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Une Haute Autorité du Net pour le blocage des sites en France ? L'ancien ministre Jacques Godfrain, auteur de loi de 1988 sur la fraude informatique, a co-signé un manifeste (.pdf) de 13 pages appelant à la création d'une Haute Autorité du Net en France. Le texte est également signé par Jean-Pierre Bigot, expert judiciaire près la Cour d'Appel de Versailles, Carole Vujasinovic, juge d'instruction au pôle financier du TGI de Paris, et par l'avocat Gérard Haas, cofondateur de l'association Cyberlex.

Il a de quoi faire hurler, puisqu'il vise sous couvert de protection des droits et de la neutralité du net à créer une autorité administrative indépendante qui aura une compétence générale de blocage des sites internet. "La neutralité du Net et la liberté de circulation des informations et des idées ne signifie pas pour autant absence de régulation. Ce domaine, à l'instar de tout autre, doit respecter les principes généraux de notre législation", expliquent les auteurs. Sur cette dernière catégorie, le texte sent bien la ligne rouge franchie. Grandeur et décadence du pseudonyme. La disparition du pseudonyme, pourtant très présent dans la littérature des siècles précédents, est accélérée par les nouvelles technologies.

Cet article, publié sur Internet Actu le 4 juillet, reprend la lecture de la semaine réalisée par Xavier Delaporte dans le cadre de l’émission Place de la Toile sur France Culture. L’émission, que nous vous conseillons, était consacrée à la question “Est-il encore possible/souhaitable d’être anonyme sur Internet?”.

La lecture de la semaine nous vient du magazine en ligne Salon, et elle est de circonstances. Elle s’intitule “Le déclin du pseudonyme” et on la doit à Carmela Ciuraru, qui est critique littéraire et vient de publier une histoire du pseudonyme. L’article, tout en se concentrant sur l’usage du pseudonyme en littérature, offre des perspectives intéressantes pour comprendre les raisons de sa force dans les réseaux. À son niveau le plus basique, un pseudonyme est une sorte de farce.

Le pseudonyme comme seconde identité Illustrations: Flickr CC. Montre-moi ton visage et mon smartphone me dira qui tu es. Et si la loi qui interdit la dissimulation du visage dans l'espace public s'avérait être un danger pour la protection de la vie privée ? Depuis la loi du 11 octobre 2010, entrée en vigueur en avril 2011, "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage".

En focalisant son attention sur les burqas, qu'il souhaite bannir de France, le législateur en a oublié de voir plus loin que le bout du voile. Dans ses 22 pages, l'étude d'impact (.pdf) qui accompagnait le projet de loi n'évoquait pas une seule fois la notion de "vie privée", précisément parce qu'il fallait que la personne "puisse être reconnue et identifiée". "La dissimulation du visage dans l'espace public a pour effet de rompre le lien social. Elle manifeste le refus du " vivre-ensemble "", expliquait le gouvernement. "Les règles élémentaires de sociabilité passent par l'échange, le regard, la parole et supposent, en toute hypothèse, l'exposition réciproque des visages.

Paquet Télécom : l'ordonnance du gouvernement publiée au JO. Mise à jour : L'ordonnance a été publiée ce vendredi au Journal Officiel, ce qui la rend immédiatement applicable. Voir nos analyses de l'impact de l'ordonnance sur : Article du 24 août 2011 - Après l'adoption du paquet télécom par le Parlement Européen, le gouvernement avait demandé au Parlement français l'autorisation de transposer seul le texte, sans débat avec les députés et sénateurs. L'ordonnance de 33 pages (.pdf) a été présentée ce mercredi matin en conseil des ministres par Eric Besson.

"Ces nouvelles directives ne bouleversent pas le cadre juridique national car les changements introduits ne modifient pas les principes généraux mais constituent plutôt des aménagements", veut rassurer le ministre de l'industrie en charge de l'économie numérique. Voici, avant analyse, l'intégralité des 61 articles de l'ordonnance. Télécoms: ce que la nouvelle loi va changer pour les clients. La transposition de la directive européenne dite "paquet télécoms" arrive à son terme.

Après s'être fait épinglé par la Commission européenne en juillet dernier pour ne pas avoir transposé à temps cet ensemble de réglementations en matière de communications électroniques, le gouvernement vient de présenter une ordonnance en Conseil des ministres, qui devrait être publiée au Journal officiel dans les prochains jours. Le texte favorise notamment une meilleure protection des données personnelles sur internet. Tour d'horizon des principaux changements qui vont affecter les consommateurs. Changement d'opérateur Les consommateurs ont désormais la possibilité de changer d'opérateur fixe ou mobile en un jour ouvrable (au lieu de dix jours) tout en conservant leur ancien numéro de téléphone.

Information des consommateurs Les obligations d'information qui pèsent sur les opérateurs télécoms évoluent. Neutralité du Net Protection des données personnelles. Géolocalisation : Apple dans le collimateur de la CNIL. Apple est encore loin d'en avoir fini avec la polémique sur la géolocalisation des utilisateurs d'iPhone et d'iPad. Plus de trois mois après la découverte par deux experts en informatique d'une fonctionnalité permettant d'enregistrer l'ensemble des déplacements des mobinautes, à leur insu, la firme de Cupertino doit maintenant s'expliquer devant les autorités de contrôle de différents pays. "Nous avons envoyé deux courriers à Apple, qui nous a répondu en partie. On a eu des éclaircissements mais ils ne sont pas complets, le dossier est encore à l'instruction" a indiqué le secrétaire général de la CNIL, Yann Padova. Le dossier devrait être bouclé dès cet automne, a-t-il ajouté, précisant toutefois qu'Apple s'était engagé quelques semaines après le début de la controverse à corriger le tir.

Apple avait en particulier déployé un premier correctif pour iOS, son système d'exploitation, au début du mois de mai. France numérique 2012 - Rapport Besson - enssib. Les 3 révolutions de l’administration numérique. La France a franchi en 2011 trois étapes majeures vers une administration réellement numérique. Avec la création de trois nouvelles instances : la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication, le Conseil national du numérique et le projet Etalab. Par Antoine Laurent 1. Une direction informatique unique de l’État La direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (Disic) n’est pas une innovation complète. La création de la Disic est donc très bien accueillie dans les ministères. “Couteau suisse” Légère, pour pouvoir s’adapter aux demandes des ministères et assurer ses deux missions principales : le pilotage de projets de mutualisation entre les ministères et l’élaboration d’une stratégie globale pour les systèmes d’information de toutes les administrations.

Les DSI y souscrivent d’autant plus qu’ils sont étroitement associés au fonctionnement de la nouvelle direction. 2. La mise en place du CNN était très attendue. 3. Aproged.