thierry Paquot, philosophe et seul homme autour de la table, le constat est sans appel : toutes les religions sont synonymes de soumission, islam compris. « Je ne connais aucune religion qui soit libératrice, je n’en connais que d’oppression et de culpabilité. » Le ton est donné. Mehrézia Labidi-Maïza, coordinatrice de Femmes croyantes pour la paix, ne voit pas le rapport entre soumission à Dieu et féminisme. « Il y a une petite partie du Coran qui est patriarcal, mais, pour le reste, on se soumet forcément à sa religion. J’estime avoir le droit d’être soumise à Dieu sans pour autant être un objet et ne pas pouvoir décider par moi-même. Les femmes peuvent être des théologiens ! Cachez moi cette burqa avec laquelle vous ne sauriez voir - Jour. Ainsi donc, notre République, née d’une ivresse de liberté, s’enivre désormais d’interdictions.

Cachez moi cette burqa avec laquelle vous ne sauriez voir - Jour

Et la dernière obsession de notre gouvernement semble être de vouloir interdire au nom de notre légendaire tolérance (légendaire comme le monstre du Loch Ness s’entend) le voile intégral, baptisé burqa pour l’occasion, le terme de niqab, plus exact, n’étant pas assez connoté Taliban. Je laisserai de côté pour le moment le projet de loi d’interdiction générale annoncée, mais soyez surs que j’y reviendrai tant la chose s’annonce riche en prix Busiris.

La chasse à la burqa est déjà ouverte, tant la situation de notre pays ne connaît pas de thème plus urgent. Dernière illustration : une jeune femme circulant au volant d’une voiture ainsi vêtue a été verbalisée de 22 euros. Féministe moi ? Jamais ! J’aurais aimé être « féministe »…comme j’aurais aimé être princesse, Mac Gyver ou Catwoman.

Féministe moi ? Jamais !

Ça a de la grandeur. Ça « sonne bien » et ça donne du galon. J’aurais vraiment aimé l’être oui… Mais chaque grand concept a son revers de médaille : la princesse démaquillée n’est finalement plus si belle, Mac Gyver redevient vite R.Deen Anderson lorsque l’épisode se termine et Catwoman n’est plus lorsqu’elle ôte ses oreilles et sa queue de félin… Aussi, le « féminisme » perd de sa superbe, lorsque des chiennes de garde, des ni p**** ni soumises ou des 343 s****** (décidément, que de vulgarité) s’en emparent. Pourtant, le concept de « féminisme », à savoir améliorer la situation sociale et personnelle de la femme, relève de la lutte juste et du combat noble.

Donc féministe moi ? Voilà pour moi le véritable féminisme, dans toute la noblesse de sa définition et dans toute la grandeur de son combat. Donc féministe moi ?