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Characteristica universalis (Gottfried Wilhelm Leibniz)

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René Descartes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

René Descartes

René Descartes Philosophe occidental Époque Moderne René Descartes, d'après Frans Hals. Sa pierre tombale est à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés Sa méthode scientifique, exposée à partir de 1628 dans les Règles pour la direction de l'esprit (ouvrage inachevé, posthume, dont la datation a pu faire débat), puis dans le Discours de la méthode en 1637, affirme constamment une rupture par rapport à la scolastique enseignée dans l'Université.

Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] Sa mère meurt le 13 mai 1597, 13 mois et demi après sa naissance[12], quelques jours après la naissance d'un autre garçon qui ne survivra pas. Jeunesse et études[modifier | modifier le code] En novembre 1616, il obtient son baccalauréat et sa licence[21] en droit civil et canonique à l'université de Poitiers[22]. René Descartes. « Le 10 novembre 1619 lorsque rempli d'enthousiasme je trouvai le fondement d'une science admirable… » Règles pour la direction de l’esprit. Règle première.

Règles pour la direction de l’esprit

Le but des études doit être de diriger l’esprit de manière à ce qu’il porte des jugements solides et vrais sur tout ce qui se présente à lui. Toutes les fois que les hommes aperçoivent une ressemblance entre deux choses, ils sont dans l’ha­bitude d’appliquer à l’une et à l’autre, même en ce qu’elles offrent de différent, ce qu’ils ont re­connu vrai de l’une des deux.

C’est ainsi qu’ils comparent, mal à propos, les sciences qui con­sistent uniquement dans le travail de l’esprit, avec les arts qui ont besoin d’un certain usage et d’une certaine disposition corporelle. Règle deuxième. Il ne faut nous occuper que des objets dont notre esprit paroît capable d’acquérir une connaissance certaine et indubitable. Toute science est une connoissance certaine et évidente ; et celui qui doute de beaucoup de choses n’est pas plus savant que celui qui n’y a jamais songé, mais il est moins savant que lui, si sur quel­ques unes de ces choses il s’est formé des idées fausses. Règles pour la direction de l'esprit. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Règles pour la direction de l'esprit

Les Règles pour la direction de l'esprit (Regulae ad directionem ingenii, vers 1628 - 1629) est une œuvre inachevée de Descartes. Il y expose des règles pour diriger son esprit. Elles sont au nombre de 21. Chaque règle est énoncée, puis (pour les 18 premières seulement) commentée par Descartes. Règle première[modifier | modifier le code] L'objet des études doit être de diriger l’esprit de manière à ce qu’il porte des jugements solides et vrais sur tout ce qui se présente à lui.

Règle deuxième[modifier | modifier le code] Il ne faut nous occuper que des objets dont notre esprit paraît capable d’acquérir une connaissance certaine et indubitable. Règle troisième[modifier | modifier le code] II faut chercher sur l’objet de notre étude, non pas ce qu’en ont pensé les autres, ni ce que nous soupçonnons nous-mêmes, mais ce que nous pouvons voir clairement et avec évidence, ou déduire d’une manière certaine.

Mathesis universalis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mathesis universalis

Cylindre de Leibniz. La mathesis universalis (du grec mathesis : « science », et du latin universalis : « universel ») est une expression popularisée par Descartes, qui désigne l'hypothèse d'une science universelle primitive, conçue sur le modèle des mathématiques. Décrite notamment par Leibniz, elle devait pouvoir s'effectuer au travers d'une machine à calcul ou machine à raisonner, telle que son cylindre à calculer. Histoire du concept[modifier | modifier le code] Avant Leibniz[modifier | modifier le code] La mathesis ou matheseos désigne primitivement, chez les auteurs grecs et latins, et en particulier chez Proclus, recteur de l’École néoplatonicienne d'Athènes au Ve siècle de notre ère, les fondements mêmes des mathématiques, voire de toute connaissance.

L'idée est sous-jacente dans l'œuvre d'Aristote, mais elle n'y est pas présente comme telle[1].